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HARPSLIDERS en concert
le 13 février 2010

10 novembre 2012 -  dans le carnet de Blues 42
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Les adhérents de la Black Jack Blues Association étaient nombreux à avoir répondu présent à l’appel lancé par leur président Jacques Garcia. Vite balayées les inquiétudes liées à la météo enneigée, plus de 70 personnes se pressaient à l’intérieur du Juke Joint de Black Jack pour applaudir le sympathique et talentueux duo Harpsliders en provenance du Nord-Pas de Calais.


Albert "Pappy Washboard" et Manu Slide jouent un blues qu’ils qualifient eux-mêmes de "primitif" en raison d’une part de l’utilisation de certains instruments bricolés (basse, diddley bow, ...) et d’autre part pour la recherche des sonorités que pouvaient diffuser les premiers orchestres de blues (homme-orchestre ou jug band).

Harmonica et kazoo sur rack, guitare électro-acoustique en bandoulière, Manu Slide nous délivre un blues dépouillé, proche des racines de cette musique afro-américaine que nous apprécions tant. Pappy Washboard insuffle la pulsation nécessaire à la bonne carburation de l’ensemble, que ce soit derrière sa batterie ou bien au frottoir.

Quelques bonnes parties de slide pour agrémenter le tout et accompagner la voix de Manu dans un set qui emprunte à Memphis Minnie, Lightnin’ Hopkins, Jimmy Reed, mais aussi à Rory Gallagher ou Calvin Russell. Quelques compositions personnelles ("Tell Me Baby", "Cassel City Blues", ...) tirées de leur CD "Don’t Buy Brand New Guitars" (2008) complètent avec justesse ce répertoire. Leur modèle ? ... le blues de ce bon Docteur Ross, homme-orchestre, joué en toute simplicité ... pour leur plaisir, mais aussi pour le notre, ... sans oublier cette petite note humoristique qui crée la complicité avec le public.

Pappy Washboard profita de son passage Au "Mi" Lieu du Blues pour exposer quelques unes de ses toiles et montrer ainsi qu’il avait plus d’une corde à son ... diddley bow. Talentueux duo ! ... je vous l’avais bien dit.


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MOUNTAIN MEN
en concert le 30 Janvier 2010

10 novembre 2012 -  dans le carnet de Blues 42
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Au "Mi" Lieu du Blues affichait complet pour la venue du duo Mountain Men, très attendu depuis le succès de son récent CD "Spring Time Coming".


Nos deux compères, de retour de Memphis, semblaient plus en forme que jamais et attaquèrent tambour battant la 1ère partie de ce set. Chez Mountain Men, il y a bien sûr la musique, un blues épais, venu des tripes et hurlé par un Mr Mat (Mathieu Guillou) dont la voix puissante et sourde est l’atout majeur. Tantôt violente, tantôt si tendre, comment ne pas succomber à son charme lorsqu’elle prend cet accent gospel qui l’habille si bien.

Pour sa part, le jeu de guitare percussif de Mr Mat sait néanmoins se faire plus aérien sur certains titres en parfait accord avec l’harmonica inventif de son compère australien Barefoot Iano (Ian Giddey). Mais chez Mountain Men, il y a aussi l’aspect visuel, une présence scènique indéniable qui monopolise l’attention du public sans lui laisser un instant de répit. Cette débauche d’énergie se traduit par des grimaces, des contorsions, des transes et des regards révulsés qui démontrent bien que ces deux lascars, quelque peu allumés, vivent profondément et sincèrement leur blues. L’humour n’est pas absent de cette prestation et permet d’équilibrer l’ensemble de la performance car c’est bien d’une performance dont il s’agit.

Alternant reprises bien choisies ("Rock Me Baby", "We Shall Overcome", ...) et compos persos essentiellement tirées de leur dernier CD que tout un chacun se doit de posséder ("She Shines", "Spring Time Coming", "My Anger",...), le duo enthousiasma un public très participatif. Heureux de jouer leur musique, communiant parfaitement l’un avec l’autre, ils rient et se congratulent. Que du bonheur !

En fin de set, une composition personnelle ("Le Peintre de Nus") et la reprise d’un succès de Jacques Brel ("Ces Gens-là") furent leurs seules concessions autorisées à la langue de Molière. Mais interprétées avec quel talent !


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Concert de Neal BLACK Trio
le 23 janvier 2010

10 novembre 2012 -  dans le carnet de Blues 42
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Au "Mi" Lieu du Blues affichait complet pour ce premier concert de l’année 2010 programmé par notre ami Black Jack.


Au menu, Neal Black Trio qui avait investi la scène exigüe du juke joint d’Ampuis pour un set varié d’excellente qualité. Pour ceux qui avaient découvert Neal Black aux côtés de Fred Chapellier dans un formidable "tribute to Roy Buchanan" plus qu’électrique ces derniers mois, ce fut l’occasion d’apprécier tout le talent de cet artiste en version électro-acoustique.

Son jeu de guitare précis et incisif (un seul morceau en slide) entraîna un public ravi dès les premières mesures d’un surprenant ragtime enlevé, parfaitement épaulé par le jeu pétillant de Magalie aux claviers. Un répertoire peu convenu offrit une touche d’originalité à ce concert. On entendit entre autre, une très jolie version de "Fly Away" sur laquelle la voix rocailleuse du bluesman sut se faire plus douce. Les titres s’enchaînèrent sur un rythme relativement soutenu, interrompu uniquement par une courte pause en milieu de set.

Kim Yarbrough (originaire de Brooklyn, New-York) et son dynamique jeu de basse ne fut pas en reste, offrant à lui seul une prestation de haute volée malgré la difficulté rencontrée pour se mouvoir dans cet espace scènique des plus réduit, coincé qu’il était entre son boss et le matériel de sonorisation. Belle performance de l’ex-compagnon de route de Screamin’ Jay Hawkins, de Bernard Allison et de bien d’autres, qui nous gratifia d’un super solo funky à souhait dont le public devrait longtemps se souvenir.

En fin de soirée, le trio se transforma en quartet après que Neal Black eut invité l’harmoniciste Fred Brousse pour quelques derniers blues dont un super boogie hookerien qui enflamma l’assistance. Ovation méritée !


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Soirée des Rois... du blues
le 15 janvier 2010

10 novembre 2012 -  dans le carnet de Blues 42
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Sylvie et Pascal furent désignés par le sort pour porter la couronne suite à la dégustation de galettes proposées par Anne-Marie et Black Jack à l’occasion de cette 1ère soirée Au "Mi" Lieu du Blues 2010. Un CD de Lenny Lafargue fut offert en cadeau à nos deux lauréats par le maître des lieux.


Le "boeuf", lancé par Pascal Rosiak à l’accordéon chromatique, regroupa rapidement les guitaristes Fabien Bouron et Christophe Bourrin.

A noter la participation du public avec diverses percussions (frottoir, cuillères,...) et une intervention chantée très appréciée sur "Hey Joe".


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Diaporama DELTA BLUES et "boeufs"
les 11-12 décembre 2009

10 novembre 2012 -  dans le carnet de Blues 42
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Vendredi 11 décembre, ce sont les guitaristes Jacques Fleury et Christophe Bourrin qui s’y collent pour animer le dernier "boeuf" de l’année Au "Mi" Lieu du Blues, en compagnie de l’accordéoniste Pascal Rosiak qui interpréta également quelques titres en solo.


Ambiance détendue se terminant par "Hey Joe" ... avec Christophe à la guitare et au chant soutenu par quelques impros de Pascal.

Le lendemain, samedi 12 décembre, Jacques "Black Jack" Garcia présentait un diaporama captivant, sur les traces du Delta Blues, nous entraînant dans une visite guidée de Clarksdale (Mississippi) - berceau du blues et nous présentant quelques figures de la scène locale. Un hommage à Sam Carr et à Willie King complétait cette projection de clichés glanés au fil des voyages d’Anne-Marie et Jacques dans le sud des Etats-Unis.

La soirée se termina, comme il se doit, en musique puisque Christelle Berthon nous gratifia de quelques morceaux à l’harmonica ("Summertime", ...) avant que ses amis, parmi lesquels Marc Sarkissian à la guitare, ne l’accompagnent. Le final avec "My Babe"fut un régal.


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Concert de Mike GREENE
le 14 novembre 2009

10 novembre 2012 -  dans le carnet de Blues 42
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Ambiance folk-blues pour cette prestation solo du guitariste de Bulldog Gravy ...


Voix profonde et puissante au service d’arrangements folk-blues, Mike Greene et sa guitare électro-acoutique nous offrirent dans une ambiance des plus cool deux sets de qualité, reprenant des standards du genre, de « Nobody Knows You … » à « Six Days On The Road » en passant par un surprenant « On The Road Again ». Le chanteur de Bulldog Gravy n’oublia pas d’inclure un titre en hommage à l’un de ses compositeurs préférés, à savoir Bob Dylan, au sein de ce répertoire sans surprise, assurant l’adhésion pleine et entière du public, qu’il soit composé de néophytes ou de connaisseurs.

Le changement de guitare régulier pour du blues plus électrique, dont une très agréable version de « I Heard It Through The Grapevine », permit d’éviter une certaine monotonie dans le déroulement de chacun des sets. Une dose de slide avec « Love In Vain », l’enchaînement de titres sur un rythme soutenu et la soirée tirait à sa fin sans que l’ennui ne se soit installé un seul instant.

Seul regret, la quasi-absence de dialogue entre chaque morceau qui aurait permis d’instaurer plus de complicité entre l’artiste et son public.


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Concert de MAGIC BUCK
le 6 novembre 2009

10 novembre 2012 -  dans le carnet de Blues 42
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Démarche artistique sincère pour un blues d’une grande sensibilité ... dès les premières notes égrenées, Magic Buck nous plonge dans l’ambiance de son blues intimiste, un blues à la démarche sincère, fortement inspiré de son vécu.


Les premiers titres interprétés sont pour la plupart des compositions personnelles tirées de son premier CD « Bootstompin’ The Blues » (1998) et s’enchaînent sur un rythme soutenu ne laissant place qu’à de rares reprises dont un très bon « Little Red Rooster » de Willie Dixon.

Que ce soit avec sa National Duolian de 1931 (excellent sur « Pretty Poppy »), avec sa Gibson Kalamazoo ou avec la 12 cordes Ibanez, Magick Buck se révèle un guitariste talentueux jouant certes avec dextérité, mais aussi avec une grande sensibilité. Frappant une planche de bois avec le talon de sa botte droite et un tambourin (fixé à son tabouret) avec sa botte gauche, il assure une rythmique efficace et, en parfait homme-orchestre, l’harmonica (sur rack) accompagne quelques titres. Magic Buck, dans un répertoire varié, aborde différents thèmes intemporels comme le voyage dans son road-blues « My Blue Ford and Me » ou l’amour brisé dans « NGoma » - chanson écrite lors d’une tournée à Madagascar et figurant sur son second CD « Thankful » (2008) encensé à juste titre par la critique.

Mais les thèmes d’actualité ne sont pas oubliés, en particulier dans « 507 », chanson évoquant les difficultés que rencontrent les musiciens intermittents du spectacle. Quelques reprises choisies avec justesse dont « Love In Vain » (Robert Johnson) ou un excellent « You Gotta Move », sans oublier « Bullfrog Blues » (W. Harris) qui figure sur la compil Toulon City Blues, complètent un riche répertoire de qualité. A voir et à écouter sans délai !

Pour plus d’infos sur le personnage et sa philosophie, n’hésitez pas à consulter son site perso à l’adresse www.magicbuck.com


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Concert d’Adolphus BELL
le 25 octobre 2009

10 novembre 2012 -  dans le carnet de Blues 42
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Ambiance détendue dans le club Au « Mi » Lieu du Blues pour cette prestation d’Adolphus Bell, autoproclamé Roi de sa spécialité : le One-Man Band.


Une toque de velours en forme de couronne royale ornée de verroteries posée sur la tête, l’artiste, après un court instrumental de mise en condition, avait décidé de jouer le grand jeu en interprétant d’emblée « Sweet Little Angel » de B.B.King suivi d’un « Stormy Monday » de bonne facture.

Véritable homme-orchestre, martelant grosse caisse et charley le plus souvent sur un tempo médium tout en jouant de la guitare et soufflant parfois dans un harmonica (sur rack), Adolphus Bell nous démontre qu’il n’est nul besoin d’être virtuose de la six cordes et du ruine-babines pour distiller un blues authentique, riche d’émotion. Chanteur honnête, il interprète avec conviction essentiellement de reprises de Muddy Waters, BB King ou Sam Cooke, ainsi que de rares titres de son CD « One Man Band » dont l’excellent « Have You Ever Plowed A Mule ? ». Un meddley rock’n roll (“Heartbreak Hotel”, “Blue Suede Shoes”, “Shake Rattle’n Roll,…) enthousiasma le public avant une interprétation très roots de “The Thrill Is Gone”, ultime hommage à son idole.

Découvert en France en 2005 au festival Cognac Blues Passion, ce natif de la région de Birmingham, Alabama, âgé de 65 ans, ne cachait pas sa joie de revenir pour la 7ème fois chanter dans notre pays.

Lors du jeu des questions-réponses d’après concert, Adolphus Bell évoqua son enfance, la pénibilité du travail dans les champs de coton et rendit un hommage appuyé à Tim Duffy et à la fondation Musik Maker, pour l’aide qu’ils apportent au quotidien aux bluesmen souvent démunis.


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Jerzey Julie Blues Band :
le trio infernal

9 novembre 2012 -  dans le carnet de Black Jack
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Ce concert d’ouverture de la saison d’ Au’’Mi’’ lieu du Blues, un peu décevant par le manque de public, fut une réussite musicale.


Les aficionados du Club ont pu découvrir un trio qui respire le Blues, très bien emmené par une Jerzey Julie habitée, alternant la voix et le saxophone, tout en martelant une planche posée au sol pour la rythmique. Olivier Mas assure, sur sa vielle Gibson, d’excellentes parties de guitare et excelle sur son Dobro au bottleneck, tout en assurant de bonnes interprétations avec sa voix crasseuse. Christian Benard n’est pas en reste au piano et apporte un plus lorsqu’il prend le chant et les chœurs. Un vrai trio qui apporte pas ses individualités des ambiances différentes et tient en haleine un public très vite conquit par leur présence.

L’ouverture du concert se fera avec un Boogie endiablé, ponctué par des participations vocales et instrumentales des trois musiciens, qui débouchera sur un « Don’t wory no more » de Bo Diddley bien lancé par le piano et la voix de Christian et sur le fameux « Kokomo Blues » de Fred McDowell. Excellent moment lorsque Julie lance « Kissing in the dark de Memphis Minnie, elle fera passer de l’émotion dans l’assistance. Julie nous emmènera ensuite dans les caves de Chicago avec un excellent « Sadie » d’Hound Dog Taylor bien soutenue par le piano et la guitare. Le premier set se terminera par un par un titre dans la mouvance des Blues Brothers et un final sur « Shame Shame Shame on you » ou le trio atteint les sommets de leur art dans la cohésion et l’énergie que chacun dispense.

Le second set ouvre sur « Mardi Gras » qui nous plonge direct à New-Oleans avec une ambiance très Professor Longhair, enchainé avec « I’know » un traditionnel très bien emmené par Julie au Chant et au saxophone. Julie nous offre un fabuleux « Grinnin’ in your face » de Son House, qui débouche sur un des meilleurs moments du concert par son intensité sur le « I wish you would » interprété dans l’esprit des Canned Heat ou des Creedence Clearwater Revival, le piano de Christian est fantastique et Olivier joue slide sur son dobro, alors que Julie va prendre contact avec le public armé de son tambourin. A peine le temps de se remettre, que Julie vient nous déposer un cadeau, le « Me and my chauffeur » de Memphis Minnie. Christian ouvre au chant et au piano le « Just want make love to you » dans une ambiance à la JJ Cale, Olivier distille un excellent solo sur sa Gibson et Julie met le feu aux poudres, le public est debout, tout le monde danse…

Pour reprendre nos esprits, Julie rend hommage à la Fondation Music Maker avec qui elle a travaillé de 2001 à 2006, en interprétant un très « gospelisant » Jigaroo de Cottie Stark, et poursuit en nous offrant une nouvelle composition réalisée en Allemagne au cours de la tournée, une réussite, voix endiablé de Julie très bien soutenue par les chœurs de Christian et Olivier. Le concert se terminera avec en rappel, un « Mojo Boogie » qui met en valeur à tour de rôle les qualités de chacun des musiciens. Le Jerzey Julie Band nous aura fait passer une belle soirée et un des meilleurs moments depuis l’ouverture du Club, et en plus ce sont des personnes adorables à accueillir. Nous nous reverrons très certainement la saison prochaine !


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AMPUIS BLUES FESTIVAL
1ère édition !

9 novembre 2012 -  dans le carnet de Blues 42
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Le 11 septembre, superbe soirée blues comme nous les aimons devant un public record avec Matt Buddy Blues Band et Tomcat Blake. Final en apothéose avec un "boeuf" très disputé.


Un sourire de circonstance illuminait le visage de notre ami Black Jack pour cette 1ère Nuit du Blues organisée par la Black Jack Blues Association en soutien au club Au "Mi" Lieu du Blues.

La salle des fêtes d’Ampuis (69) affichait complet pour une soirée qui s’annonçait électrique avec un Matt Buddy Blues Band encore tout auréolé de son excellente prestation à Blues en Bourgogne en juin dernier.


MATT BUDDY BLUES BAND

Le public ne fut pas déçu tant la qualité du jeu de guitare inventif de Mathieu Tessier se révéla à la hauteur de l’évènement. Parfaitement soutenu par la paire rythmique Jérôme André (basse) - Eric Perna (batterie), le jeu de Mathieu Tessier semble avoir gagné en densité dans un répertoire riche en compositions originales, le plus souvent sur un tempo moyen engendrant peut-être une relative monotonie sur l’ensemble du set. L’intensité monte cependant d’un cran sur les blues lents que maîtrise à la perfection le leader. Présence scénique et voix plus assurée, il ne manque pas grand chose au Matt Buddy Blues Band pour devenir l’une des formations les plus en vue de l’hexagone. Attention à ne pas étouffer les interventions de Bruno Marchetti aux claviers par une guitare trop exubérante. Le blues doit respirer !

Le set se termina sur la reprise "Wine Headed Woman" de Phil Guy avant un rappel mérité reprenant "Easy Baby" de Magic Sam.

C’est avec impatience qu’est attendu le 1er album de ce groupe fort méritant.


TOMCAT BLAKE

La seconde partie de soirée accueillait Tomcat Blake et son band dans un style plus souple, voire plus jazzy. Tomcat Blake, de nationalité américaine, vit désormais en France, écumant clubs et festivals avec sa formation au sein de laquelle officiait ce soir l’excellent Michel Carras aux claviers.

Malgré un dernier CD très réussi ("Strange Blues In A Strange Land"), le répertoire laissait la part belle aux reprises (Chuck Berry, Henry Townsend, ...). Le groupe distille un blues alerte sous l’impulsion de Big Jack Goure à la basse, s’accordant quelques écarts plus rock’n roll (meddley "Peggy Sue" / "Blue Suede Shoes" /...). Des titres comme "In The Evening", "Blues With A Feeling" ou "Lonesome Train" (en rappel) se savourent avec bonheur.



LE "BOEUF"

La soirée se terminait par un "boeuf" avec quelques invités dont l’accordéon chromatique de Pascal Rosiak transpirant le blues en parfait contre-point aux guitares de Tomcat Blake et de Sophie Malbec (ex-Blues Tempo). La voix de cette dernière fut malheureusement desservie par des problèmes de sonorisation.

Didier Santos à l’harmo, Jérôme André à la basse, Stéphane "Mr Space" Mignot (du Tomcat Blake band) à la batterie, Marlène Dentressangle au chant et Mathieu Tessier à la guitare complétaient cette formation originale qui ravit les spectateurs jusqu’à tard dans la nuit.

La nouvelle saison Au "Mi" Lieu du Blues débutait donc sur de bonnes bases avec la réussite de ce premier festival blues d’Ampuis.


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Raoul FICEL
en concert le 2 Octobre 2010

9 novembre 2012 -  dans le carnet de Blues 42
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Formule "one man band" pour Raoul Ficel dans un répertoire varié mêlant reprises et compositions personnelles en français fortement influencées par un certain Lenny Lafargue ...


C’est par un instrumental de Lightnin’ Hopkins que débute ce premier set riche en reprises mettant en avant le penchant de Raoul Ficel pour des artistes comme JB Lenoir et surtout Jimmy Reed. Grosse caisse et charleston pour la rythmique, guitare électro-acoustique ou électrique selon les titres et harmonica sur rack, notre homme orchestre joue un blues plaisant mais entendu maintes et maintes fois et ce ne sera qu’en fin de première partie, après un boogie instrumental, qu’il se décidera à offrir à un public quelque peu apathique, l’une de ses compositions en français suivie de ""L’air de rien" figurant sur son dernier CD "Qui a tué Robert Johnson ?" et écrit par sa principale référence en ce domaine, à savoir Lenny Lafargue.

