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l'auteur

Blues 42

Jean-Philippe Porcherot, journaliste à Blues Magazine et à Soul Bag

BOOGIE RAMBLERS
en concert le 26 Février 2012
publié le 30 mai 2012
Boogie Ramblers
Yannick Dorel
Jonathan Callet
Bruno Follonier
Jean-Pierre Athénol
Boogie Ramblers
Boogie Ramblers
Yannick Dorel
Bruno Follonier
Jean-Pierre Athénol
Boogie Ramblers
Bruno Follonier
Jonathan Callet
Jonathan Callet
Boogie Ramblers
Yannick Dorel
Bruno Follonier
Jonathan Callet
Yannick Dorel
Yannick Dorel
Jonathan Callet
Une énergie débordante au service d’un boogie blues bien balancé, tous les ingrédients étaient présents pour faire de cette prestation des Boogie Ramblers l’un des temps forts de la saison Au "Mi" Lieu du Blues.

Très enrhumé et consommateur d’un nombre impressionnant de mouchoirs, il en aurait fallu cependant beaucoup plus pour abattre ce jour là un Yannick Dorel habité par le blues et leader incontesté des Boogie Ramblers.
Aussi à l’aise à la guitare acoustique qu’à la guitare électrique, son jeu parfois "slidé" s’impose d’emblée dans un répertoire de reprises bien choisies et de compos persos attrayantes que rehaussent les interventions très remarquées de l’harmonica de Jonathan Callet.
La paire rythmique sobre et efficace que forme le duo Bruno Follonier (contrebasse) - Jean-Pierre Athénol (batterie) se révèle l’assise idéale pour nos deux solistes.
Quant à la voix de Yannick Dorel, si elle a gagné en maturité depuis ses débuts avec les Yellow Dogs, elle apparait ce jour parfois légèrement voilée et discrètement nasillarde en raison de l’état grippal du Captain Shuffle.

Ne ménageant pas leur peine, Yannick et son groupe nous entraînent dans leur trip hookerien, véritable invitation à la danse. L’amateur du bon vieux Delta blues y trouve son compte tout autant que le fan de Chicago blues. _ L’ensemble montre du caractère et se révèle diablement excitant sur les boogies et autres shuffles à tempo rapide, mais peut tout aussi bien laisser transparaître une forte charge émotionnelle sur les trop rares blues lents comme cet excellent "Black Night".

Deux titres en rappel et une standing ovation pour conclure cette prestation enthousiasmante à laquelle il ne manque qu’un CD digne de ce nom pour prolonger le plaisir du moment.