La seconde moitié de soirée sera la copie presque conforme de la première moitié avec des reprises de Little Walter, Slim Harpo, Willie Dixon, etc... avant d’apprécier enfin trois titres successifs en français dont "J’peux plus m’passer de toi" et "Laisse moi". Chanteur honnête et fin guitariste, Raoul Ficel n’a cependant pas su enthousiasmer son auditoire en grande partie par un manque d’originalité dans le choix de son répertoire pour cette prestation ... et ce n’est pas ce meddley reprenant, après une partie slide instrumentale, "My Babe", "It Hurts Me Too" et "Back Door Man" qui aurait pu sortir le public de sa torpeur.

Raoul Ficel aurait eu tout à gagner en jouant son propre répertoire, du bon blues français ne manquant pas d’originalité comme sait si bien le faire Lenny Lafargue, son ex-professeur.

N’hésitez pas à consulter son Myspace à l’adresse suivante : http://www.myspace.com/raoulficel

De toute cette compil’ blues servie sans grande originalité, seule une reprise de J.J.Cale sort du lot pour l’excellence de l’interprétation.

C’est avec un rock français ("Des heures sup") extrait de son dernier CD que l’artiste terminera son concert, sans avoir démérité pour autant, mais laissant cependant le public d’Au "Mi" Lieu du Blues sur sa faim.


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Big Daddy WILSON
en concert le 6 Octobre 2010

9 novembre 2012 -  dans le carnet de Blues 42
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Un public sous le charme de Big Daddy Wilson et de sa voix soul lors d’un set intimiste dans le cadre de la première tournée française de l’artiste.


Dans le cadre de sa première tournée française, Big Daddy Wilson, de son vrai nom Wilson Blount, se produisait Au "Mi" Lieu du Blues dans une formule trio, secondé par son fidèle complice, le guitariste allemand Jochen Bens, la basse étant tenue par Fred Jouglas (manager de cette tournée).

"Drag Your Spirit Down", un shuffle, en guise d’introduction et le trio enchaînait avec "I Hear The Angel Sing". La voix soul de Big Daddy Wilson sut captiver d’emblée son auditoire, une voix de velours au service de compositions personnelles soignées, parfaitement mises en valeur par la guitare subtile et délicate de Jochen Bens et discrètement soutenue par la basse de Fred Jouglas. Cet ensemble très équilibré créa une atmosphère paisible et envoûtante particulièrement appréciée sur les titres "Walk A Mile In My Shoes", "Stranger" et "Hard Days Work", figurant d’ailleurs tous les trois sur le dernier CD de Big Daddy Wilson "Love Is The Key" (Ruf 1152 - 2009). Big Daddy Wilson, sans être un showman démonstratif, possède un charisme certain et un timbre de voix qui incitent le public à une écoute respectueuse. Son travail aux percussions (conga, cajon,...) ne se veut pas exubérant et convient très bien au style folk blues résolument contemporain de sa musique.

"Texas Boogie" complétait cette première partie de set qui se terminait avec un "Intercity Train" de belle facture, et qu’on peut retrouver sur l’excellent CD live "Doin’ It Right" enregistré en 2007 par Big Daddy.

La courte pause terminée, la seconde moitié de set reprenait avec le slow blues "Motherless Child", suivi de "Grandma’ Hand" aux influences gospel très marquées. Après "You Can Love Yourself", Big daddy Wilson interpréta deux nouveaux titres de son dernier CD, à savoir "Country Boy" et le magnifique "Anna", un blues lent écrit pour son épouse, et joué avec le seul soutien mélodieux de la guitare acoustique de Jochen Bens. Grand moment d’émotion !

Le concert se poursuivit par "On The Run" et s’achevait quelques minutes plus tard avec le très beau "Brother Blood". Le public conquis offrit une standing ovation aux musiciens en remerciement de ces instants de bonheur diffusés via ce "cool" blues si original de Monsieur Big Daddy Wilson.

Nul doute que nous retrouverons nos trois compères dans les grands festivals blues hexagonaux en 2011 ... avec, pourquoi pas (?), un nouveau passage dans le juke-joint de notre ami Black Jack.


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HOBO BLUES
en concert le 16 Octobre 2010

9 novembre 2012 -  dans le carnet de Blues 42
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L’un des duos les plus talentueux de la scène blues hexagonale actuelle enthousiasma le public du "Mi" Lieu du Blues.


Lauréat au Cahors Blues Festival, Hobo Blues délivre un blues généreux et original, tout aux couleurs de ces deux artistes dont les personnalités si différentes sur scène jouent parfaitement le jeu de la complémentarité.

Marine Chuecos mène le set tambour battant avec une certaine gouaille, présentant les différents morceaux avec un brin d’humour et créant une dynamique qui entraîne le public dans son sillage. Son atout majeur, c’est sa voix, maîtrisant parfaitement la langue de Shakespeare et vivant intensément ses textes, qu’il s’agisse de reprises ou de compositions personnelles. Son rôle rythmique n’est pas négligeable aussi bien avec sa guitare Martin électro-acoustique qu’avec ses washboards et crée le climat de chaque morceau sur lequel son conjoint, le guitariste Antoine Chuecos, peut s’exprimer en toute confiance et liberté, tissant ses trames mélodiques.

Autant Marine fait preuve d’exubérance, autant Antoine apparaît réservé pour ne pas dire introverti. Son jeu de guitare est un régal pour les amateurs du genre. Il excelle au dobro et ne dédaigne pas s’accompagner à l’harmonica. En totale osmose avec le jeu de sa partenaire, il nous offre un set éblouissant de dextérité.

Si le répertoire de ce duo de choc laisse la part belle aux reprises "Hobo Blues" (ça va de soi !), "St-James Infirmary", "Good Morning Little Schoolgirl", etc..., il nous offre par ailleurs quelques compositions personnelles intéressantes comme "Sugarland Blues" ou "Take Care", tirées de leur récent CD "Just Married !", ou bien ce détonnant "Hysteric Woman Blues" qui figurait sur leur CD "Sweet Home Faraillas".

Aux dernières nouvelles, Hobo Blues aurait remporté le Prix Blues sur Seine 2010 dans la catégorie "électro-acoustique" au mois de novembre. Une récompense largement méritée à n’en pas douter !


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Nina VAN HORN
en concert le 30 Octobre 2010

9 novembre 2012 -  dans le carnet de Blues 42
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C’est en trio qu’avait choisi de se produire Nina Van Horn au "Mi" Lieu du Blues pour présenter un set émouvant à la gloire des grandes chanteuses de blues du début du XXème siècle.


"Down In The Alley" de Memphis Minnie débutait cette soirée au cours de laquelle, Nina Van Horn interpréta quelques perles musicales d’un riche répertoire blues féminin, de Ma Rainey à Sister Rosetta Tharpe en passant par Bessie Smith et Georgia White.

Chanteuse à la voix assurée, Nina Van Horn n’était accompagnée que de ses deux guitaristes aux jeux très complémentaires, le japonais Mar Todano et l’américain Marten Ingle (habituel bassiste du groupe).

Exposant avec une grande sensibilité les problèmes auxquels ces blueswomen étaient confrontées au quotidien, Nina Van Horn délivrait entre chaque morceau quelques anecdotes sur la condition de ces femmes afro-américaines, abordant les thèmes aussi variés que le racisme ou l’homosexualité, sans oublier la drogue à travers des chansons de Victoria Spivey et Lil Green ou l’alcool avec un titre de Kate McTell.

Si "Strange Fruit" de Billie Holiday fut l’un des grands moments de ce concert, l’interprétation du "TB Blues" de Victoria Spivey (sur le thème de la tuberculose) ou l’hommage rendu par Nina Van Horn à toutes ces femmes dans sa composition personnelle "Sisters Sisters". Toutes ces chansons figurent sur le CD "Hell Of A Woman" que complète un excellent ouvrage au titre identique rédigé par Nina Van Horn, permettant à tout un chacun de parfaire ses connaissances sur le blues au féminin.

La soirée se terminait avec un répertoire plus habituel pour le trio dont on retiendra une composition de Marten Ingle ("Everyday") et un titre de Paul Rodgers écrit en hommage à Muddy Waters, sans oublier une très bonne composition de ... Bruce Willis (! !!).


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Kris Dollimore
en concert le 13 Novembre 2010

9 novembre 2012 -  dans le carnet de Blues 42
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Kris Dollimore, par son interprétation souvent très personnelle d’un Delta blues hypnotique des plus roots, enthousiasma le public venu le découvrir Au "Mi" Lieu du Blues à l’occasion du dernier concert de sa tournée française 2010.


Peu de personnes parmi le public réuni Au "Mi" Lieu du Blues ce soir là connaissaient l’artiste britannique. Si le répertoire de Kris Dollimore se compose essentiellement de reprises, pour certaines empruntées à John Lee Hooker, Robert Johnson ou Robert Belfour, il n’en demeure pas moins vrai que ses interprétations et sa voix puissante savent captiver l’assistance.

Une très bonne version de "Soul Of A Man" figurant par ailleurs sur le dernier Cd de l’artiste ("Now Was The Time") recueillit les faveurs du public et l’interprétation "slidée" par Kris Dollimore d’une de ses rares compositions personnelles s’intégra tout naturellement au sein de ce répertoire à forte coloration Delta Blues. Seule la reprise instrumentale d’un vieux folksong anglais dénotait quelque peu, mais permit cependant d’apprécier la finesse du jeu de guitare.

La reprise d’un titre de Blind Willie Johnson nous démontra si besoin était que Kris Dollimore se sentait aussi à l’aise dans l’art du bottleneck sur sa guitare électro-acoustique qu’il pouvait l’être dans l’interprétation de boogies hookeriens avec sa Gibson électrique, pour preuve ce "Preachin The Blues " de Robert Johnson totalement relooké. Une belle découverte pour tous les amateurs de blues présents lors de cette soirée à Ampuis !


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Vincent BUCHER et Tao RAVAO
en concert le 27 Novembre 2010

9 novembre 2012 -  dans le carnet de Blues 42
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Dans un répertoire fortement métissé, le duo Vincent Bucher-Tao Ravao a offert au public du "Mi" Lieu du Blues un concert de haut niveau, démontrant toute l’étendue du talent et la palette technique impressionnante des deux artistes.


Depuis près de 20 ans et leur premier album commun "Love Call" chez Broadways Records (1993), Vincent Bucher et Tao Ravao naviguent au gré des vents sur toutes les scènes avec leur concept musical "Racines croisées". Mêlant musiques malgaches, africaines, caribéennes, ... à une pincée de blues originel, les deux artistes, dont le talent n’est plus à démontrer, nous entraînent dans leur voyage au gré de titres aussi variés qu’un hommage à Nelson Mandela ou qu’une comptine créole de la Nouvelle-Orléans, entrecoupé d’un clin d’oeil à Muddy Waters.

Vincent Bucher, virtuose de l’harmonica qu’il pratique depuis l’adolescence, joue avec finesse et subtilité, s’adaptant à tous les styles musicaux proposés par le duo au sein duquel une réelle complicité mène le jeu.

Tao Ravao, multi-instrumentiste malgache excelle au kabosy, mais ne dédaigne pas pour autant la kraar (guitare traditionnelle malgache) ou la valiha (sorte de harpe de bambou à 15 cordes d’origine africaine), lesquelles, associées à l’harmonica de Vincent Bucher, offrent des sonorités originales dans une ambiance métissée.

Des titres comme "So Low Down" ou " Move On", déclamés d’une voix profonde, sont joués à la lap steel guitar avec des accents fleurant bon le blues du Mississippi.

Un duo à entendre, encore et encore ... uniquement pour le plaisir d’un voyage musical loin des problèmes du monde qui nous entoure. Une cure anti-stress revitalisante !


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MELLOW BLUES DUO
en concert le 11 Décembre 2010

9 novembre 2012 -  dans le carnet de Blues 42
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Le sympathique Mellow Blues Duo enchanta le public du "Mi" Lieu du Blues pour ce dernier concert de l’année 2010 dans le juke-joint de notre ami Black Jack.


Pour clore cette année 2010 riche en concerts de qualité, la Black Jack Blues Association avait programmé Mellow Blues Duo composé de David Paquet à l’harmonica et de Renaud Villet (également membre des Black & Blue Kings) à la guitare et au chant.

Pas de surprise quant au répertoire proposé, que des reprises de Robert Johnson aux Rolling Stones en passant par Muddy Waters, et c’est rondement mené. Un régal que ce répertoire archi-connu mais tellement bien joué qu’à aucun moment l’ennui ne gagna les spectateurs. Un set plaisant qui enchaînait "Baby Please Don’t Go", "Spoonful", "My Babe", "Sweet Virginia" ou "Not Fade Away" pour ne citer que quelques titres ... et dont la première partie se terminait sur un excellent "Little Red Rooster". La seconde moitié de ce set explorait la même veine avec "Key To The Highway", "Before Accuse Me" ou "Love In Vain".

David Paquet fait preuve d’une grande sensibilité dans son jeu d’harmonica, tandis que Renaud Villet, honnête chanteur, montre une grande dextérité à la guitare. Ca tourne rond, la machine est bien huilée et la complicité est évidente entre les deux compères. Une soirée sans prise de tête, ni approximation. Détente garantie !


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Debbie BOND & Rick ASHERSON
en concert le 7 Janvier 2011

9 novembre 2012 -  dans le carnet de Blues 42
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A l’occasion de la présentation de son dernier CD "Hearts Are Wild" (2010) au "Mi" Lieu du Blues, Debbie Bond, en compagnie de Rick Asherson, expliqua les objectifs de l’Alabama Blues Project et rendit hommage au bluesman Willie King.


Pour ce premier concert de l’année 2011, la petite salle du "Mi" Lieu de Blues affichait complet. La venue exceptionnelle de la chanteuse-guitariste Debbie Bond et de Rick Asherson (claviers, harmonica, chant), tous deux ex-compagnons de route du regretté Willie King, avait attisé la curiosité des adhérents de la Black Jack Blues Association.

Debbie et Rick semblaient éprouver un réel plaisir à se produire devant ce public de connaisseurs passionnés. Dans un répertoire faisant la part belle au dernier CD produit par Debbie Bond "Hearts Are Wild" (2010), les deux artistes jouèrent leur blues avec une grande sincérité, ce qui ne manqua pas de toucher les spectateurs.

Les reprises (dont un excellent "Red Bean Cooking") se mêlent à des compositions personnelles comme "I Like It Like That" sur laquelle Debbie Bond invite son jeune neveu à tenir la batterie ou "Rick’s Boogie" mettant en valeur le jeu de Rick Asherson aux claviers. L’ambiance est des plus détendue, quasi familiale, avec au final le public qui danse sur "You’re The Kind Of Trouble" alors que Rick alterne claviers et harmonica pour le plus grand plaisir de tous.

Lors de l’entracte, Debbie Bond avait présenté l’Alabama Blues Project qu’elle dirige et dont les objectifs depuis 1995 sont la promotion du blues de l’Alabama sous toutes ses formes, que ce soit par la reconnaissance de l’histoire du blues dans cet état que par la sensibilisation à cette musique au niveau des jeunes en âge scolaire ou bien l’aide aux anciens bluesmen dans le besoin.

Elle rendit ensuite un vibrant hommage à Willie King qui a également beaucoup oeuvré pour cette association et avec qui elle a joué, tout comme Rick Asherson au sein des Liberators.

Debbie Bond insista aussi sur l’importance de sa rencontre avec Johnny Shines, son mentor, source de son engagement actif au sein de L’Alabama Blues Project, de même que le rôle d’Eddie Kirkland dans son parcours musical.

Pour plus de renseignements sur l’Alabama Blues Project, vous pouvez consulter le site très détaillé de l’association : http://www.alabamablues.org


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RAG MAMA RAG
en concert le 15 Janvier 2011

9 novembre 2012 -  dans le carnet de Blues 42
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Depuis 20 ans, Rag Mama Rag colporte aux 4 coins de l’Europe son blues "old time" pour le plus grand bonheur de tous. Les concerts de ce duo britannique sont toujours des moments riches en plaisirs partagés.


Les amateurs de country blues ne s’y trompèrent pas puisque leur présence en nombre dans le juke-joint de l’ami Black Jack attestait du réel intérêt porté au duo de nos amis anglais Ashley et Deborah Dow. Cette chaleureuse soirée Au "Mi" Lieu du Blues enthousiasma un public réceptif au répertoire proposé par le couple dont l’essentiel des titres provenait de leur dernier CD "That’ll Never Happen No More".

Mêlant compositions personnelles et reprises, Rag Mama Rag distille un blues acoustique aux couleurs des années 20-30, teinté de swing. Qu’il s’agisse d’un blues lent, d’un boogie ou de ragtime, Ashley Dow fait montre d’une égale aisance, voire de virtuosité, variant les instruments (guitare acoustique, dobro, lap steel) et assurant le chant de sa voix puissante secondée par celle de Deborah sur certains titres.

L’accompagnement rythmique efficace de la washboard de Deborah Dow contribue grandement au dynamisme du duo, tout comme le jeu d’harmonica varié, tantôt entraînant, tantôt retenu, et toujours d’une grande complémentarité.

Dans cette ambiance où règnait la bonne humeur, il ne fut pas difficile à nos deux artistes de faire chanter un public très participatif sur "Minnie The Moocher". Que du plaisir !


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Fred BROUSSE
en concert le 12 Février 2011

9 novembre 2012 -  dans le carnet de Blues 42
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Plus connu comme accompagnateur d’artistes tels que Maurice John Vaughn, BJ Emery, Tré & Lady Kat,... le chanteur, guitariste et harmoniciste, Fred Brousse sut charmer son auditoire avec une formule duo fort plaisante.



Avec pour seul accompagnement la batterie de son ami Cédric San Juan, le chanteur guitariste Fred Brousse assura un set dense, dans un style essentiellement Chicago blues, mettant en évidence son talent de guitariste fort apprécié des nombreux bluesmen américains qui font régulièrement appel à ses services lors de leurs tournées européennes.

Cette formule duo laisse peu de place à l’harmonica, autre instrument de prédilection de Fred Brousse, mais il faut bien faire des choix et ce soir là, au "Mi" Lieu du Blues, Fred a manifestement décidé de privilégier la guitare. Il débute néanmoins à l’harmo chaque moitié de ce set, enchaînant à la guitare, en première partie, sur des titres comme "Snap Your Fingers", "Baby, Please Don’t Go" ou "Don’t Misunderstanding". Juste avant la pause, il nous délivre un twist reçu par le public comme une invitation à la danse. La voix de Fred Brousse semble s’affirmer au fil des années, même si elle manque encore de grain. Son jeu de guitare, quant à lui, est limpide et ne souffre aucune critique majeure.

La seconde moitié de set commence par un solo de batterie de Cédric San Juan, soutien efficace de son leader, le-dit leader embrayant à l’harmonica sur un shuffle endiablé. La soirée se continue au gré de diverses reprises, autant d’hommages à Muddy Waters, Robert Johnson, ... ou à son ami Tré (bluesman de Chicago), sans oublier ce clin d’oeil à la Cadillac rose 1958 de Lynn August.

Un boeuf improvisé au cours duquel Fred Brousse invite entre autres musiciens l’harmoniciste Didier Santos, puis l’excellent guitariste Hassen Gamaz, permet de terminer cette soirée dans une ambiance détendue.


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HONKY DONK
en concert le samedi 29 janvier 2011

9 novembre 2012 -  dans le carnet de Blues 42
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Le Club « Au Mi lieu du Blues » a accueilli pour cette soirée un duo, à la ville comme à la scène, composé de Nadine et Angelo, qui nous viennent de Blois. Des artistes très attachants avec des convictions sur la vie et le métier, qui nous ont fait passé une excellente soirée et qui a conquit un public venu nombreux.


Ils débutent leur premier set avec le standard « Nobody Knows you » sur lequel Nadine nous démontre d’entrée ses qualité vocales, enchainé par leur chanson engagée « Les haricots rouges », sur lequel entre en action le washboard de Nadine et l’harmonica d’Angelo. Ce sera Angelo qui poursuivra le répertoire en français avec « Mon grand père m’a dit », des textes écrits suite à une conversation avec son grand-père dont le contenu tournait autour de : « Ceux qui disent que l’argent ne fait pas tout dans la vie, sont souvent ceux qui l’empochent », la guitare et l’harmonica tissent la toile sur la base des vieux Blues traditionnel. « Midnight special » est un bel hommage à Leadbelly et à tous les artiste »s qui l’ont joué, chanté en français avec une guitare slide émouvante.

« Dans le Mississippi » rend lui aussi hommage mais cette fois-ci à Martin Luther King dont ils passent un extrait de son fameux discours « J’ai fait un rêve… », ici encore, l’émotion est au rendez-vous. « Petit Willy » est une chanson dédié au grand Willie Dixon, qui a écrit comme nul autre les plus grands standards du Chicago Blues, suivi par un joli « Toujours tous les deux », un Country Blues pour les amoureux, enchainé par « Rock me Baby ». Le standard d’Arthur Crudup, reprit par Elvis Presley livre une belle partie d’harmonica bien soutenu par le washboard de Nadine. Pas le temps de respirer et c’est le « I’m in the mood » de John Lee Hooker qui va nous ravir, avec La voix et le Dobro ensorcelant d’Angelo. Le premier set se terminera avec « Ma petite chérie est partie », rejouer sur le « Dust my brown » d’Elmore James.

Le deuxième set ouvre avec un enchainement de « Feel so bad Blues » et de « Rail road » qui nous remettent tout de suite dans le bain, et poursuivit par un magnifique « What you want me to do ». « Green river Blues » fait la part belle au Dobro et aux fines percussions de Nadine, avant d’enchainer avec le fameux « Hush hush » d’Etta James, formidable reprise avec une excellente intervention d’Angelo sur son électro-acoustique. Le public s’enflamme sur « Elle m’a brisé le cœur » qui est joué sur le rythme endiablé de « Shake my money maker ». On se calme un peu ave « Trouble in mind » interprété moitié en français et moitié en anglais. Le train du Blues va passer à Ampuis avec ce Blues traditionnel « Locomotiv Blues », Nadine est bien sur les rails avec son washboard et Angelo ne démérite pas sur le coup en distillant une rythmique d’enfer. « Don’t ask me » est une chanson écrite en anglais et qui présente des parents confrontés au premier chagrin d’amour de leur progéniture, du vécu… le Dobro single et pleure sur la voix bien assise de Nadine. « Louisiana Blues » nous fait faire un petit tour dans les Bayous, tout en longeant le Mississippi et présenter leur dernier titre « J’suis parti vers le Sud » ce qui ne sera pas du gout du public qui veut prolonger ce moment très agréable passer en leur compagnie.

Ils reviendront mettre le coup de grâce avec un vieux Boogie des familles « Blues du Delta » et termineront avec un émouvant et dynamique « Bye, Bye » en guise d’au revoir. Les Honky Donk m’ont ravi, tout comme le public, par leur complicité et leur complémentarité, au service d’une très grande tenue musicale et une variété de chant en français et en anglais qui se mélange bien. Nous entendrons certainement beaucoup parler de ce duo dans les années qui viennent, et n’hésitez pas à aller les voir en concert si vous en avez l’occasion.


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Lenny LAFARGUE
en concert le 27 Février 2011

9 novembre 2012 -  dans le carnet de Blues 42
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Ambiance louisianaise garantie sous la houlette de Lenny Lafargue qui présentait son dernier CD "Je ne pense qu’à ça", enregistré avec la complicité des Moustiques et de l’accordéoniste Pascal Rosiak.


Il est des rencontres qui se révèlent parfois productives comme en témoigne le « bœuf » qui se déroula en fin de soirée lors de la venue de Lenny Lafargue et Les Moustiques à Ampuis (69) en Juin 2010. A cette occasion, Lenny Lafargue invita l’accordéoniste Pascal Rosiak, entre autres musiciens, à le rejoindre sur scène. Il en découla quelques titres aux accents zydeco fortement prononcés. Il n’en fallu pas plus pour que Lenny Lafargue invite Pascal Rosiak à jouer un titre sur son dernier CD enregistré en Août 2010 et dont le lancement se faisait ce week-end des 26 et 27 Février 2011 dans le club de l’ami Black Jack. Que ce soit le samedi en soirée ou le dimanche en matinée, Au « Mi » Lieu du Blues affichait complet pour les retrouvailles entre ces deux artistes.

La première partie de ce set nous permit d’entendre l’intégralité de ce nouveau CD « Je ne pense qu’à ça » (VMusic – 2011). Ca démarre fort avec une ligne de basse prononcée sur cette première composition de Lenny Lafargue « Je ne pense qu’à ça » qui donne son titre à l’album. La section rythmique a les crocs. Ils en veulent les Moustiques avec un Aurélien Gody (basse) au calme olympien mais avec un gros son alors que son compère Julien Bigey se démène comme un beau diable derrière ses fûts. La guitare de Lenny est fluide et sa voix, parfaitement en place, nous délivre un texte idéalement écrit en français mais dans la plus pure tradition blues. Le temps d’une anecdote sur Memphis Slim qui inspira à Lenny le titre suivant « Le Boogaloo », un boogie très dansant, puis le trio enchaîne sur « Quidam Rock » avant de nous plonger dans l’ambiance moite du bayou avec « A ras du sol », étouffant, sur lequel la voix se fait plus grave et chaude. Excellent solo de guitare auquel répond l’harmonica (sur rack) d’un Lenny très inspiré.



S’ensuit un shuffle, « Combien de temps », avant que Pascal Rosiak et son accordéon chromatique bluesy rejoignent le groupe sur scène pour « Les flammes de l’enfer », titre qui porte bien son nom puisqu’il met le feu parmi le public. Un morceau très enlevé qui sonne dans une pure veine zydeco, très dansante … ambiance assurée d’autant que le solo d’accordéon de Pascal Rosiak répond avec fougue à celui de Lenny tout aussi efficace. Ces quatre musiciens ont plaisir à jouer ensemble et Pascal Rosiak les accompagnera sur les titres suivants accentuant l’ambiance louisianaise de ce set extrêmement dynamique. Se succèdent « A quelle sauce on sera mangé », « Adieu chérie adieu » (très bon slow blues) et « Le blues du dimanche », sans oublier « King of the bayou ».

… et les spectateurs de se ruer sur ce nouveau CD disponible à la vente en avant-première lors de la pause. Avec une telle performance, la promotion s’en trouvait parfaitement assurée. « Le blues frappe à ma porte » dès la reprise … l’un des meilleurs titres du dernier album de Lenny Lafargue « Intemporel » (VMusic - 2007) duquel est également extrait le morceau suivant « Le boulanger » inspiré du « I’m Your Breadmaker » de Slim Harpo.

L’ambiance ne retombe pas et on « Laisse le bon temps rouler » en hommage à Clifton Chenier. « La porte de derrière », un grand classique suivi d’un blues lent « Des jours et des nuits » ( ?) de toute beauté sur lequel Pascal Rosiak nous gratifie d’un superbe solo bluesy à souhait. Fin de set sur une rythmique d’enfer à la Bo Diddley pour un dernier titre dans lequel se mêlent le roi des abeilles et la fièvre du marais. Quel groove et quelle démonstration de la part d’un Lenny Lafargue très en verve tout au long de cette prestation.



Pour le rappel, il invite la guitariste Sophie Malbec à rejoindre les musiciens pour une nouvelle version de « Laisse le bon temps rouler », suivie d’un mambo fort plaisant. Lenny était bien le Roi du Bayou le temps de ce week-end Au « Mi » Lieu du Blues.


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Hervé KRIEF Trio
en concert le 12 Mars 2011

9 novembre 2012 -  dans le carnet de Blues 42
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Une soirée présentée en deux partie par le chanteur-guitariste Hervé Krief mettant l’accent sur l’évolution du blues depuis l’esclavage jusqu’aux guitares héros actuels.


Un court documentaire sur les conditions de travail des esclaves ouvrait la soirée, les musiciens entrant sur scène en accompagnant un "slave song", dernière séquence du film - une façon originale de débuter ce concert. Par ces chants de travail, Hervé Krief aborde ainsi les origines du blues et nous retiendrons plus particulièrement une belle version de "Cotton Fields", chant folklorique popularisé par Leadbelly.

Cette prestation du Hervé Krief Trio aborde par la suite de façon chronologique l’évolution du blues, nous permettant de reconnaître au passage quelques titres comme "Motherless Children" de Blind Lemon Johnson, "Nobody Knows You" de Bessie Smith ou "Dust My Broom" de l’incontournable Robert Johnson. L’électrification du blues est surtout placée sous le signe du Chicago blues avec Muddy Waters et Howlin’ Wolf ("Little Red Rooster") mais on peut ne pas être forcément d’accord avec l’interprétation du "Boom Boom" de John Lee Hooker (installé à Détroit) entre ces deux grands du Chicago blues. La vulgarisation de l’histoire du blues peut entraîner vers des raccourcis parfois peu orthodoxes. Nouvel exemple avec "Hoochie Coochie Man" de Muddy Waters qui est interprété dans le chapitre consacré à l’avènement du rock’n roll après le "That’s All Right (Mama)" d’Arthur Crudup. Mais tout cela peut se discuter.

On sent par contre Hervé Krief beaucoup plus à l’aise, surtout musicalement, avec le chapitre concernant le British Blues Boom. Nul doute que ses inspirations premières viennent de ce genre musical illustré ici par des titres comme "Sunshine Of Your Love" ou "Vodoo Chile" en hommage respectivement à ces guitares héros que sont Eric Clapton (avec Cream) et Jimi Hendrix. Si la culture musicale d’Hervé Krief est bien le blues, il n’en va pas de même pour sa section rythmique, assez empruntée, même si le jeu de basse de Rubens Santana peu paraître original bien qu’en décalage avec l’esprit des morceaux interprétés.

Le court reportage filmé présentant des guitares héros ne s’imposait pas après la pause et la brève partie concert qui s’ensuivit sembla fort appréciée du public.


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1ère Nuit Blues de Sainte Colombe
le 19 Mars 2011

9 novembre 2012 -  dans le carnet de Blues 42
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A l’instigation de la Black Jack Blues Association et de son président Jacques Garcia, en partenariat avec la municipalité de Sainte-Colombe (69), la grande salle de la Verrière des Cordeliers accueillait sa première « Nuit Blues ».


Sophie MALBEC Blues Band

C’est devant 300 spectateurs environ que le Sophie Malbec Blues Band monta sur scène pour chauffer l’ambiance durant les 45 minutes de cette première partie de soirée, entamant ce concert par « G Blues », une composition personnelle récente qui fut une très bonne surprise. Basée sur Lyon (69), la formation de la chanteuse-guitariste Sophie Malbec n’eut aucun mal à s’attirer les bonnes grâces d’un public connaisseur qui s’enthousiasme régulièrement à chacune de ses apparitions sur les scènes de Rhône-Alpes.

La voix grave et puissante de Sophie, ainsi que son jeu de guitare électrique incisif sont très appréciés des amateurs de blues locaux et ce ne fut donc pas une surprise d’entendre les salves d’applaudissements ponctuer chaque solo de guitare. Quelques standards comme « It Hurts Me Too » ou « Standing At The Crossroads », des reprises moins connues (« You Got Me Runnin’ »), l’ensemble tourne rond avec David Paquet (de Mellow Blues duo) et son jeu inspiré à l’harmonica, mais quelque peu timide et en retrait ce soir.

Peut-être était-ce aussi la pression de jouer en première partie d’Otis Grand, mais Sophie Malbec sembla moins détendue qu’à son habitude, manquant d’un peu de souplesse tant dans la voix que dans le jeu de guitare et ayant quelques difficultés à se libérer pour n’atteindre finalement son meilleur rendement que dans la seconde moitié de sa prestation plus acoustique qu’électrique sur des reprises de « Midnight Special » ou « Nobody Knows ». Une nouvelle compo, acoustique celle-ci, intitulée « By The Way », pour le plaisir de tous et le Sophie Malbec Blues Band terminait par un « Hound Dog » électrique bien balancé.

Que dire de la section rythmique ? Elle assura tant avec Pham Trong Hieu à la batterie qu’avec Pierre Gibbe à la basse et le moins qu’on puisse dire, c’est que ce fut délicat pour lui sachant qu’il cassa une corde sur « Hoochie Coochie Man » en tout début de set. Son jeu fut donc assez en retrait contrairement à son habitude.



« Suzie Q » en rappel devait clore cette bonne prestation d’ensemble qui avait réussi son pari, à savoir chauffer un public venu applaudir l’un des grands du blues, Monsieur Otis Grand.

Otis GRAND & The Big Blues Band

Le temps d’un changement de cordes pour la basse de Pierre Gibbe qui affichait sérénité et décontraction (insouciance des 18 ans) avant de jouer ses premières mesures au sein du Big Blues Band d’Otis Grand et l’ami Black Jack, en maître de cérémonie, portant tee-shirt en hommage à Big Jack Johnson récemment disparu, présentait la vedette de la soirée, trop rare sur les scènes françaises ces dernières années, le talentueux Otis Grand.

La section de cuivres composées des fidèles complices que sont Mike Peake (trompette) et Barrie Martin (sax ténor) attaqua bille en tête sur ce premier morceau d’échauffement sous la direction du guitariste-chanteur norvégien Anders Westhagen, dont le fils, Andreas Westhagen (19 ans) officiait derrière les fûts. Section rythmique très jeune donc, Pierre Gibbe tenant la basse, mais pétrie de talent et d’énergie à revendre.

L’italien Eric Ranzoni aux claviers complétait cette formation cosmopolite. L’entrée d’Otis Grand fut saluée comme il se doit par une salve d’applaudissement lors du second morceau. Le maître n’a rien perdu de son art, son feeling est intact et en géant débonnaire, il permit à chacun de ses musiciens d’exprimer leur talent.



Les morceaux se succédèrent dans une ambiance détendue où la plaisanterie était de mise. Aucun temps mort, tant Otis Grand est généreux dans l’effort. Seuls quelques blues lents permettaient de respirer un peu et ce fut un régal que d’écouter le jeu inventif d’Otis Grand tant sur sa Gibson que sur sa Fender. Anders Westhagen, relativement sobre dans son phraser, n’hésit pas à prendre un solo à la demande de son leader et le jeu alerte du pianiste Eric Ranzoni renforça la dynamique du groupe.



Le répertoire est varié et déjà assez ancien puisque le dernier CD d’Otis Grand, « Hipster Blues », remonte à 2007, et on se souvient encore du succès de « Perfume & Grime » une dizaine d’années auparavant. De nombreux instrumentaux alternèrent avec quelques titres chantés bien que le chant ne soit pas la spécialité d’Otis Grand, ni d’Anders Westhagen, au demeurant honnêtes dans leur registre vocal respectif – Anders prenant néanmoins à son compte avec succès le « All Your Love » d’Otis Rush dans un style très british blues.

D’aucun regretterons peut-être la période durant laquelle Otis se produisait régulièrement en compagnie du chanteur Jimmy Thomas, mais ne boudons pas notre plaisir car ce concert fut d’une incontestable qualité.

Le temps d’un jump blues et ce fut Barrie Martin au sax qui se mit en valeur dans un duel amical avec son boss.

Très paternel, Otis incita Pierre Gibbe à nous gratifier d’un solo de basse et ne tarissait pas d’éloges à l’égard de cette jeune génération que représentait également Andreas Westhagen à la batterie.

Une standing ovation salua la fin de cette prestation et ce fut avec cette courtoisie qui le caractérise que Monsieur Otis Grand invita Sophie Malbec sur scène pour un « mini-bœuf », le temps de deux titres pour un rappel mérité.

Otis Grand porte bien son nom … un grand guitariste doublé d’un homme profondément généreux. Quel talent ! Merci à toute l’équipe de bénévoles de la Black Jack Blues Association et à la municipalité de Ste-Colombe pour nous avoir offert une si belle soirée.

Excellente ambiance parmi les membres de la Black Jack Blues Association, habitués du club Au "Mi" Lieu du Blues.

Masterclass d’Otis Grand et exposition

A noter que le lendemain, une masterclass dirigée par Otis Grand accueillait des stagiaires venus apprendre quelques uns des secrets de ce maître de la six cordes et acquérir quelques rudiments de cette philosophie que dispense l’artiste sur scène de façon si bienveillante.

Les Nuits Blues de Ste-Colombe, ce fut également une exposition de peintures, de dessins et de sculptures sur le thème du blues et plus largement de la négritude dans la salle d’exposition de la Verrière des Cordeliers du 14 au 20 Mars.

Etaient regroupées dans ce lieu des œuvres de Daniel Barthélémy, David Chassaing (Patxeco), Henri Collet, Olivier Perriolat, Jorge Ramirez et Jean-Philippe Porcherot.

L’animation musicale lors du vernissage fut confiée au duo Pascal Rosiak (accordéon, chant) – Michel Rullière (batterie) pour un court set aux influences louisianaises.


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8 novembre 2012 -  dans le carnet de John Doe
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pas de compte-rendu disponible pour cet événement.


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Soirée louisianaise à Sainte Colombe (69) - 8 Septembre 201

16 septembre 2012 -  dans le carnet de Blues 42
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Beaucoup d’émotion à l’occasion de cette soirée coïncidant avec le départ d’Anne-Marie et Black Jack vers de nouveaux horizons musicaux en Centre France.


Sur scène, chacun rendit, à sa façon, hommage à Anne-Marie et Jacques pour les trois années exceptionnelles qu’ils nous ont fait vivre au sein de la Black Jack Blues Association et lors des concerts programmés dans notre juke-joint favori Au "Mi" Lieu du Blues à Ampuis (69).
Aucune nostalgie car l’heure était à la fête lors de cette soirée louisianaise au cours de laquelle se succédèrent différents styles musicaux, à savoir Blues avec Les Potes du Boeuf, puis Grand Master Blues accompagné de Pascal Rosiak à l’accordéon. Dans un style Cajun "old-time", Roger Morand Cajun Band prenait le relais avant de conclure la soirée dans une ambiance Zydeco avec BandZydeco.
La Verrière des Cordeliers à Sainte Colombe (69) affichait donc complet pour cette soirée dansante aux couleurs de la Louisiane avec 200 repas préparés par le chef Jean-Michel Duville. Un succès de plus pour l’équipe du président Black Jack !


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Dernier évènement Au "Mi" Lieu du Blues

22 août 2012 - Dernier ajout 24 août 2012  -  dans le carnet de Blues 42
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Après un ultime concert le dimanche 24 Juin (Pascal Rosiak et le Gang du Bayou), les adhérents présents terminèrent la saison 2011-2012 autour d’un traditionnel apéritif de clôture offert par la Black Jack Blues Association.


Chacun se reconnaîtra sur les photos illustrant cette publication pour laquelle tout texte descriptif de cette ambiance conviviale entre amateurs de blues semble superflu.


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Pascal ROSIAK et le Gang du Bayou en concert le 23 Juin 2012

2 août 2012 -  dans le carnet de Blues 42
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Ambiance louisianaise pour ce dernier concert à Ampuis - Au "Mi" Lieu du Blues, avec l’accordéoniste Pascal Rosiak accompagné par son Gang du Bayou. Feu d’artifice final aux accents zydeco après trois années d’intense activité au service du blues !


Une fois n’est pas coutume, le juke joint de notre ami Black Jack avait un parfum de Louisiane et vibra au son de l’accordéon chromatique de Pascal Rosiak accompagné par son Gang du Bayou.

Si nous avions déjà entendu Pascal Rosiak et apprécié ses qualités en accompagnateur de Lenny Lafargue ou de Benoit Blue Boy en ce même lieu, c’était cependant la première fois qu’il se produisait ici en leader avec son groupe attitré.

Michel Rullière à la batterie et Jean-Luc Brunel à la contrebasse assurent le tempo d’un répertoire reprenant quelques traditionnels louisianais auxquels s’ajoutent quelques compositions personnelles de Pascal Rosiak comme le très dansant "Viens danser Zydeco" ou le dynamique "Travailler plus". Les textes sont le plus souvent chantés en français et montrent un certain intérêt dans l’écriture ("Zy dégradation", "Jour de lessive", ...). La voix de Pascal Rosiak, aux inflexions caractéristiques, s’adapte relativement bien à ce répertoire même si ce n’est pas la qualité majeure du musicien. Le jeu d’accordéon est enlevé, très festif, respirant le blues sur chaque solo pris par Pascal Rosiak et soutenu par la guitare de Marc Sarkissian, souvent très (trop diront certains) démonstratif.

L’ensemble a une pêche d’enfer et incite à la danse. A noter une très bonne version du "Rockin’accordion" de Lynn August, l’une des influences majeures de Pascal Rosiak. Le groupe communie avec son public qui participe activement au succès de cette soirée en laissant le bon temps rouler.

Après trois années riches en évènements musicaux de qualité au sein de sa structure associative, le "Mi" Lieu du Blues ferme ses portes sur une note festive, feu d’artifice d’émotions (hommage à Jacques et Anne-Marie en fin de set) qui laissera bien des regrets dans le coeur des adhérents, public fidèle s’il en est.


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BLACKBERRY & Mr. BOO-HOO en concert le 3 Juin 2012

19 juin 2012 - Dernier ajout 2 août 2012  -  dans le carnet de Blues 42
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Débordant d’énergie et d’efficacité, Blackberry et Mr. Boo-Hoo firent l’unanimité quant à la qualité de leur prestation musicale basée sur une rythmique "d’enfer".


Tout repose sur le rythme insufflé par le martellement cadencé des pieds de nos deux compères sur leurs petites estrades individuelles bricolées par leurs soins dans différentes essences d’arbres avec ajout de contreplaqué et d’une chaîne sur l’une d’entre elles. Chacun frappe son rythme d’une façon différente et précise donnant à l’ensemble une formidable énergie et un son très "roots" remplaçant avantageusement la batterie dans le cas présent. Quelle condition physique !

Ces bases étant posées, le jeu de guitare de Blackberry peut se développer souvent dans un style percussif et rageur. Guitare électro-acoustique pour la 1ère moitié du set accompagnée par l’harmonica de Mr. Boo-Hoo dans un répertoire aux fortes influences louisianaises. Les deux musiciens se relayent au chant même si Mr. Boo-Hoo semble plus à l’aise dans ce domaine.

La seconde moitié de set se révèle plus électrique avec harmo amplifié et guitare électrique plus cinglante. L’accent sur les percussions reste toujours de mise et propulse l’ensemble dans des boogies débridés, entraînant le public dans cette transe musicale.

D’une efficacité redoutable, le duo est ovationné à juste titre en fin de concert après un dernier rappel suivant une performance chantée ne s’appuyant que sur les percussions. Des concerts de cette nature, on en redemande !


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2ème Nuit Blues de Sainte Colombe (69)
17 Mars 2012

30 mai 2012 -  dans le carnet de Blues 42
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Pour sa seconde Nuit Blues, la Verrière des Cordeliers à Sainte Colombe (69) accueillait le jeune groupe français COTTON BELLY’S en première partie et l’américain Terry "Harmonica" BEAN en tête d’affiche.


Plus de 200 spectateurs assistèrent à la 2ème édition des Nuits Blues de Sainte Colombe (69) dans le cadre accueillant de la Verrière des Cordeliers.

Pour ceux qui ne connaissaient pas encore les Cotton Belly’s, ce fut une réelle bonne surprise que d’assister à leur prestation folk blues en première partie de soirée.
Ce jeune groupe francilien confirme encore un peu plus à chacun de ses concerts tout le bien qui le caractérise dont le talent et la fougue de ses musiciens, objets d’une réputation grandissante depuis quelques années et en particulier depuis la sortie d’un premier CD, "Cotton Belly’s" en 2009, unanimement salué par la critique. Un vent de fraîcheur, d’insouciance, voire de désinvolture au sein d’une scène blues hexagonale quelque peu sclérosé dans ses codes et ses schémas par trop classiques jusqu’à l’ennui.
L’art de la composition, essentiellement chez le duo Malek-Perraut, est la pierre angulaire de l’édifice dont l’assise semble fortement ancrée dans un folk blues auquel se mêlent des réminiscences traditionnelles irlandaises sur certains titres. Ces influences se retrouvent également dans la façon d’arranger et d’interpréter certaines reprises dont la superbe intro de "St-James Infirmary".
Sous l’impulsion de Yann Malek (chant et harmonica), les Cotton Belly’s nous proposent leur interprétation toute personnelle d’un blues parfois partiellement inspiré de traditions musicales européennes mixées aux racines afro-américaines.
Le duo de guitaristes très complémentaires Jérôme Perraut - Michel Descamps s’appuie sur une section rythmique efficace emmenée par Romain Pamart à la batterie, parfaitement secondé par la basse de Christophe Etienne.
Lors de la pause, le public s’arracha littéralement les CD’s du groupe, preuve s’il en est du succès rencontré.

L’entracte fut aussi l’occasion d’effectuer le tirage de la tombola permettant à l’heureuse élue de gagner la guitare électrique Washburn dédicacée par les musiciens du groupe Homemade Jamz Blues Band (Tupelo, Mississippi, USA).

Terry "Harmonica" Bean, en seconde partie de soirée, était présenté comme tête d’affiche de cette seconde Nuit Blues de Sainte Colombe.
Fort du succès rencontré lors de sa première tournée dans l’hexagone au printemps 2011, Terry "Harmonica" Bean revenait en France avec pour objectif la promotion de son dernier CD "Rock This House Tonight" (Live at Right Coast) enregistré avec son band habituel The Cornlickers en novembre 2010 et distribué depuis août 2011.
Accompagné sur cette nouvelle tournée française par Mike Greene à la guitare et la paire Fred Jouglas (basse) - Simon "Shuffle" Boyer (batterie) pour la rythmique, Terry "Harmonica" Bean délivra comme à l’accoutumé un set généreux dans son style si caractéristique de North Mississippi Hill Country Blues, hypnotique à souhait et au groove irrésistible.
Blues mi-chanté, mi-parlé d’une voix puissante sur fond de guitare lancinant ponctué de courts soli ou de phrases d’harmonica souvent stridentes, telle est la recette de Terry "Harmonica" Bean, natif de Pontotoc, Ms, USA, pour faire danser son fidèle public des juke-joints du Mississippi. Jamais tout à fait le même texte, jamais tout à fait la même musique (pas de set list), seulement une trame sur laquelle tout est question de feeling, Terry pourrait jouer ainsi pendant des heures et vous conter ses anecdotes familiales.
Un blues authentique, patrimoine culturel du Mississippi, dont le seul objectif est de prendre du bon temps entre ami(e)s.
Difficile dans ces conditions pour les musiciens qui l’accompagnent de tirer leur épingle du jeu. Ils s’en sortirent pourtant très honorablement avec un Mike Greene très concentré qui nous gratifia de quelques interventions guitaristiques de qualité, même si son jeu sembla plus rigide que celui de son leader. Quant à la section rythmique dont les qualités individuelles ne sont plus à démontrer, elle se montra particulièrement attentive au jeu de guitare de Terry Bean donnant ainsi l’impression de plus suivre ce dernier que de construire les fondements de sa musique. Les trois accompagnateurs se sentirent visiblement plus libérés lorsque Terry Bean ne se consacra qu’à l’harmonica en seconde partie de set.
Le public, conquis par le naturel de cette musique, son côté "roots", plébiscita les musiciens pour un long rappel et ovationna Terry "Harmonica" Bean pour sa prestation.


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Rolf LOTT
en concert le 1er Avril 2012

30 mai 2012 -  dans le carnet de Blues 42
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Fréquentant depuis plus de 30 ans la scène blues hexagonale, l’allemand Rolf LOTT, résidant en France, offre un set bien rodé avec la complicité de Guy VASSEUR, son batteur attitré.


Par son jeu de guitare précis et sa voix chaude et forte, Rolf Lott séduit le public venu l’entendre à Ampuis (69), Au "Mi" Lieu du Blues, pour la première fois dans la majorité des cas.
Jouant indifféremment de la guitare acoustique ou de la guitare électrique, maîtrisant parfaitement la technique du bottleneck, Rolf Lott égrène les titres le plus souvent sur un tempo médium parfaitement soutenu par le jeu souple de son compère Guy Vasseur à la batterie comme au frottoir.
Les spectateurs sont invités à participer sur quelques morceaux et adhèrent d’emblée à la démarche de l’artiste, le tout dans une ambiance bon enfant.
L’harmoniciste Fred Brousse, de passage à Ampuis, est convié par le duo à se joindre à la fête sur trois titres.
Un set fort plaisant dans son ensemble dont le mérite revient aux deux artistes qui surent parfaitement doser leur prestation afin de laisser le bon temps rouler. Merci messieurs !


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BOOGIE RAMBLERS
en concert le 26 Février 2012

30 mai 2012 -  dans le carnet de Blues 42
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Une énergie débordante au service d’un boogie blues bien balancé, tous les ingrédients étaient présents pour faire de cette prestation des Boogie Ramblers l’un des temps forts de la saison Au "Mi" Lieu du Blues.


Très enrhumé et consommateur d’un nombre impressionnant de mouchoirs, il en aurait fallu cependant beaucoup plus pour abattre ce jour là un Yannick Dorel habité par le blues et leader incontesté des Boogie Ramblers.
Aussi à l’aise à la guitare acoustique qu’à la guitare électrique, son jeu parfois "slidé" s’impose d’emblée dans un répertoire de reprises bien choisies et de compos persos attrayantes que rehaussent les interventions très remarquées de l’harmonica de Jonathan Callet.
La paire rythmique sobre et efficace que forme le duo Bruno Follonier (contrebasse) - Jean-Pierre Athénol (batterie) se révèle l’assise idéale pour nos deux solistes.
Quant à la voix de Yannick Dorel, si elle a gagné en maturité depuis ses débuts avec les Yellow Dogs, elle apparait ce jour parfois légèrement voilée et discrètement nasillarde en raison de l’état grippal du Captain Shuffle.

Ne ménageant pas leur peine, Yannick et son groupe nous entraînent dans leur trip hookerien, véritable invitation à la danse. L’amateur du bon vieux Delta blues y trouve son compte tout autant que le fan de Chicago blues. _ L’ensemble montre du caractère et se révèle diablement excitant sur les boogies et autres shuffles à tempo rapide, mais peut tout aussi bien laisser transparaître une forte charge émotionnelle sur les trop rares blues lents comme cet excellent "Black Night".

Deux titres en rappel et une standing ovation pour conclure cette prestation enthousiasmante à laquelle il ne manque qu’un CD digne de ce nom pour prolonger le plaisir du moment.


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TEMOIGNAGES

2 mai 2012 - Dernier ajout 26 mai 2012  -  dans le carnet de Black Jack
1 commentaire(s)  -  commenter

Adhérents de l’association, vous avez réagi à la prochaine fermeture du club. Voici quelque uns de vos témoignages. Merci.


Bonjour Jacques et Anne Marie, les évènements font que vous devez partir de la région, vous m’avez fait découvrir ce blues que j’aime, avec le voyage Mississippi Blues que l’on peut toujours refaire, car que de bons moments passés ensemble , j’y ai connu des gens authentiques, simples et d’une gentillesse hors du commun. Ampuis me manquera, ses soirées de blues avec vous et les amis de la vallée du Gier , mais il ne faut pas avoir le blues, il reste encore de bonnes soirées à prendre ensemble, je tiens à vous remercier pour tout cela,,,,André, avec l’accent d’ici,,,,,,,,,à bientôt
André Agua Galan (St Chamond 42)

Quel dommage que vous partiez. Le Blues n’y perdra pas car je pense que tu relanceras j’en suis sûre sous de nouveaux cieux, un lieu et des événements dédiés au Blues. A bientôt avant votre départ j’espère.
Agnès Le BOOG (Vienne 38)

Bonjour Jack, Je viens de lire cette lettre annonçant la fin de l’activité du club. Avec regret mais je peux comprendre aussi ce que ça suppose comme engagement et disponibilité. Alors merci et félicitations.
Olivier Perriolat (Ampuis 69)

C’est avec tristesse que j’apprends cette nouvelle. Non seulement j’aime cet endroit pour sa convivialité, les personnes très sympas que nous pouvons rencontrer ou découvrir, mais aussi pour votre générosité, votre gentillesse, votre écoute et votre dévouement. J’espère simplement que vous reviendrez de temps en temps sur Ampuis et que j’aurai l’occasion de vous faire un petit coucou. La vie est remplie d’aléas et malheureusement parfois on est contraint de quitter des lieux qui nous sont chers et chargés de souvenirs. Quoi qu’il en soit, pour le moment on se revoit sous peu et j’aurai l’occasion de vous transmettre de vive voix toute ma considération pour vous deux.
Béatrice Betoule (Ampuis 69)

Bonjour les amis la vie va être triste sans vous, mais vous devez suivre votre chemin .MERCI pour toutes ces belles soirées que de beaux souvenirs et rencontres enrichissantes encore merci a bientôt pour les dernières amitiés
Jean-Paul Pichon (St Etienne 42)

OH ? NON... bon, je vais regretter votre" présence" pro et réconfortante dans mon quotidien de "programmation" a l’Oustau !... merci pour le "contacts" fournis notamment le dernier en date, si on peut rester en contact professionnel autour du blues ce serait bien..à bientôt
Laurent Alonso L’Oustau (Devesset 07)

Bonjour à vous, quel dommage qu’un endroit unique en France ferme ses portes ! Je garderai un excellent souvenir du concert de Mellow Blues Duo au Mi lieu du blues, super public, super accueil. Bonne chance à vous, et j’espère à bientôt...
Renaud Villet (Clermont-Ferrand 63)

Chers Jack et Anne marie, J’espère que vous allez tous les deux bien et que vous avez passé d’agréables moments aux Etats Unis. C’est avec beaucoup d’émotion que j’ai lu votre mail et je suis à la fois triste de savoir votre départ prochain et contente pour vous qui allez prendre un nouveau départ, pour une vie peut être encore meilleure. Je ne sais pas si je vous l’ai suffisamment dit et donc là c’est vraiment le bon moment : merci à vous deux pour votre générosité, votre gentillesse, votre optimisme, votre joie de vivre, votre passion pour le blues. Depuis trois ans vous nous permettez de vivre d’excellents moments, de nous retrouver dans un lieu unique où règne convivialité, amitié, échange et solidarité. Je me suis beaucoup attachée à vous deux, j’ai une grande estime et un profond respect pour vous et une chose est sûre c’est que vous allez beaucoup me manquer. J’espère que nous pourrons garder contact, nous croiser sur la route du blues au cours de festivals voir peut être même aux Etats Unis. Je vous souhaite beaucoup de bonheur et je ne manquerai pas votre soirée du 08 septembre. Je vous embrasse bien amicalement et merci à vous deux pour tous ces bons moments.
Angélique Langlois (L’Isle d’Abeau 38)

Bonsoir à tous les 2, Alors, là, moi qui étais ravie d’avoir (enfin) trouvé un endroit sympa où je pouvais apprécier de la bonne musique en toute quiétude dans un environnement agréable... En attendant de savourer les quelques "derniers" blues, je vous souhaite une bonne continuation dans votre nouvelle vie. Amicalement
Christiane (St Rambert d’Albon 26)

I don’t completely understand your message - but it sounds like sad news. Sending lots of love to you Jack and Marie...hope we see you soon. Please stay in touch with your friends here in Alabama.
Love Debbie Bond and Rick (Tuscaloosa/Alabama USA)

Jacques, Je suis désolé d’apprendre ce triste nouvelle ! vous étiez un peu de lumière dans un désert...... enfin, j’espère qu’on aura des occasions de se revoir ailleurs...... mes amitiés a toi et Anne Marie.....
Mike Greene (Valréas 84)

Are you do’in ? Pas trop moi....ben oui ça fout un coup au moral.....mais ainsi va la vie. T’as pas trouvé mieux pour nous faire avoir le Blues ? Sinon, c’est en faisant tomber une larme sur mon clavier (j’exagère à peine....la larme est pas tombé sur le clavier) ; que je vous remercie du fond du cœur (qui est un peu resté dans le Mississippi). Je rêvais d’un lieu comme le tien dans les environs et tu l’as fais tout près. Me suis bien éclaté dans les concerts avec un public très “bon enfant” et des zicos très cool. Et maintenant dans un torrent de larme.....merci d’avoir réalisé mon rêve....ces 3 semaines Louisianaise et Mississippiennes sont inoubliables. Je n’y pense pas tous les jours....j’y pense constamment. Tu dis “Nous restons bien entendu à la disposition des adhérents qui souhaiteront, soit avoir des informations pour découvrir le blues dans le sud des Etats Unis ou bien y être accompagnés.” On repart quand ?
Jacky Duport (St Chamond 42)

Bonsoir Jacques, J’ai reçu ton mail et je pense que, comme moi, beaucoup de gens sont tristes de savoir que ta petite famille et toi même allez quitter Ampuis. Ce “Mi” était une chose tellement ancrée dans les esprits que l’on a du mal à imaginer la fermeture de ce lieu devenu “mythique” du Blues. Dans la région le blues n’aura plus de “papa”..... Ca va faire un sacré vide ! Mais comme tu le dis...c’est la vie.... et puis s’il le faut pour le bien être de ta famille... alors c’est finalement bien...
Georges Malterre (St Etienne 42)

Bonsoir Anne-Marie et Jack, C’est avec beaucoup de peine et de déception que j’ai lu votre dernier mail, quel dommage mais je ne voudrais pas être égoïste et si vous avez pris cette décision, je pense que c’est mieux pour vous et je vous souhaite le meilleur et tout le bonheur possible. Je m’inscris pour le 12 mai, en attendant de savoir si tous les copains suivront. Je vous embrasse,
Dan Zirotti (Bourgoin Jallieu 38)

C’est avec une émotion certaine que j’ai donc appris la fermeture prochaine du Mi Lieu du Blues, liée à votre déménagement à l’automne. Cela a dû être pour vous une décision très difficile, à tous points de vue... Courage pour la suite ! Merci aussi pour ces deux soirées avec mon duo en février dernier.
ZU (Lyon 69)

Bonjour Jack, Désolée d’entendre ça, mais – bonne continuation à vous !!! Peter vous envoie ses salutations, Musicalement
Katerina Böhmova et Peter Nathanson (Paris 75)

Bonjour Jacques et Anne-marie, Une telle nouvelle avait besoin d’être un minimum digérée avant de réagir. Quel choc ! Bien sûr, après un peu de réflexion et sachant que de sérieux soucis familiaux vous avaient conduits à l’annulation de votre voyage au USA, on peut comprendre plus facilement la rapidité et la nécessité d’une décision aussi radicale. L’important est qu’elle vous permette d’avancer dans le bon sens. Vous allez laisser un immense vide derrière vous. Ma seule consolation est d’avoir eu la chance de vous rencontrer et de connaître le Milieu du Blues avant qu’il ne soit trop tard. Et cela a failli être le cas puisqu’il y a un an seulement que nous avons découvert l’existence de l’association. Ce que j’ai vécu depuis grâce à elle restera une des plus belles séquences de ma vie d’amateur de blues. J’aurai bien sûr l’occasion de vous le dire puisque tout cela ne s’achèvera vraiment qu’à l’automne. Mais en attendant je voulais que vous sachiez que, quelque soit notre énorme déception de vous voir partir, Martine et moi pensons d’abord à vous et vous souhaitons de retrouver la sérénité familiale que vous méritez l’un et l’autre. Amitiés
Jean-Claude & Martine Legros (Lyon 69)

Bonsoir, Yannick m’a envoyé un mail annonçant la fermeture du club et votre départ de la région. Notre passage à Ampuis reste un souvenir formidable tant musical qu’humain. Nous avons eu l’impression de jouer en famille et l’accueil qu’Anne-Marie et toi nous avez réservé y est pour beaucoup. Je vous souhaite à tous les deux une bonne installation dans la région que vous avez choisie et j’espère qu’un jour nos chemins se croiseront de nouveau. Amicalement à vous deux
Bruno Boogie Ramblers (Grenoble 38)

Salut Jacques, Arg !! Mauvaise nouvelle pour la dynamique du coin et mauvaise nouvelle pour les musiciens, les bons lieux disparaissent de la carte uns par uns... surtout que le lieu et l’association que vous avez monté sont uniques en leur genre, vraiment difficile de trouver mieux en termes d’atmosphère et d’accueil, car le but n’est pas de faire le "limonadier", mais bien de partager et découvrir. Je sais pas pour le public, mais nous en tout cas, on a jamais été accueillis comme vous l’avez fait, et pour jouer, ça change tout) ça m’a redonné envie de jouer de la gratte acoustique ! Le bonjour à Anne Marie à bientôt
Yannick Boogie Ramblers (Grenoble 38)

Hello Black Jack ! Je lis ton message en étant à Memphis...Je suis désolée d’apprendre tout ça. En tout cas, merci de votre accueil, j’ai passé un très bon moment chez vous. C’est triste de savoir que c’est bientôt fini, mais surtout j’espère que les soucis d’ordre personnels vont s’arranger... de mon côté, je me permet de prendre du bon temps dans le sud des Etats-Unis. J’ai d’ailleurs croisé Terry H Bean à Clarksdale qui m’a parlé de toi. Je vous souhaite bon courage et profitez des prochains concerts, j’espère à bientôt ! Amitiés,
Tia (Lille 59)

Chers Amis Nous voulons vous adresser à tous les deux un immense merci pour tout ce que vous avez entrepris et réalisés et aussi pour avoir créée une chaîne d’union que vous avez scellé entre les hommes et femmes musiciens et amateurs de Blues. Il faisait bon chez vous et vous nous manquez déjà. Jacques et Anne-Marie, nos sentiments pour vous et votre famille n’ont pas de "frontière" et nous souhaitons rester en relation avec vous dans le futur. Nous vous embrassons bien amicalement et encore MERCI Louis et Marie-Berthe (Vienne 38)

Bonjour les amis Nous avons appris la nouvelle et nous sommes surs que c’est pour la bonne cause, nous avons été très heureux de partager ces moments si exceptionnels avec tous vos amis et connaissances. Comme nous sommes loin nous n’avons pas pu venir souvent mais on ne vous oubliera pas. Je suis très intéressée par l’expo que vous allez monter sur le blues, surtout prévenez moi quand elle sera opérationnelle et les moyens de l’avoir pour une manifestation pour mon association. Nous ferons tout notre possible pour venir le 8 septembre. Notre maison à Troyes vous est toujours ouverte. Avec toutes nos amitiés. Philippe et Hélène Durand, Présidente France Louisiane Champagne (Troyes 10)


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BLUZ
en concert le 4 Février 2012

29 février 2012 - Dernier ajout 15 mars 2012  -  dans le carnet de Blues 42
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Zu et Harmonica Jones réunis pour la bonne cause sous la bannière du BLUZ, ça ne suffit pas vraiment pour convaincre un public de connaisseurs tant le manque d’originalité du répertoire proposé banalisa cette prestation.


Curieux cocktail que ce duo formé d’un guitariste-chanteur aux qualités vocales pourtant intéressantes associé à un harmoniciste assez terne et dont le fond de commerce revisite les standards du blues.

La liste des titres interprétés au cours de ce set inégal serait trop longue à énumérer ici. Notons simplement que "Key To The Highway" introduisit la prestation de façon plutôt flatteuse avant qu’on ne reconnaisse des titres comme "I’m A King Bee" ou "Rock Me Baby", ainsi que des reprises de Blind Boy Fuller ou de Ray Charles. Nous retiendrons une bonne interprétation de "Nobody Knows You ...". Après la pause, Bluz nous offrit une seconde moitié de set peu convaincante (excepté "The House Of Rising Sun"). Débutant sur "I Got A Woman", enchaînant avec "Route 66", puis des reprises de T.Bone Walker, de Robert Johnson ou de John Lee Hooker pour ne citer qu’eux, un "Before You Accuse Me" sans relief et les sempiternels "Sweet Home Chicago" et "Got My Mojo Working", on aura pratiquement fait le tour de ce que peut offrir ce duo.

En conclusion, un répertoire opportuniste d’une grande banalité nuisant quelque peu à la sincérité de la démarche d’un Bluz n’apparaissant pas au meilleur de sa forme.


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CINCINNATI SLIM
en concert le 15 Janvier 2012

6 février 2012 - Dernier ajout 8 février 2012  -  dans le carnet de Blues 42
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Originaire de Cincinnati, Ohio, USA, l’ex-leader du groupe Cincinnati Slim and The Headhunters se produit désormais en solo depuis 2009 dans l’hexagone.


Fort de son expérience américaine - il fit plusieurs fois la 1ère partie de B.B. King avec son groupe de "chasseurs de têtes" - Cincinnati Slim embrassa une carrière solo dès 2009, date de son arrivée en France où il réside actuellement.

Blues traditionnel, Chicago blues voire rock’n roll n’ont pas de secret pour cet artiste chevronné dont la voix puissante et le jeu de guitare précis sont les meilleurs atouts. Certes, son répertoire s’appuie essentiellement sur des reprises auxquelles s’ajoutent de trop rares compositions personnelles, mais le fait est que Cincinnati Slim sait captiver son auditoire.

S’exprimant fort bien en français entre chaque morceau, il met rapidement le public dans sa poche et enchaîne avec conviction un nombre impressionnant de titres, souvent courts, le tout sur un rythme d’enfer.

Musicalement, le set est rondement mené avec un jeu de guitare tendu accompagné du seul battement du pied gauche sur une stomp-box. Cincinnati Slim nous rappelle par ailleurs, le temps d’un titre, que l’harmonica n’a pas de secret pour lui.

Au final, une prestation efficace comme on aimerait souvent en entendre.


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Mathis HAUG
en concert le 17 Décembre 2011

6 février 2012 - Dernier ajout 8 février 2012  -  dans le carnet de Blues 42
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Surfant sur la vague du succès de son dernier CD "Playing My Dues" (2011), Mathis Haug se fait de plus en plus présent sur la scène blues hexagonale grâce à ses interprétations souvent atypiques et novatrices.


Si le répertoire de Mathis Haug est constitué majoritairement de reprises de standards, il a la particularité d’être interprété d’une façon sincère et très personnelle oscillant entre folk et blues résolument contemporain.

Après le succès de sa formation Mathis & The Mathematiks, le jeune artiste franco-allemand revisite avec originalité le genre et fait souffler un vent de fraîcheur sur le paysage musical actuel.

Son secret, outre quelques compositions ciselées (dont une très jolie ballade), ce sont ses adaptations brutes, au dépouillement travaillé qui lui permettent de se faire remarquer. Chaque note fait mouche tant Mathias Haug est tout entier habité par le blues dont il s’approprie les histoires avec talent et ferveur lorsqu’il se produit sur scène.

Surprenant au premier abord, son jeu percussif et souvent slidé, associé à un chant parfois écorché, peut dérouter les inconditionnels de folk-blues traditionnel, mais l’ambiance dégagée par les prestations de Mathis Haug ne peuvent laisser personne insensible.

C’est puissant, dévastateur, paré d’une forte charge émotionnelle et d’une rare intensité.


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BENOÎT BLUE BOY & Stan NOUBARD PACHA en concert le 4 Décembre 2011

6 février 2012 - Dernier ajout 8 février 2012  -  dans le carnet de Blues 42
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Formule toute autant inédite qu’originale, Benoît Blue Boy et Stan Noubard Pacha proposèrent une version duo sur un répertoire blues "traditionnel" et invitèrent l’accordéoniste Pascal Rosiak sur les titres à consonance plus louisianaise. Ambiance festive garantie !


Le chanteur-harmoniciste Benoît Blue Boy, véritable légende vivante du blues français, se présenta chez son ami Black Jack, Au "Mi" Lieu du Blues, en l’unique compagnie de son fidèle guitariste Stan Noubard Pacha, seul représentant des célèbres Tortilleurs habituellement présents aux côtés du maître.

Bien qu’excellent harmoniciste, le talent de Benoît Blue Boy réside avant tout dans la composition et l’interprétation de blues dans la langue de Molière. Il est l’un des rares bluesmen de l’hexagone (avec Patrick Verbeke et Lenny Lafargue) à composer en français dans l’esprit traditionnel de cette musique qui nous est chère. Son dernier CD "Funky Aloo" (2010) vous est d’ailleurs chaleureusement recommandé.

Stan Noubard Pacha, qu’on ne présente plus tant il est l’un des guitaristes français les plus recherchés et dont son talent n’a d’égal que sa gentillesse et sa simplicité, a pour sa part sorti en 2010 son tout premier album solo, composés exclusivement d’instrumentaux. "Ready To Go", encensé par la critique, se révèle être un petit bijou. L’association de ces deux leaders du blues en France ne pouvait qu’offrir une soirée de qualité. Débutant ce set avec un répertoire blues authentique, les deux musiciens surent créer un climat de confiance avec un public spontanément participatif.

L’ambiance devait monter d’un cran au niveau de son caractère festif lorsque Benoît Blue Boy et Stan Noubard Pacha invitèrent Pascal Rosiak et son accordéon chromatique à les rejoindre sur des morceaux interprétés dans une veine proche du style zydeco.

Les titres se succédèrent avec bonheur, chacun faisant preuve d’inspiration sous la houlette de Benoît dont l’harmonica bluesy à souhait fleurait bon le bayou. Faisant écho à la virtuosité de Stan, Pascal sut apporter cette touche louisianaise si caractéristique qui incite d’emblée à danser et à laisser le bon temps rouler.

Cette soirée se termina comme elle avait commencé, Benoît et Stan se retrouvant en duo pour quelques compositions blues plus traditionnels dont le désormais célèbre et très rock’n roll "Descendre au café", tiré du premier album de Benoît Blue Boy en ... 1979 !!!

Salves d’applaudissements méritées pour les trois musiciens qui surent apporter toute la chaleur de leurs personnalités respectives à un public très réceptif.


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DOCTOR PICK UP
en concert le 13 Novembre 2011

4 février 2012 - Dernier ajout 8 février 2012  -  dans le carnet de Blues 42
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Doctor Pick Up très apprécié par le public du "Mi" Lieu du Blues dans un répertoire traditionnel permettant à l’américain Bruce Stringkiller d’exprimer ses qualités de leader.


Si le répertoire du trio Doctor Pick Up offre peu d’originalité quant au choix des reprises proposées, il n’en est pas moins vrai que le groupe est convaincant à l’image de son leader Bruce Stringkiller dont le jeu de guitare fut très apprécié par les adhérents de la Black Jack Blues Association.

Parfaitement soutenu par le tandem rythmique constitué de Zahir Aribi à la basse et surtout de l’excellent Dany "Dynamite" Perrin à la batterie (quelle générosité !), Bruce Stringkiller, malgré des qualités vocales modestes, sut imposer son blues aux accents rock’n roll à un public qui ne demandait qu’à s’enflammer.

A noter que Zahir Aribi délaissa la basse au profit de l’harmonica sur l’un des titres, s’acquittant fort bien de cette tâche.


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PANTRUCHE POULETTE & THE PICKLE PICKERS en concert le 23 Octobre 2011

4 février 2012 - Dernier ajout 8 février 2012  -  dans le carnet de Blues 42
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Original, le blues de Pantruche Poulette & The Pickle Pickers l’est à plus d’un titre à notre époque où prédomine en France un blues-rock formaté sans âme.


Dédé Machabée - alias Pantruche Poulette, chanteuse, assurant la rythmique au yukulélé, apparait comme la figure emblématique du groupe. Chantant dans un style inimitable de sa voix haut perchée, elle rappelle à son écoute les anciens enregistrements de blues swing des années 30.

Du swing, le trio n’en manque pas à l’image de Michaël à la guitare faisant preuve d’une grande virtuosité, très influencé qu’il semble être par le jazz manouche. Lawrence au piano se pose en parfait contrepoint et se révèle maître en matière de ragtime et de boogie.

Ca balance dans un répertoire de reprises essentiellement avec des titres relativement courts.

La prestation est dynamique et la qualité musicale ne souffre aucune discussion. Le public est sous le charme et en redemande.

A voir absolument !


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MEDECINE MEN
en concert le 1er Octobre 2011

4 février 2012 - Dernier ajout 8 février 2012  -  dans le carnet de Blues 42
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Inaugurant la saison 2011-2012 Au "Mi" Lieu du Blues, le trio MEDECINE MEN apporta la fraîcheur de son blues acoustique ciselé et sensible, riche en émotions.


Patchwork des répertoires respectifs de Mike Greene (guitare, mandoline, chant) et de Magic Buck (guitare, harmonica, chant), le set des Medecine Men captive son auditoire en associant reprises et compositions personnelles. Magic Buck et Mike Greene s’étaient déjà produits en solo au "Mi" Lieu du Blues mais le trio original et homogène qu’ils forment avec Jean-Louis Brazzi à la contrebasse se révèle fort intéressant, mêlant les diverses expériences respectives des trois complices.

Une prestation plaisante, non dénuée d’humour, s’apparentant à un "best off" des deux leaders de Medecine Men - remède à la grisaille musicale contemporaine qu’il est conseillée de prendre impérativement "en live" puisque aucune création discographique n’a encore immortalisé ces instants bienfaisants.


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2ème NUIT DU BLUES à AMPUIS (69), le 10 septembre 2011

4 février 2012 - Dernier ajout 8 février 2012  -  dans le carnet de Blues 42
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Affluence modeste pour cette seconde Nuit du Blues à Ampuis malgré un programme alléchant concocté par la Black Jack Blues Association, annonçant ainsi l’ouverture de la saison blues 2011-2012.


La salle des fêtes d’Ampuis accueillait sa seconde Nuit du Blues avec une affiche de qualité puisque devait se succéder respectivement le trio Jersey Julie et la formation Big Dez.

Si la prestation dynamique de Jersey Julie et son band tint toutes ses promesses, le gros son blues-rock de Big Dez ne fut pas du goût de tous, la salle se vidant petit à petit de son public face à cette avalanche de décibels.

JERSEY JULIE BAND

Parfaitement secondée par Olivier Mas à la guitare, la chanteuse-saxophoniste américaine Jersey Julie, qui avait déjà enthousiasmé quelques mois auparavant le public du juke-joint local Au "Mi" Lieu du Blues, assura avec brio un set haut en couleur avec une débauche d’énergie et une joie de vivre communicative.

Stéphane Blanc à la contrebasse, n’étant pas en reste, nous gratifia de quelques interventions bien senties, en parfaite adéquation avec le jeu de ses partenaires.

Le temps d’un titre, Jersey Julie descendit de scène pour faire participer le public, jouant du saxophone au milieu des danseurs. Un régal pour les amateurs du genre qui laissait augurer d’une soirée exceptionnelle.

BIG DEZ

Malheureusement, après la pause, l’ambiance retomba sensiblement tout au long du concert de Big Dez dont le blues-rock puissant ne réussit pas à convaincre l’auditoire.

Des musiciens semblant peu concernés et un son souvent beaucoup trop fort nuisant au confort acoustique et il n’en fallut pas plus au public pour déserter progressivement la salle.

Dommage car cette soirée prometteuse laissa un goût amer et un sentiment de frustration à toute l’équipe organisatrice.


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CADILLAC en concert le 19 Juin 2011

31 janvier 2012 - Dernier ajout 8 février 2012  -  dans le carnet de Blues 42
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Après un barbecue très apprécié, ce fut au tour des musiciens de Cadillac de divertir le public et de faire le "boeuf" avec Jeff Zima et Fred Jouglas.


Le groupe "maison" Cadillac, composé de Black Jack (harmonica), Gyslaine (chant), François (batterie), Didier (basse) et des deux Bruno (guitares), proposa un répertoire de reprises permettant à chacun des musiciens de s’exprimer devant le public du "Mi" Lieu du Blues.

En fin de set, un "boeuf" bien sympathique avec Fred Jouglas à la basse et Jeff Zima venu les rejoindre à la guitare, permit de terminer cette excellente saison 2010-2011 dans la joie et la bonne humeur.


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Barbecue de clôture Au "Mi" Lieu du Blues

31 janvier 2012 -  dans le carnet de Blues 42
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Avant la pause estivale et afin de clore la saison 2010-2011 sur une note gastronomique, les adhérents de la Black Jack Blues Association étaient conviés à un barbecue en compagnie de Jeff Zima et de ses musiciens.


Petit aperçu en images de cet instant de détente fort sympathique avant de terminer la soirée par la prestation de Cadillac, le groupe "maison", suivi d’un "boeuf" avec Jeff Zima et Fred Jouglas.


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Jeff ZIMA en concert le 19 Juin 2011

31 janvier 2012 - Dernier ajout 8 février 2012  -  dans le carnet de Blues 42
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Suite au désistement de 19th Street Red, c’est Jeff Zima qui revient animer le "Mi" Lieu du Blues pour clore la saison 2010-2011.


Toujours aussi gouailleur, l’américain de Gaillac imposa une nouvelle fois son blues exubérant dans un répertoire constitué de reprises et de quelques compositions personnelles (dont quelques titres en français).

Secondé par une section rythmique aussi discrète qu’efficace avec Didier Brassac à la batterie et l’éternel complice Fred Jouglas à la contrebasse (et basse), Jeff Zima fit une nouvelle fois la démonstration de son talent de showman dans un set généreux avant d’inviter l’ami Black Jack et son harmonica à rejoindre le band pour un ultime morceau.

Le jeu de guitare slidé et percussif de Jeff Zima donna à ce concert une dynamique dont lui seul a le secret.

La pause consacrée au barbecue célébrant la fin de saison fut la bienvenue dans cette ambiance détendue et conviviale.


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Philippe MENARD
en concert le 4 mai 2011

20 décembre 2011 -  dans le carnet de Blues 42
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Un "one man band" d’une rare énergie abordant les styles les plus variés avec une générosité sans égale.


Débutant par une version très personnelle de "See See Rider", Philippe Ménard choisit de jouer acoustique cette premiere partie de set durant lequel se succèdent, outre un instrumental dans le plus pur style ragtime, des reprises de Reverend Garry Davis, Howlin’ Wolf ou Big Bill Broonzy, entrecoupées de quelques traits d’humour créant une atmosphère détendue.

En véritable homme-orchestre, l’artiste démontre, si besoin était, tout son talent sur l’une de ses compos "I Smell A Rat", l’harmonica répondant parfaitement à la voix fortement râpeuse sur une rythmique guitare-batterie enlevée ponctuée d’un solo de guitare fort approprié. L’intensité monte d’un cran lorsque le répertoire s’électrifie juste avant la pause pour des hommages à Sean Costello et à Rory Gallagher.

Un blues acoustique de J.B. Lenoir dès la reprise suivi d’un rag de Blind Boy Fuller relancent la soirée, notre guitariste gaucher embrayant ensuite en mode électrique par une belle compo, "Shangaï Blues" tirée de l’excellent CD éponyme. Puis, tous les grands guitaristes ont droit de citer, de Hendrix à Robert Johnson en passant par Earl Hooker.

Clin d’oeil à Status Quo avec "Spining Wheel" version électro-acoustique avant une superbe reprise de "Louise" et un "Baby Please Don’t Go" survitaminé soutenu par un public enthousiaste qui ne mit pas longtemps à se déchaîner sur le titre suivant "Madison Blues".

Philippe Ménard ramène ramène le calme dans l’assistance grâce à un instrumental, "Pierre", une composition personnelle du style ballade irlandaise, introduisant parfaitement "When I Was A Cowboy" joué à la manière de Leadbelly.

Quelle générosité et quelle débauche d’énergie lors de cette soirée durant laquelle les styles les plus variés furent abordés avec un égal bonheur.

Pour les absents, il ne reste plus qu’à se procurer le CD live "Mémène part en live" (2010) pour avoir un aperçu du talent de Philippe Ménard en public et qui fait l’unanimité de la critique au sein de la presse spécialisée.


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Exposition
« COULEUR BLUES »

27 novembre 2011 -  dans le carnet de Weirdo
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Très belle exposition de peintures de Jean-Claude LEGROS qui nous donne à voir une série de portraits hauts en couleurs avec pour certains , une dimension onirique évoquant la vie ou le style de l’artiste représenté .


Je vous invite à aller sur le site de LEGROS : blues-attic , qui propose différentes biographies de bluesmen ,illustrées de dessins ou de peintures , une discographie des artistes , des vidéos et des liens .

Nous avons eu le plaisir , au vernissage , d’entendre de la part de Jean- Claude , des explications claires , détaillés , enthousiastes de son approche de la peinture et du blues , en bref de l’amour qu’il a pour cette musique.


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Exposition
« BLUES VARIATIONS »

27 novembre 2011 -  dans le carnet de Weirdo
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Participaient à l’exposition quatre peintres qui avaient déjà exposé au club : RAMIREZ , PAXECO , PORCHEROT et BARTHELEMY , plus deux nouveaux artistes , COLLET et PERRIOLAT .


L’association AZOTH s’était chargée de l’organisation et du vernissage de cette exposition à la Verrière des Cordeliers à Sainte-Colombe, lors des premières Nuits blues de Sainte-Colombe marquées par la venue d’Otis Grand en mars dernier.

Si les visiteurs furent peu nombreux pendant la semaine , le soir du concert , il y eut affluence ainsi qu’au vernissage , animé par Pascal ROZIACK ( chant et accordéon ) et Michel RULLIERE ( batterie ) à travers la musique cajun .

J’ai pu remarquer un approfondissement dans la technique et le travail hyperréaliste de PAXECO ( David Chassaing ) , travail qui lui permet de s’approcher au plus prés de la réalité de ses modèles et qui lui a valu un franc succés .

Les oeuvres de Jean-Philippe PORCHEROT témoignent de son indéniable savoir-faire dans la précision de sa technique pointilliste .Vous pouvez retrouver certaines de ses oeuvres sur son site : jeanphilippeporcherot.fr

Même plaisir à revoir les portraits de Jorge RAMIREZ aux couleurs éclatantes , traitées de maniére très personnelle , mais facilement reconnaissables .

J’ai été interrogé par la singularité des oeuvres d’Henri COLLET composées d’une multitude de personnages et de textes , qui expriment un questionnement appellent le spectateur à une réflexion personnelle . Ses sculptures ont également beaucoup attiré les regards par la force de leur expression .

L’OEuvre particulière de Olivier PERRIOLAT donnait une image plus libre et naive , voire singulière du blues .

Pour ma part , Daniel BARTHELEMY , entre l’expo « Weirdo in blue » et celle-ci , j’avais mis en place une série de toiles composées de gros plan , et axées sur la musique et en particulier le jeu de la guitare .

Belle exposition , bon public , merci à tous , au « MI » Lieu du Blues , à l’association AZOTH et à la ville de Sainte- Colombe , à refaire .


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Lancement
de la tombola 2011-2012

12 août 2011 - Dernier ajout 17 août 2011  -  dans le carnet de Black Jack
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Comme l’année dernière, lors de l’Ampuis Blues Festival du 10 septembre 2011 à la salle des Fêtes d’Ampuis (69), la Black Jack Blues Association lancera une grande tombola qui vous permettra de gagner une belle guitare Washburn dédicacée par les Homemade Jamz Blues Band de Tupelo (Mississippi).


Ryan Perry 19 ans (guitare, vocal), Kyle Perry 17 ans (basse) et Taya Perry 14 ans (batterie), représentent la nouvelle génération du Blues et ils ont marqué les esprits lors de leurs deux prestations au Cognac Blues Passions 2011. Déjà trois CD et de multiples récompenses, ils ont même le soutien de BB King qui croit beaucoup en eux. Ils se sont très gentiment prêtés au jeu de cette dédicace. Nous devrions les rencontrer à Tupelo, cet été lors de notre prochain voyage.

Pour revenir à la tombola, elle se déroulera du 10 septembre 2011 au 17 mars 2012. Les tickets seront vendus à 2€. Vous pouvez commander des tickets à l’unité ou par carnets de 20 tickets si vous voulez en faire profiter vos proches. Toutes les souches devront être rendues avant le 10 mars 2012.

Cette tombola-souscription avait rapporté 800€ l’année dernière, j’espère que nous ferons encore mieux cette année. Les sommes récoltées cette année seront affectées à la création d’une exposition sur le Blues dans le Mississippi. Merci d’avance pour votre soutien et votre implication.

Black Jack


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Robert JOHNSON
Birthday Tributes

12 août 2011 - Dernier ajout 17 août 2011  -  dans le carnet de Blues 42
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Annoncé comme un évènement national, cet hommage à Robert Johnson, « The King of the Delta Blues », organisé par la Black JackBlues Association sous la direction de son dynamique président Jacques « Black Jack » Garcia, rassembla de très nombreux passionnés dans la petite ville de Sainte Colombe (69), au sud de Lyon sur la rive droite du Rhône.


11h00 - Invités pour l’occasion, Steven Johnson (petit-fils de Robert Johnson) et son épouse Sheila Johnson, accompagnés par l’ethnomusicologue David Evans (Université de Memphis) furent accueillis de façon très protocolaire par la municipalité de Sainte Colombe avec remise de la médaille de la ville par monsieur le maire en présence de monsieur Mark Andrew Schapiro, consul des Etats Unis d’Amérique et de nombreuses personnalités.

Après les discours d’usage et la présentation du déroulement des festivités, l’ami Black Jack et quelques artistes présents offrirent au nom de l’association des œuvres originales pour la Fondation Robert Johnson (Crystal Springs, Mississippi) que gère Steven Johnson et ses frères.

Cette cérémonie se terminait par un vin d’honneur suivi d’un repas offert par la municipalité de Sainte Colombe.

14h30 - La conférence sur le thème « Vie et œuvre de Robert Johnson » attira près d’une centaine de participants. Après une courte présentation par Steven Johnson de ses liens familiaux avec Robert Johnson (son grand-père) et Claud Johnson (son père), le travail très documenté de David Evans permit de mettre en valeur et de mieux comprendre la personnalité de Robert Johnson à travers l’étude détaillée des chansons enregistrées par l’artiste lors des deux sessions de 1936 (San Antonio, Texas) et 1937 (Dallas, Texas). L’ethnomusicologue insista par ailleurs sur la thématique « Diable, croyances et magie noire » fréquemment abordée dans ces textes et qui contribue encore de nos jours à présenter à présenter cette icône du delta blues sous une image quelque peu « sulfureuse ». La traduction simultanée assurée par le guitariste-chanteur américain Mike Greene favorisa une participation active du public par un échange questions-réponses avec les intervenants.

20h30 - Cette soirée musicale se voulait le point d’orgue de ce week-end festif. Les spectateurs, venus en nombre, ne s’y trompèrent pas, ovationnant David Evans qui assurait la première partie dans un style folk blues très apprécié.

Jeu de guitare électro-acoustique excellent techniquement et voix parfaitement assurée, David Evans puisa son répertoire composé essentiellement de reprises dans son CD « Match Box Blues », mettant en valeur des titres comme « Candy Man » ou « Prison Bound Blues ».

Il fut rejoint sur scène par la mandoline de Mike Greene sur deux morceaux dont l’un soutenu par l’harmonica de Jorge Ramirez. Cette prestation se termina en solo par un « spiritual », composition personnelle de l’artiste.

Beaucoup d’émotion à l’issue de ce concert qui laissait place en seconde partie à une formation originale mise sur pied par Black Jack qui en avait confié la direction artistique au chanteur-guitariste Hassen Gamaz pour un hommage à l’œuvre de Robert Johnson.

Le concept Robert Johnson Birthday Tributes présentait donc sur scène, outre Hassen Gamaz, Vincent Bucher (harmonica, chant), Mike Greene (guitare, mandoline, chant), Tomek Dziano (guitares, chant), Christian Benard (piano, chant), Pascal Rosiak (accordéon), Fred Jouglas (contrebasse) et Stéphane Ranaldi (batterie). Du beau monde qui annonçait un set agréable proposant des standards de Robert Johnson parmi les 29 titres enregistrés par l’artiste et qui sont désormais références dans le monde du blues.

Chacun apporta sa pierre à l’édifice, faisant bénéficier le groupe de son talent individuel. L’exercice, difficile car chacun doit mettre son égo de côté, faillit bien déraper en raison du jeu par trop exubérant et suramplifié d’un Hassen Gamaz plaçant la barre techniquement assez haut mais étouffant quelque peu ses compères par sa volubilité. Seuls le charisme et l’autorité naturelle d’un Vincent Bucher, remarquable en tout point, sut maintenir la cohésion de l’ensemble.

Cette même formation accompagna en troisième partie de soirée Steven Johnson, excellent chanteur, dont la stature et la puissance vocale en imposèrent d’emblée à ses amis musiciens dun soir.

Tous se mirent humblement à son service et l’artiste, pour son premier concert en Europe, reçu les ovations d’un public enthousiaste. Une présence scénique associée à une bonne dose de bonne humeur, Steven Johnson, sans jamais se prendre réellement au sérieux, montra un plaisir évident à chanter sur cette scène de la Verrière des Cordeliers en si bonne compagnie les standards indémodables de son grand-père.

Ce vibrant hommage à Robert Johnson se termina en apothéose avec ce « Sweet Home Chicago » si maintes fois galvaudé qui retrouvait ici toute sa légitimité.

David Evans, Black Jack (harmonica) et Jorge Ramirez (harmonica) avaient rejoint sur scène pour ce final un Steven Johnson euphorique qui incita chacun des musiciens à se mettre en évidence par un petit solo.

Merci à tous les bénévoles qui contribuèrent à la réussite de cet évènement par leur accueil sympathique et leur disponibilité. Merci à la Black Jack Blues Association et à son président pour nous avoir concocté cet hommage original au King of the Delta Blues.


Ampuis (69) - 15 Mai 2011

Rendez-vous était pris pour le lendemain, dimanche après-midi, au juke-joint Au « Mi » Lieu du Blues à Ampuis (69), siège de l’association, pour quelques joutes musicales informelles entre les musiciens encore présents (Black Jack, Fred Jouglas, Christian Benard, Jorge Ramirez,…) avec la participation du duo Honky Donk, question de terminer dans la convivialité cette rencontre avec des personnalités aussi attachantes que Steven Johnson, son épouse Sheila Johnson (qui montra ici de réels talents de chanteuse) et David Evans lequel, rappelons le, est membre honnoraire de la Black Jack Blues Association.

A noter que des bouteilles de vin « Côtes du Rhône » de la cave Vidal-Fleury, étiquetées à l’effigie de Robert Johnson (d’après une peinture de Jorge Ramirez), furent proposées à la vente et qu’une visite de cette cave, partenaire de la manifestation, était programmée le dimanche matin.

Une bien belle initiative que ce week-end célébrant le 100ème anniversaire de la naissance de Robert Johnson, peut-être le seul de cette ampleur en Europe, à mettre à l’actif de la Black Jack Blues Association et de son président qui ne cesse de nous surprendre.


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CELEBRATION ROBERT JOHNSON BIRTHDAY à Ste Colombe

5 juin 2011 - Dernier ajout 11 août 2011  -  dans le carnet de Black Jack
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Les samedis 14 et dimanche 15 mai 2011, avec Anne Marie et les bénévoles qui ont œuvré pour la réussite de cet événement, nous voulions adresser nos sincères remerciements à toutes les personnes qui se sont engagées sur ce projet. C’était un projet ambitieux pour une petite association comme la notre, beaucoup de risques, de stress, de fatigue, mais au final une joie intense d’avoir réussi, et ce sera bien la seule chose qui restera dans nos mémoires.


Nos remerciements ne sont pas hiérarchisés, c’est simplement une liste dont l’ensemble des acteurs qui a permis la réussite de projet.

Merci à Steven et Sheila Johnson qui n’ont pas hésité, malgré un planning chargé cette année, à venir trois jours uniquement pour nous. Ils ont été ravis de leur voyage et nous allons envisager, à la demande de Steven, une collaboration dans la durée, entre sa Fondation et notre association.

Merci aux élus de la Ville de Sainte Colombe, qui ont mis à disposition la verrière des Cordeliers, organisés la réception et offerts le repas qui a suivi, à l’ensemble des musiciens et des organisateurs. Un remerciement particulier aux personnels affectés à cette salle, qui ont été constamment à notre disposition et à notre écoute, tout cela dans la bonne humeur et avec une vraie motivation.

Merci à Mark Andrew Schapiro, Consul des Etats-Unis à Lyon et à ses collaborateurs qui nous ont soutenus techniquement, financièrement et par leur présence pendant la célébration. Merci aux 4 peintres (David Chassaing, Jean Philippe Porcherot, Daniel Barthelemy et Jean Claude Legros) qui ont réalisé spécialement pour cette occasion une œuvre sur Robert Johnson, qu’ils ont offert à Steven Johnson pour sa Fondation. Ainsi qu’à Jorge Ramirez pour sa peinture qui a été utilisée pour le graphisme de l’étiquette. Je peux vous assurer que Steven Johnson a été très touché par le don de ces magnifiques productions.

Merci à tous les musiciens, (Mike Greene, Vincent Bucher, Tomek Dziano, Hassen Gamaz, Pascal Rosiak, Christian Benard, Fred Jouglas et Stéphane Ranaldi) qui eux aussi ont accepté de suite de participer à ce Robert Johnson Birthday Tributes, quand je les ai sollicité. Malgré peu de répétition, car ils venaient des quatre coins de France, ils nous ont proposé un excellent concert et très bien accompagné Steven Johnson, qui a été lui-même ravi. Il est prêt à revenir pour jouer avec eux. Merci à David Evans d’avoir animé avec Steven Johnson la conférence qui aura réuni 80 personnes, et à Mike Greene pour son excellent rôle d’interprète.

Merci à la Cave Vidal-Fleury, pour avoir éditer cette étiquette marquant l’événement et placer sur ce fameux Côtes de Rhône et aussi pour leur soutien à notre association et au Blues.

Merci au Député Maire de Vienne et au Maire d’Ampuis qui nous ont attribué chacun une subvention. Merci à l’équipe de sonorisation et d’éclairage, DC’R live, pour la qualité de leur prestation et leur soutien à notre association.

Merci à Pierre Porcherot Communication pour son travail sur la conception des affiches et des flyers. Je terminerai en remerciant le public présent à cette manifestation, qui nous a une nouvelle fois renouvelé sa confiance et soutenu financièrement.

Je laisse la conclusion à Steven Johnson, un magnifique cadeau que cette dédicace qui me laisse penser que nous avons réussi cet événement. « Pour Jack, merci pour votre dévouement au Blues, Robert Johnson en aurait été fier »

Black Jack


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Cuvée : « CELEBRATION ROBERT
JOHNSON BIRTHDAY »

5 juin 2011 - Dernier ajout 11 août 2011  -  dans le carnet de Black Jack
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A l’occasion de la célébration du 100ème anniversaire de la naissance de Robert Johnson, organisée par la Black Jack Blues Association, qui s’est déroulée à la verrière des Cordeliers, le samedi 14 mai 2011, nous avons sorti une Côtes du Rhône avec une étiquette à son effigie en collaboration avec la cave Vidal-Fleury.


Il s’agit pour nous de garder une trace de cet événement, qui pour l’instant n’aura été célébré en France qu’ici, en présence de Steven Johnson, petit fils de Robert Johnson, qui a fait son unique déplacement en Europe spécialement pour notre association.
 

Je tiens à remercier M et Mme Sarton du Jonchay, les dirigeants de cette cave, pour leur soutien à notre association.
 
 
Ces bouteilles, d’un excellent Côtes du Rhône, ont été tirées à 500 exemplaires, elles sont encore en vente et les bénéfices de cette vente reviendront entièrement à notre association.
Vous pouvez donc passez vos commandes, les bouteilles sont disponibles au siège de l’association et éventuellement par correspondance.
 
 Les tarifs : 6€ la bouteille
 35€ le carton de 6 bouteilles
 65€ le carton de 12 bouteilles 
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé
 
Vous pouvez découvrir aussi les différents produits de la Cave Vidal-Fleury, située au cœur des vignobles et de renommées internationales :
 
Cave VIDAL-FLEURY 48 route de Lyon
69420 TUPIN ET SEMONS
e-mail : contact@vidal-fleury.com
Site : www.vidal-fleury.com
Tél : +33 (0)4 74 56 10 18


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BLUES IN VEINS
en concert le 16 avril 2011

5 juin 2011 - Dernier ajout 9 août 2011  -  dans le carnet de Black Jack
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Au``Mi’’lieu du Blues accueillait ce samedi le duo « Blues in Veins », composé de Marlène Dantresangle (guitare, vocal) et de Mathieu Tessier (guitare, vocal), qui sont en passe de s’installer définitivement sur Vienne. Ce fut un grand plaisir de les recevoir, car je n’ai pas la mémoire courte, et je me rappelle que Mathieu m’avait sauvé le premier concert (sept.2009) en remplaçant au pied levé, un artiste qui pour des raisons de santé avait annulé au dernier moment. A partir de là, Mathieu, et souvent avec Marlène, assureront les Bœufs du vendredi soir, en y restant fidèles jusqu’à maintenant. Merci encore à eux.


 

Nous avions été nombreux à constater les talents de Mathieu lors du 1er Ampuis Blues Festival, en septembre dernier, alors sous l’étiquette Matt Buddy Blues Band. Depuis, il a orienté son Blues vers une formule duo, qui est très exigeante et qui ne supporte pas l’approximatif. Devant un Club bien remplit, il débute leur concert avec « I’m going upside your head » de Jimmy Reed, alternant les parties vocales. Tout de suite on peut constater la complémentarité dans les voix, ce qui rend leur prestation jamais ennuyeuse. Mathieu va nous gratifier d’un solo de guitare tout en nuance sur « Don’t go no further » de Muddy Waters, suivi par le « Fell like going home » toujours de Muddy, dont Mathieu nous dit que s’est un de ses Blues préféré.
 

Voix profonde de Mathieu qui montre encore une fois qu’il n’a pas qu’une corde à sa guitare. Un bon « Red light » d’Eddy C.Campbell, suivi de « The seduction of sweet Louise » de Louise Hoffsen agrémenté par la voix douce de Marlène, la guitare fluide de Mathieu portera l’estocade final en montant d’un ton. Excellent « Little by little » de Junior Wells avec la participation du public. Ils reprennent deux titres de leur Bluesman préféré, Magic Slim, « Walking down Broadway » hypnotique à souhait jusqu’au solo de Mathieu qui semble sortir tout droit d’un des Clubs de Chicago avec le Garnd à la manœuvre. La mayonnaise n’a pas le temps de retombé, qu’ils enchainent « Tell me » le voyage continue et Magic est bien la référence. « Somehow » de Tab Benoit est un fantastique Blues joué avec beaucoup de classe et tout en nuance, précédant « Rock me baby » de BB King avant la pose. Petit cadeau offert aux adhérents présents, je leur passe une vidéo de Big Jack Johnson, qui vient de nous quitter, enregistrée par mes soins, en avril dernier au Red’s, son Club à Clarksdale.


Le deuxième set ouvre avec une très bonne version d’Eddy C.Campbell « All my whole life », la voix de Marlène est belle et le public reprend en cœur les yé, yé , jusqu’à ce que Mathieu termine son solo dans le public. Je pense qu’il gagnerait à être plus présent avec le public et moins statique, car ses premières expériences sont prometteuses. Un bon « Just say you love me » de Joe Louis Walker, blues lent dans la tradition, un solo de guitare très délié sur la voix soutenue de Marlène, qui débouche sur « Te ni nee ninu » de Slim Harpo. Petit hommage à Robert Johnson avec « Me and the devil », qu’ils dédieront à Mr Mat des Moutain Men, Mathieu nous livre une des meilleures interprétations du répertoire, avec les tripes. « Credit card blues » de Terry Evans, sera le point faible de la soirée, ils ne trouveront pas le groove rythmique et le morceau sera sauvé par un bon solo de guitare en final. Le « Come on in this house » de Junior Wells, sera mené par une excellente rythmique des deux guitares, avec de belles envolées de Mathieu sur la voix bien affirmée de Marlène, ce sera un titre phare du répertoire.

Dans la continuité de la qualité du précédent, ils nous proposent le « 634-5789 » de Wilson Pickett, très à l’aise vocalement dans le style, Mathieu, pose une voix bien trempée, quelques fois teinté de Soul. « I’m good » de Bonnie Lee terminera le deuxième set avec une excellente interprétation de Marlène et un Mathieu qui envoie le feu. Deux titres supplémentaires seront proposés en compagnie de Didier Harp, avant de refaire en rappel, le premier titre joué de Jimmy Reed. Le public aura bien apprécié cette prestation et trouve beaucoup de complémentarité dans ce duo, on peut regretter qu’ils ne proposent aucune composition, ce qu’ils devront faire évoluer, s’ils veulent se placer dans les duos incontournables du Blues français. Ils ont toutes les qualités pour atteindre cet objectif.

Black Jack
 


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Terry "Harmonica" BEAN
en concert le 27 Mars 2011

10 avril 2011 - Dernier ajout 17 août 2011  -  dans le carnet de Blues 42
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Pour sa première venue en France à l’initiative de la Black Jack Blues Association, Terry « Harmonica » Bean se produisit durant une quinzaine de jours sous différentes formules, quartet ou duos. C’est la formule quartet qui fut privilégiée pour la prestation Au « Mi » Lieu du Blues.


On s’aperçoit très vite que Terry « Harmonica » Bean n’est pas venu faire la promotion de ses deux CDs « Two Sides Of The Blues » (2007) et « Hill Country Blues With The Big Sound » (2010) bien qu’on reconnaisse des titres comme « Blues Man » et « I’m Ready », mais plutôt la promotion de sa musique. Première partie de set très « roots », rondement menée avec le soutien d’une section rythmique dans laquelle le bassiste Luc Blackstone semble parfaitement à l’aise alors que son compère Cédric San Juan à la batterie, un peu tendu, parait avoir plus de mal à rentrer dans le vif du sujet.

Un seul blues lent au sein d’un répertoire laissant la part belle à des titres joués sur tempo médium ou à des boogies électriques et hypnotiques. Les morceaux, souvent assez longs, défilent et envoutent rapidement le public. On croit reconnaître tel ou tel titre familier mais Terry Bean se les est si parfaitement appropriés qu’il est parfois difficile d’en retrouver le nom. Le jeu d’harmonica est très influencé par Jimmy Reed et Slim Harpo. Ambiance mêlant pur blues du Delta et Hill Country Blues avec une guitare électrifiée répétitive, un harmonica lancinant et une voix forte et profonde, le blues que Terry Bean écoutait lorsqu’il accompagnait son père Eddie Bean dans les juke-joints du Mississippi, le blues des Junior Kimbrough, RL Burnside et autres T.Model Ford. On peut dire que Terry « Harmonica » Bean a vraiment assimilé l’héritage de ses pairs.

Sa voix envoutante captive l’auditoire et son jeu d’harmonica se révèle efficace. L’ambiance est bon enfant et le public très participatif encourage les musiciens. Le courant passe parfaitement et il n’en faut pas plus pour passer un excellent moment. Fred Brousse sait se faire discret derrière son leader et sa guitare nous gratifie néanmoins d’interventions bien senties.

La seconde partie de set, plus variée musicalement, perd un peu de son intensité mais démontre, si besoin était, les qualités vocales de Terry Bean, sur « Stand By Me » (Ben E. King) par exemple.

Terry Bean assure cette partie de set uniquement à l’harmonica, ne reprenant la guitare que pour le rappel. On aura reconnu au passage quelques titres comme « Honest, I Do » (Jimmy Reed) ou « I Feel Good » (James Brown) et un hommage très apprécié fut rendu à Big Jack Johnson et Pinetop Perkins, récemment disparus.

Le set se conclut sur un slow blues en ré interprété à l’harmonica chromatique (avant de se terminer à l’harmo diatonique).

Comme lors de la plupart de ses concerts dans des lieux intimistes, Terry Bean passe parmi le public, serrant la main à chacun en remerciement de ce bon moment de partage. Sa simplicité et sa gentillesse auront tout autant conquis le public que la qualité de sa prestation.


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1ère Nuit Blues de Sainte Colombe - 19 Mars 2011

10 avril 2011 -  dans le carnet de Blues 42
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 A l’instigation de la Black Jack Blues Association et de son président Jacques Garcia, en partenariat avec la municipalité de Sainte-Colombe (69), la grande salle de la Verrière des Cordeliers accueillait sa première « Nuit Blues ».
 

Sophie MALBEC Blues Band en concert …
 


C’est devant 300 spectateurs environ que le Sophie Malbec Blues Band monta sur scène pour chauffer l’ambiance durant les 45 minutes de cette première partie de soirée, entamant ce concert par « G Blues », une composition personnelle récente qui fut une très bonne surprise. Basée sur Lyon (69), la formation de la chanteuse-guitariste Sophie Malbec n’eut aucun mal à s’attirer les bonnes grâces d’un public connaisseur qui s’enthousiasme régulièrement à chacune de ses apparitions sur les scènes de Rhône-Alpes.
 


 La voix grave et puissante de Sophie, ainsi que son jeu de guitare électrique incisif sont très appréciés des amateurs de blues locaux et ce ne fut donc pas une surprise d’entendre les salves d’applaudissements ponctuer chaque solo de guitare. Quelques standards comme « It Hurts Me Too » ou « Standing At The Crossroads », des reprises moins connues (« You Got Me Runnin’ »), l’ensemble tourne rond avec David Paquet (de Mellow Blues duo) et son jeu inspiré à l’harmonica, mais quelque peu timide et en retrait ce soir. 
 


Peut-être était-ce aussi la pression de jouer en première partie d’Otis Grand, mais Sophie Malbec sembla moins détendue qu’à son habitude, manquant d’un peu de souplesse tant dans la voix que dans le jeu de guitare et ayant quelques difficultés à se libérer pour n’atteindre finalement son meilleur rendement que dans la seconde moitié de sa prestation plus acoustique qu’électrique sur des reprises de « Midnight Special » ou « Nobody Knows ». Une nouvelle compo, acoustique celle-ci, intitulée « By The Way », pour le plaisir de tous et le Sophie Malbec Blues Band terminait par un « Hound Dog » électrique bien balancé.
 



Que dire de la section rythmique ? Elle assura tant avec Pham Trong Hieu à la batterie qu’avec Pierre Gibbe à la basse et le moins qu’on puisse dire, c’est que ce fut délicat pour lui sachant qu’il cassa une corde sur « Hoochie Coochie Man » en tout début de set. Son jeu fut donc assez en retrait contrairement à son habitude.
 



 « Suzie Q » en rappel devait clore cette bonne prestation d’ensemble qui avait réussi son pari, à savoir chauffer un public venu applaudir l’un des grands du blues, Monsieur Otis Grand.
 



 

Otis GRAND & The Big Blues Band en concert …

 
Le temps d’un changement de cordes pour la basse de Pierre Gibbe qui affichait sérénité et décontraction (insouciance des 18 ans) avant de jouer ses premières mesures au sein du Big Blues Band d’Otis Grand et l’ami Black Jack, en maître de cérémonie, portant tee-shirt en hommage à Big Jack Johnson récemment disparu, présentait la vedette de la soirée, trop rare sur les scènes françaises ces dernières années, le talentueux Otis Grand.
 


La section de cuivres composées des fidèles complices que sont Mike Peake (trompette) et Barrie Martin (sax ténor) attaqua bille en tête sur ce premier morceau d’échauffement sous la direction du guitariste-chanteur norvégien Anders Westhagen, dont le fils, Andreas Westhagen (19 ans) officiait derrière les fûts. Section rythmique très jeune donc, Pierre Gibbe tenant la basse, mais pétrie de talent et d’énergie à revendre.
 



L’italien Eric Ranzoni aux claviers complétait cette formation cosmopolite. L’entrée d’Otis Grand fut saluée comme il se doit par une salve d’applaudissement lors du second morceau. Le maître n’a rien perdu de son art, son feeling est intact et en géant débonnaire, il permit à chacun de ses musiciens d’exprimer leur talent.
 



Les morceaux se succédèrent dans une ambiance détendue où la plaisanterie était de mise. Aucun temps mort, tant Otis Grand est généreux dans l’effort. Seuls quelques blues lents permettaient de respirer un peu et ce fut un régal que d’écouter le jeu inventif d’Otis Grand tant sur sa Gibson que sur sa Fender. Anders Westhagen, relativement sobre dans son phraser, n’hésit pas à prendre un solo à la demande de son leader et le jeu alerte du pianiste Eric Ranzoni renforça la dynamique du groupe.
 



Le répertoire est varié et déjà assez ancien puisque le dernier CD d’Otis Grand, « Hipster Blues », remonte à 2007, et on se souvient encore du succès de « Perfume & Grime » une dizaine d’années auparavant. De nombreux instrumentaux alternèrent avec quelques titres chantés bien que le chant ne soit pas la spécialité d’Otis Grand, ni d’Anders Westhagen, au demeurant honnêtes dans leur registre vocal respectif – Anders prenant néanmoins à son compte avec succès le « All Your Love » d’Otis Rush dans un style très british blues.
 



 D’aucun regretterons peut-être la période durant laquelle Otis se produisait régulièrement en compagnie du chanteur Jimmy Thomas, mais ne boudons pas notre plaisir car ce concert fut d’une incontestable qualité.
 



Le temps d’un jump blues et ce fut Barrie Martin au sax qui se mit en valeur dans un duel amical avec son boss.
 



Très paternel, Otis incita Pierre Gibbe à nous gratifier d’un solo de basse et ne tarissait pas d’éloges à l’égard de cette jeune génération que représentait également Andreas Westhagen à la batterie.
 


Une standing ovation salua la fin de cette prestation et ce fut avec cette courtoisie qui le caractérise que Monsieur Otis Grand invita Sophie Malbec sur scène pour un « mini-bœuf », le temps de deux titres pour un rappel mérité.
 



Otis Grand porte bien son nom … un grand guitariste doublé d’un homme profondément généreux. Quel talent !
Merci à toute l’équipe de bénévoles de la Black Jack Blues Association et à la municipalité de Ste-Colombe pour nous avoir offert une si belle soirée.

 

 
Excellente ambiance parmi les membres de la Black Jack Blues Association, habitués du club Au "Mi" Lieu du Blues.
 



A noter que le lendemain, une masterclass dirigée par Otis Grand accueillait des stagiaires venus apprendre quelques uns des secrets de ce maître de la six cordes et acquérir quelques rudiments de cette philosophie que dispense l’artiste sur scène de façon si bienveillante.
 



Les Nuits Blues de Ste-Colombe, ce fut également une exposition de peintures, de dessins et de sculptures sur le thème du blues et plus largement de la négritude dans la salle d’exposition de la Verrière des Cordeliers du 14 au 20 Mars.
 



Etaient regroupées dans ce lieu des œuvres de Daniel Barthélémy, David Chassaing (Patxeco), Henri Collet, Olivier Perriolat, Jorge Ramirez et Jean-Philippe Porcherot.
 



L’animation musicale lors du vernissage fut confiée au duo Pascal Rosiak (accordéon, chant) – Michel Rullière (batterie) pour un court set aux influences louisianaises.


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Hervé KRIEF Trio en concert le 12 Mars 2011

10 avril 2011 -  dans le carnet de Blues 42
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Une soirée présentée en deux partie par le chanteur-guitariste Hervé Krief mettant l’accent sur l’évolution du blues depuis l’esclavage jusqu’aux guitares héros actuels.

Un court documentaire sur les conditions de travail des esclaves ouvrait la soirée, les musiciens entrant sur scène en accompagnant un "slave song", dernière séquence du film - une façon originale de débuter ce concert. Par ces chants de travail, Hervé Krief aborde ainsi les origines du blues et nous retiendrons plus particulièrement une belle version de "Cotton Fields", chant folklorique popularisé par Leadbelly.
 


Cette prestation du Hervé Krief Trio aborde par la suite de façon chronologique l’évolution du blues, nous permettant de reconnaître au passage quelques titres comme "Motherless Children" de Blind Lemon Johnson, "Nobody Knows You" de Bessie Smith ou "Dust My Broom" de l’incontournable Robert Johnson.
L’électrification du blues est surtout placée sous le signe du Chicago blues avec Muddy Waters et Howlin’ Wolf ("Little Red Rooster") mais on peut ne pas être forcément d’accord avec l’interprétation du "Boom Boom" de John Lee Hooker (installé à Détroit) entre ces deux grands du Chicago blues.
La vulgarisation de l’histoire du blues peut entraîner vers des raccourcis parfois peu orthodoxes. Nouvel exemple avec "Hoochie Coochie Man" de Muddy Waters qui est interprété dans le chapitre consacré à l’avènement du rock’n roll après le "That’s All Right (Mama)" d’Arthur Crudup. Mais tout cela peut se discuter.
 



On sent par contre Hervé Krief beaucoup plus à l’aise, surtout musicalement, avec le chapitre concernant le British Blues Boom.
Nul doute que ses inspirations premières viennent de ce genre musical illustré ici par des titres comme "Sunshine Of Your Love" ou "Vodoo Chile" en hommage respectivement à ces guitares héros que sont Eric Clapton (avec Cream) et Jimi Hendrix.
Si la culture musicale d’Hervé Krief est bien le blues, il n’en va pas de même pour sa section rythmique, assez empruntée, même si le jeu de basse de Rubens Santana peu paraître original bien qu’en décalage avec l’esprit des morceaux interprétés.
 


 
Le court reportage filmé présentant des guitares héros ne s’imposait pas après la pause et la brève partie concert qui s’ensuivit sembla fort appréciée du public.

 


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Lenny LAFARGUE en concert le 27 Février 2011

10 avril 2011 -  dans le carnet de Blues 42
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Ambiance louisianaise garantie sous la houlette de Lenny Lafargue qui présentait son dernier CD "Je ne pense qu’à ça", enregistré avec la complicité des Moustiques et de l’accordéoniste Pascal Rosiak.

Il est des rencontres qui se révèlent parfois productives comme en témoigne le « bœuf » qui se déroula en fin de soirée lors de la venue de Lenny Lafargue et Les Moustiques à Ampuis (69) en Juin 2010. A cette occasion, Lenny Lafargue invita l’accordéoniste Pascal Rosiak, entre autres musiciens, à le rejoindre sur scène. Il en découla quelques titres aux accents zydeco fortement prononcés. Il n’en fallu pas plus pour que Lenny Lafargue invite Pascal Rosiak à jouer un titre sur son dernier CD enregistré en Août 2010 et dont le lancement se faisait ce week-end des 26 et 27 Février 2011 dans le club de l’ami Black Jack.
Que ce soit le samedi en soirée ou le dimanche en matinée, Au « Mi » Lieu du Blues affichait complet pour les retrouvailles entre ces deux artistes.
 



La première partie de ce set nous permit d’entendre l’intégralité de ce nouveau CD « Je ne pense qu’à ça » (VMusic – 2011). Ca démarre fort avec une ligne de basse prononcée sur cette première composition de Lenny Lafargue « Je ne pense qu’à ça » qui donne son titre à l’album. La section rythmique a les crocs. Ils en veulent les Moustiques avec un Aurélien Gody (basse) au calme olympien mais avec un gros son alors que son compère Julien Bigey se démène comme un beau diable derrière ses fûts. La guitare de Lenny est fluide et sa voix, parfaitement en place, nous délivre un texte idéalement écrit en français mais dans la plus pure tradition blues. Le temps d’une anecdote sur Memphis Slim qui inspira à Lenny le titre suivant « Le Boogaloo », un boogie très dansant, puis le trio enchaîne sur « Quidam Rock » avant de nous plonger dans l’ambiance moite du bayou avec « A ras du sol », étouffant, sur lequel la voix se fait plus grave et chaude. Excellent solo de guitare auquel répond l’harmonica (sur rack) d’un Lenny très inspiré.
 



S’ensuit un shuffle, « Combien de temps », avant que Pascal Rosiak et son accordéon chromatique bluesy rejoignent le groupe sur scène pour « Les flammes de l’enfer », titre qui porte bien son nom puisqu’il met le feu parmi le public. Un morceau très enlevé qui sonne dans une pure veine zydeco, très dansante … ambiance assurée d’autant que le solo d’accordéon de Pascal Rosiak répond avec fougue à celui de Lenny tout aussi efficace. Ces quatre musiciens ont plaisir à jouer ensemble et Pascal Rosiak les accompagnera sur les titres suivants accentuant l’ambiance louisianaise de ce set extrêmement dynamique. Se succèdent « A quelle sauce on sera mangé », « Adieu chérie adieu » (très bon slow blues) et « Le blues du dimanche », sans oublier « King of the bayou ».
 



… et les spectateurs de se ruer sur ce nouveau CD disponible à la vente en avant-première lors de la pause. Avec une telle performance, la promotion s’en trouvait parfaitement assurée.
« Le blues frappe à ma porte » dès la reprise … l’un des meilleurs titres du dernier album de Lenny Lafargue « Intemporel » (VMusic - 2007) duquel est également extrait le morceau suivant « Le boulanger » inspiré du « I’m Your Breadmaker » de Slim Harpo.
 



L’ambiance ne retombe pas et on « Laisse le bon temps rouler » en hommage à Clifton Chenier. « La porte de derrière », un grand classique suivi d’un blues lent « Des jours et des nuits » ( ?) de toute beauté sur lequel Pascal Rosiak nous gratifie d’un superbe solo bluesy à souhait. Fin de set sur une rythmique d’enfer à la Bo Diddley pour un dernier titre dans lequel se mêlent le roi des abeilles et la fièvre du marais. Quel groove et quelle démonstration de la part d’un Lenny Lafargue très en verve tout au long de cette prestation.
 



Pour le rappel, il invite la guitariste Sophie Malbec à rejoindre les musiciens pour une nouvelle version de « Laisse le bon temps rouler », suivie d’un mambo fort plaisant.
Lenny était bien le Roi du Bayou le temps de ce week-end Au « Mi » Lieu du Blues.

 

 


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HONKY DONK en concert le samedi 29 janvier 2011

9 mars 2011 - Dernier ajout 10 mars 2011  -  dans le carnet de Black Jack
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Le Club « Au Mi lieu du Blues » a accueilli pour cette soirée un duo, à la ville comme à la scène, composé de Nadine et Angelo, qui nous viennent de Blois. Des artistes très attachants avec des convictions sur la vie et le métier, qui nous ont fait passé une excellente soirée et qui a conquit un public venu nombreux.

 




Ils débutent leur premier set avec le standard « Nobody Knows you » sur lequel Nadine nous démontre d’entrée ses qualité vocales, enchainé par leur chanson engagée « Les haricots rouges », sur lequel entre en action le washboard de Nadine et l’harmonica d’Angelo. Ce sera Angelo qui poursuivra le répertoire en français avec « Mon grand père m’a dit », des textes écrits suite à une conversation avec son grand-père dont le contenu tournait autour de : « Ceux qui disent que l’argent ne fait pas tout dans la vie, sont souvent ceux qui l’empochent », la guitare et l’harmonica tissent la toile sur la base des vieux Blues traditionnel. « Midnight special » est un bel hommage à Leadbelly et à tous les artiste »s qui l’ont joué, chanté en français avec une guitare slide émouvante.

 




« Dans le Mississippi » rend lui aussi hommage mais cette fois-ci à Martin Luther King dont ils passent un extrait de son fameux discours « J’ai fait un rêve… », ici encore, l’émotion est au rendez-vous. « Petit Willy » est une chanson dédié au grand Willie Dixon, qui a écrit comme nul autre les plus grands standards du Chicago Blues, suivi par un joli « Toujours tous les deux », un Country Blues pour les amoureux, enchainé par « Rock me Baby ». Le standard d’Arthur Crudup, reprit par Elvis Presley livre une belle partie d’harmonica bien soutenu par le washboard de Nadine. Pas le temps de respirer et c’est le « I’m in the mood » de John Lee Hooker qui va nous ravir, avec La voix et le Dobro ensorcelant d’Angelo. Le premier set se terminera avec « Ma petite chérie est partie », rejouer sur le « Dust my brown » d’Elmore James.

 




Le deuxième set ouvre avec un enchainement de « Feel so bad Blues » et de « Rail road » qui nous remettent tout de suite dans le bain, et poursuivit par un magnifique « What you want me to do ». « Green river Blues » fait la part belle au Dobro et aux fines percussions de Nadine, avant d’enchainer avec le fameux « Hush hush » d’Etta James, formidable reprise avec une excellente intervention d’Angelo sur son électro-acoustique. Le public s’enflamme sur « Elle m’a brisé le cœur » qui est joué sur le rythme endiablé de « Shake my money maker ». On se calme un peu ave « Trouble in mind » interprété moitié en français et moitié en anglais. Le train du Blues va passer à Ampuis avec ce Blues traditionnel « Locomotiv Blues », Nadine est bien sur les rails avec son washboard et Angelo ne démérite pas sur le coup en distillant une rythmique d’enfer. « Don’t ask me » est une chanson écrite en anglais et qui présente des parents confrontés au premier chagrin d’amour de leur progéniture, du vécu… le Dobro single et pleure sur la voix bien assise de Nadine. « Louisiana Blues » nous fait faire un petit tour dans les Bayous, tout en longeant le Mississippi et présenter leur dernier titre « J’suis parti vers le Sud » ce qui ne sera pas du gout du public qui veut prolonger ce moment très agréable passer en leur compagnie.

Ils reviendront mettre le coup de grâce avec un vieux Boogie des familles « Blues du Delta » et termineront avec un émouvant et dynamique « Bye, Bye » en guise d’au revoir. Les Honky Donk m’ont ravi, tout comme le public, par leur complicité et leur complémentarité, au service d’une très grande tenue musicale et une variété de chant en français et en anglais qui se mélange bien. Nous entendrons certainement beaucoup parler de ce duo dans les années qui viennent, et n’hésitez pas à aller les voir en concert si vous en avez l’occasion.

 


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Fred BROUSSE en concert le 12 Février 2011

9 mars 2011 -  dans le carnet de Blues 42
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Plus connu comme accompagnateur d’artistes tels que Maurice John Vaughn, BJ Emery, Tré & Lady Kat,... le chanteur, guitariste et harmoniciste, Fred Brousse sut charmer son auditoire avec une formule duo fort plaisante.


Cédric San Juan & Fred Brousse



Avec pour seul accompagnement la batterie de son ami Cédric San Juan, le chanteur guitariste Fred Brousse assura un set dense, dans un style essentiellement Chicago blues, mettant en évidence son talent de guitariste fort apprécié des nombreux bluesmen américains qui font régulièrement appel à ses services lors de leurs tournées européennes.

 

Fred Brousse


 
 
Cette formule duo laisse peu de place à l’harmonica, autre instrument de prédilection de Fred Brousse, mais il faut bien faire des choix et ce soir là, au "Mi" Lieu du Blues, Fred a manifestement décidé de privilégier la guitare. Il débute néanmoins à l’harmo chaque moitié de ce set, enchaînant à la guitare, en première partie, sur des titres comme "Snap Your Fingers", "Baby, Please Don’t Go" ou "Don’t Misunderstanding". Juste avant la pause, il nous délivre un twist reçu par le public comme une invitation à la danse.
La voix de Fred Brousse semble s’affirmer au fil des années, même si elle manque encore de grain. Son jeu de guitare, quant à lui, est limpide et ne souffre aucune critique majeure.

 

Cédric San Juan Fred Brousse



La seconde moitié de set commence par un solo de batterie de Cédric San Juan, soutien efficace de son leader, le-dit leader embrayant à l’harmonica sur un shuffle endiablé. La soirée se continue au gré de diverses reprises, autant d’hommages à Muddy Waters, Robert Johnson, ... ou à son ami Tré (bluesman de Chicago), sans oublier ce clin d’oeil à la Cadillac rose 1958 de Lynn August.

 

Didier Santos Hassen Gamaz et Fred Brousse



Un boeuf improvisé au cours duquel Fred Brousse invite entre autres musiciens l’harmoniciste Didier Santos, puis l’excellent guitariste Hassen Gamaz, permet de terminer cette soirée dans une ambiance détendue.

 


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RAG MAMA RAG en concert le 15 Janvier 2011

9 mars 2011 -  dans le carnet de Blues 42
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Depuis 20 ans, Rag Mama Rag colporte aux 4 coins de l’Europe son blues "old time" pour le plus grand bonheur de tous. Les concerts de ce duo britannique sont toujours des moments riches en plaisirs partagés.

 



Les amateurs de country blues ne s’y trompèrent pas puisque leur présence en nombre dans le juke-joint de l’ami Black Jack attestait du réel intérêt porté au duo de nos amis anglais Ashley et Deborah Dow. Cette chaleureuse soirée Au "Mi" Lieu du Blues enthousiasma un public réceptif au répertoire proposé par le couple dont l’essentiel des titres provenait de leur dernier CD "That’ll Never Happen No More".

 



Mêlant compositions personnelles et reprises, Rag Mama Rag distille un blues acoustique aux couleurs des années 20-30, teinté de swing. Qu’il s’agisse d’un blues lent, d’un boogie ou de ragtime, Ashley Dow fait montre d’une égale aisance, voire de virtuosité, variant les instruments (guitare acoustique, dobro, lap steel) et assurant le chant de sa voix puissante secondée par celle de Deborah sur certains titres.

 



L’accompagnement rythmique efficace de la washboard de Deborah Dow contribue grandement au dynamisme du duo, tout comme le jeu d’harmonica varié, tantôt entraînant, tantôt retenu, et toujours d’une grande complémentarité.
 



Dans cette ambiance où règnait la bonne humeur, il ne fut pas difficile à nos deux artistes de faire chanter un public très participatif sur "Minnie The Moocher".
Que du plaisir !

 

 


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Debbie BOND & Rick ASHERSON en concert le 7 Janvier 2011

14 février 2011 -  dans le carnet de Blues 42
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A l’occasion de la présentation de son dernier CD "Hearts Are Wild" (2010) au "Mi" Lieu du Blues, Debbie Bond, en compagnie de Rick Asherson, expliqua les objectifs de l’Alabama Blues Project et rendit hommage au bluesman Willie King.
 

Debbie Bond & Rick Asherson


Pour ce premier concert de l’année 2011, la petite salle du "Mi" Lieu de Blues affichait complet. La venue exceptionnelle de la chanteuse-guitariste Debbie Bond et de Rick Asherson (claviers, harmonica, chant), tous deux ex-compagnons de route du regretté Willie King, avait attisé la curiosité des adhérents de la Black Jack Blues Association.
Debbie et Rick semblaient éprouver un réel plaisir à se produire devant ce public de connaisseurs passionnés. Dans un répertoire faisant la part belle au dernier CD produit par Debbie Bond "Hearts Are Wild" (2010), les deux artistes jouèrent leur blues avec une grande sincérité, ce qui ne manqua pas de toucher les spectateurs.
 

Debbie Bond  Rick Asherson


Les reprises (dont un excellent "Red Bean Cooking") se mêlent à des compositions personnelles comme "I Like It Like That" sur laquelle Debbie Bond invite son jeune neveu à tenir la batterie ou "Rick’s Boogie" mettant en valeur le jeu de Rick Asherson aux claviers. L’ambiance est des plus détendue, quasi familiale, avec au final le public qui danse sur "You’re The Kind Of Trouble" alors que Rick alterne claviers et harmonica pour le plus grand plaisir de tous.
 

Debbie Bond & Rick Asherson Rick Asherson


Lors de l’entracte, Debbie Bond avait présenté l’Alabama Blues Project qu’elle dirige et dont les objectifs depuis 1995 sont la promotion du blues de l’Alabama sous toutes ses formes, que ce soit par la reconnaissance de l’histoire du blues dans cet état que par la sensibilisation à cette musique au niveau des jeunes en âge scolaire ou bien l’aide aux anciens bluesmen dans le besoin.
Elle rendit ensuite un vibrant hommage à Willie King qui a également beaucoup oeuvré pour cette association et avec qui elle a joué, tout comme Rick Asherson au sein des Liberators.
Debbie Bond insista aussi sur l’importance de sa rencontre avec Johnny Shines, son mentor, source de son engagement actif au sein de L’Alabama Blues Project, de même que le rôle d’Eddie Kirkland dans son parcours musical.
Pour plus de renseignements sur l’Alabama Blues Project, vous pouvez consulter le site très détaillé de l’association : http://www.alabamablues.org
 


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MELLOW BLUES DUO en concert le 11 Décembre 2010

29 janvier 2011 -  dans le carnet de Blues 42
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Le sympathique Mellow Blues Duo enchanta le public du "Mi" Lieu du Blues pour ce dernier concert de l’année 2010 dans le juke-joint de notre ami Black Jack.

Pour clore cette année 2010 riche en concerts de qualité, la Black Jack Blues Association avait programmé Mellow Blues Duo composé de David Paquet à l’harmonica et de Renaud Villet (également membre des Black & Blue Kings) à la guitare et au chant.
 

Mellow Blues Duo
David Paquet (harmonica) et Renaud Villet (guitare, chant)


 Pas de surprise quant au répertoire proposé, que des reprises de Robert Johnson aux Rolling Stones en passant par Muddy Waters, et c’est rondement mené. Un régal que ce répertoire archi-connu mais tellement bien joué qu’à aucun moment l’ennui ne gagna les spectateurs. Un set plaisant qui enchaînait "Baby Please Don’t Go", "Spoonful", "My Babe", "Sweet Virginia" ou "Not Fade Away" pour ne citer que quelques titres ... et dont la première partie se terminait sur un excellent "Little Red Rooster". La seconde moitié de ce set explorait la même veine avec "Key To The Highway", "Before Accuse Me" ou "Love In Vain".

David Paquet Renaud Villet


 David Paquet fait preuve d’une grande sensibilité dans son jeu d’harmonica, tandis que Renaud Villet, honnête chanteur, montre une grande dextérité à la guitare. Ca tourne rond, la machine est bien huilée et la complicité est évidente entre les deux compères.
Une soirée sans prise de tête, ni approximation. Détente garantie !
 

 


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Vincent BUCHER et Tao RAVAO en concert le 27 Novembre 2010

29 janvier 2011 -  dans le carnet de Blues 42
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Dans un répertoire fortement métissé, le duo Vincent Bucher-Tao Ravao a offert au public du "Mi" Lieu du Blues un concert de haut niveau, démontrant toute l’étendue du talent et la palette technique impressionnante des deux artistes.
 

Vincent Bucher (harmonica) et Tao Ravao (valiha)


Depuis près de 20 ans et leur premier album commun "Love Call" chez Broadways Records (1993), Vincent Bucher et Tao Ravao naviguent au gré des vents sur toutes les scènes avec leur concept musical "Racines croisées". Mêlant musiques malgaches, africaines, caribéennes, ... à une pincée de blues originel, les deux artistes, dont le talent n’est plus à démontrer, nous entraînent dans leur voyage au gré de titres aussi variés qu’un hommage à Nelson Mandela ou qu’une comptine créole de la Nouvelle-Orléans, entrecoupé d’un clin d’oeil à Muddy Waters.
 

Vincent Bucher (harmonica)


Vincent Bucher, virtuose de l’harmonica qu’il pratique depuis l’adolescence, joue avec finesse et subtilité, s’adaptant à tous les styles musicaux proposés par le duo au sein duquel une réelle complicité mène le jeu.
 

Tao Ravao (kabosy, chant)


Tao Ravao, multi-instrumentiste malgache excelle au kabosy, mais ne dédaigne pas pour autant la kraar (guitare traditionnelle malgache) ou la valiha (sorte de harpe de bambou à 15 cordes d’origine africaine), lesquelles, associées à l’harmonica de Vincent Bucher, offrent des sonorités originales dans une ambiance métissée.
 

Vincent Bucher Tao Rava


Des titres comme "So Low Down" ou " Move On", déclamés d’une voix profonde, sont joués à la lap steel guitar avec des accents fleurant bon le blues du Mississippi.
Un duo à entendre, encore et encore ... uniquement pour le plaisir d’un voyage musical loin des problèmes du monde qui nous entoure. Une cure anti-stress revitalisante !
 


 

 


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Kris Dollimore en concert le 13 Novembre 2010

8 décembre 2010 -  dans le carnet de Blues 42
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Kris Dollimore, par son interprétation souvent très personnelle d’un Delta blues hypnotique des plus roots, enthousiasma le public venu le découvrir Au "Mi" Lieu du Blues à l’occasion du dernier concert de sa tournée française 2010.

 



Peu de personnes parmi le public réuni Au "Mi" Lieu du Blues ce soir là connaissaient l’artiste britannique. Si le répertoire de Kris Dollimore se compose essentiellement de reprises, pour certaines empruntées à John Lee Hooker, Robert Johnson ou Robert Belfour, il n’en demeure pas moins vrai que ses interprétations et sa voix puissante savent captiver l’assistance.

 



 Une très bonne version de "Soul Of A Man" figurant par ailleurs sur le dernier Cd de l’artiste ("Now Was The Time") recueillit les faveurs du public et l’interprétation "slidée" par Kris Dollimore d’une de ses rares compositions personnelles s’intégra tout naturellement au sein de ce répertoire à forte coloration Delta Blues. Seule la reprise instrumentale d’un vieux folksong anglais dénotait quelque peu, mais permit cependant d’apprécier la finesse du jeu de guitare.

 



La reprise d’un titre de Blind Willie Johnson nous démontra si besoin était que Kris Dollimore se sentait aussi à l’aise dans l’art du bottleneck sur sa guitare électro-acoustique qu’il pouvait l’être dans l’interprétation de boogies hookeriens avec sa Gibson électrique, pour preuve ce "Preachin The Blues " de Robert Johnson totalement relooké.
Une belle découverte pour tous les amateurs de blues présents lors de cette soirée à Ampuis !

 


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Nina VAN HORN en concert le 30 Octobre 2010

17 novembre 2010 -  dans le carnet de Blues 42
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C’est en trio qu’avait choisi de se produire Nina Van Horn au "Mi" Lieu du Blues pour présenter un set émouvant à la gloire des grandes chanteuses de blues du début du XXème siècle.
 

Nina Van Horn Blues Band


"Down In The Alley" de Memphis Minnie débutait cette soirée au cours de laquelle, Nina Van Horn interpréta quelques perles musicales d’un riche répertoire blues féminin, de Ma Rainey à Sister Rosetta Tharpe en passant par Bessie Smith et Georgia White.
 

Nina Van Horn Mar Todano


Chanteuse à la voix assurée, Nina Van Horn n’était accompagnée que de ses deux guitaristes aux jeux très complémentaires, le japonais Mar Todano et l’américain Marten Ingle (habituel bassiste du groupe).
 

Mar Todano Marten Ingle


Exposant avec une grande sensibilité les problèmes auxquels ces blueswomen étaient confrontées au quotidien, Nina Van Horn délivrait entre chaque morceau quelques anecdotes sur la condition de ces femmes afro-américaines, abordant les thèmes aussi variés que le racisme ou l’homosexualité, sans oublier la drogue à travers des chansons de Victoria Spivey et Lil Green ou l’alcool avec un titre de Kate McTell.
 

Nina Van Horn



Si "Strange Fruit" de Billie Holiday fut l’un des grands moments de ce concert, l’interprétation du "TB Blues" de Victoria Spivey (sur le thème de la tuberculose) ou l’hommage rendu par Nina Van Horn à toutes ces femmes dans sa composition personnelle "Sisters Sisters".
Toutes ces chansons figurent sur le CD "Hell Of A Woman" que complète un excellent ouvrage au titre identique rédigé par Nina Van Horn, permettant à tout un chacun de parfaire ses connaissances sur le blues au féminin.

 

 Nina Van Horn Blues Band


La soirée se terminait avec un répertoire plus habituel pour le trio dont on retiendra une composition de Marten Ingle ("Everyday") et un titre de Paul Rodgers écrit en hommage à Muddy Waters, sans oublier une très bonne composition de ... Bruce Willis (! !!).
 


 


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HOBO BLUES en concert le 16 Octobre 2010

17 novembre 2010 -  dans le carnet de Blues 42
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L’un des duos les plus talentueux de la scène blues hexagonale actuelle enthousiasma le public du "Mi" Lieu du Blues.

Lauréat au Cahors Blues Festival, Hobo Blues délivre un blues généreux et original, tout aux couleurs de ces deux artistes dont les personnalités si différentes sur scène jouent parfaitement le jeu de la complémentarité.
 

Hobo Blues


Marine Chuecos mène le set tambour battant avec une certaine gouaille, présentant les différents morceaux avec un brin d’humour et créant une dynamique qui entraîne le public dans son sillage. Son atout majeur, c’est sa voix, maîtrisant parfaitement la langue de Shakespeare et vivant intensément ses textes, qu’il s’agisse de reprises ou de compositions personnelles. Son rôle rythmique n’est pas négligeable aussi bien avec sa guitare Martin électro-acoustique qu’avec ses washboards et crée le climat de chaque morceau sur lequel son conjoint, le guitariste Antoine Chuecos, peut s’exprimer en toute confiance et liberté, tissant ses trames mélodiques.
 

Marine Chuecos Antoine Chuecos



Autant Marine fait preuve d’exubérance, autant Antoine apparaît réservé pour ne pas dire introverti. Son jeu de guitare est un régal pour les amateurs du genre. Il excelle au dobro et ne dédaigne pas s’accompagner à l’harmonica. En totale osmose avec le jeu de sa partenaire, il nous offre un set éblouissant de dextérité.

 

Hobo Blues


Si le répertoire de ce duo de choc laisse la part belle aux reprises "Hobo Blues" (ça va de soi !), "St-James Infirmary", "Good Morning Little Schoolgirl", etc..., il nous offre par ailleurs quelques compositions personnelles intéressantes comme "Sugarland Blues" ou "Take Care", tirées de leur récent CD "Just Married !", ou bien ce détonnant "Hysteric Woman Blues" qui figurait sur leur CD "Sweet Home Faraillas".
Aux dernières nouvelles, Hobo Blues aurait remporté le Prix Blues sur Seine 2010 dans la catégorie "électro-acoustique" au mois de novembre. Une récompense largement méritée à n’en pas douter !

 


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Big Daddy WILSON en concert le 6 Octobre 2010

28 octobre 2010 -  dans le carnet de Blues 42
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Un public sous le charme de Big Daddy Wilson et de sa voix soul lors d’un set intimiste dans le cadre de la première tournée française de l’artiste.
 



Dans le cadre de sa première tournée française, Big Daddy Wilson, de son vrai nom Wilson Blount, se produisait Au "Mi" Lieu du Blues dans une formule trio, secondé par son fidèle complice, le guitariste allemand Jochen Bens, la basse étant tenue par Fred Jouglas (manager de cette tournée).


Jochen Bens Fred Jouglas


"Drag Your Spirit Down", un shuffle, en guise d’introduction et le trio enchaînait avec "I Hear The Angel Sing". La voix soul de Big Daddy Wilson sut captiver d’emblée son auditoire, une voix de velours au service de compositions personnelles soignées, parfaitement mises en valeur par la guitare subtile et délicate de Jochen Bens et discrètement soutenue par la basse de Fred Jouglas. Cet ensemble très équilibré créa une atmosphère paisible et envoûtante particulièrement appréciée sur les titres "Walk A Mile In My Shoes", "Stranger" et "Hard Days Work", figurant d’ailleurs tous les trois sur le dernier CD de Big Daddy Wilson "Love Is The Key" (Ruf 1152 - 2009). Big Daddy Wilson, sans être un showman démonstratif, possède un charisme certain et un timbre de voix qui incitent le public à une écoute respectueuse. Son travail aux percussions (conga, cajon,...) ne se veut pas exubérant et convient très bien au style folk blues résolument contemporain de sa musique.


Big Daddy Wilson Jochen Bens & Big Daddy Wilson


"Texas Boogie" complétait cette première partie de set qui se terminait avec un "Intercity Train" de belle facture, et qu’on peut retrouver sur l’excellent CD live "Doin’ It Right" enregistré en 2007 par Big Daddy Wilson en compagnie de son ami Doc Fozz.


Jochen Bens Big Daddy Wilson


La courte pause terminée, la seconde moitié de set reprenait avec le slow blues "Motherless Child", suivi de "Grandma’ Hand" aux influences gospel très marquées. Après "You Can Love Yourself", Big daddy Wilson interpréta deux nouveaux titres de son dernier CD, à savoir "Country Boy" et le magnifique "Anna", un blues lent écrit pour son épouse, et joué avec le seul soutien mélodieux de la guitare acoustique de Jochen Bens. Grand moment d’émotion ! Le concert se poursuivit par "On The Run" et s’achevait quelques minutes plus tard avec le très beau "Brother Blood". Le public conquis offrit une standing ovation aux musiciens en remerciement de ces instants de bonheur diffusés via ce "cool" blues si original de Monsieur Big Daddy Wilson.

Nul doute que nous retrouverons nos trois compères dans les grands festivals blues hexagonaux en 2011 ... avec, pourquoi pas (?), un nouveau passage dans le juke-joint de notre ami Black Jack.




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Raoul FICEL en concert le 2 Octobre 2010

17 octobre 2010 -  dans le carnet de Blues 42
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Formule "one man band" pour Raoul Ficel dans un répertoire varié mêlant reprises et compositions personnelles en français fortement influencées par un certain Lenny Lafargue ...

 

C'est par un instrumental de Lightnin' Hopkins que débute ce premier set riche en reprises mettant en avant le penchant de Raoul Ficel pour des artistes comme JB Lenoir et surtout Jimmy Reed. Grosse caisse et charleston pour la rythmique, guitare électro-acoustique ou électrique selon les titres et harmonica sur rack, notre homme orchestre joue un blues plaisant mais entendu maintes et maintes fois et ce ne sera qu'en fin de première partie, après un boogie instrumental, qu'il se décidera à offrir à un public quelque peu apathique, l'une de ses compositions en français suivie de ""L'air de rien" figurant sur son dernier CD "Qui a tué Robert Johnson ?" et écrit par sa principale référence en ce domaine, à savoir Lenny Lafargue.

 

 

La seconde moitié de soirée sera la copie presque conforme de la première moitié avec des reprises de Little Walter, Slim Harpo, Willie Dixon, etc... avant d'apprécier enfin trois titres successifs en français dont "J'peux plus m'passer de toi" et "Laisse moi". Chanteur honnête et fin guitariste, Raoul Ficel n'a cependant pas su enthousiasmer son auditoire en grande partie par un manque d'originalité dans le choix de son répertoire pour cette prestation ... et ce n'est pas ce meddley reprenant, après une partie slide instrumentale, "My Babe", "It Hurts Me Too" et "Back Door Man" qui aurait pu sortir le public de sa torpeur.

 

 

Raoul Ficel aurait eu tout à gagner en jouant son propre répertoire, du bon blues français ne manquant pas d'originalité comme sait si bien le faire Lenny Lafargue, son ex-professeur.

N'hésitez pas à consulter son Myspace à l'adresse suivante : http://www.myspace.com/raoulficel

De toute cette compil' blues servie sans grande originalité, seule une reprise de J.J.Cale sort du lot pour l'excellence de l'interprétation.

 

 

C'est avec un rock français ("Des heures sup") extrait de son dernier CD que l'artiste terminera son concert, sans avoir démérité pour autant, mais laissant cependant le public d'Au "Mi" Lieu du Blues sur sa faim.

 

Extrait vidéo du concert : "Oh Lulu"



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AMPUIS BLUES FESTIVAL 1ère édition !

30 septembre 2010 -  dans le carnet de Blues 42
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Le 11 septembre, superbe soirée blues comme nous les aimons devant un public record avec Matt Buddy Blues Band et Tomcat Blake. Final en apothéose avec un "boeuf" très disputé.

 

Black Jack souriant Anne-Marie ... au guichet

 

Un sourire de circonstance illuminait le visage de notre ami Black Jack pour cette 1ère Nuit du Blues organisée par la Black Jack Blues Association en soutien au club Au "Mi" Lieu du Blues.

 

Une partie du public

 

 La salle des fêtes d'Ampuis (69) affichait complet pour une soirée qui s'annonçait électrique avec un Matt Buddy Blues Band encore tout auréolé de son excellente prestation à Blues en Bourgogne en juin dernier.

 

 

MATT BUDDY BLUES BAND

 

Mathieu Tessier Jérôme André

 

Le public ne fut pas déçu tant la qualité du jeu de guitare inventif de Mathieu Tessier se révéla à la hauteur de l'évènement. Parfaitement soutenu par la paire rythmique Jérôme André (basse) - Eric Perna (batterie), le jeu de Mathieu Tessier semble avoir gagné en densité dans un répertoire riche en compositions originales, le plus souvent sur un tempo moyen engendrant peut-être une relative monotonie sur l'ensemble du set. L'intensité monte cependant d'un cran sur les blues lents que maîtrise à la perfection le leader. Présence scénique et voix plus assurée, il ne manque pas grand chose au Matt Buddy Blues Band pour devenir l'une des formations les plus en vue de l'hexagone. Attention à ne pas étouffer les interventions de Bruno Marchetti aux claviers par une guitare trop exubérante. Le blues doit respirer !

 

Eric Perna
Mathieu Tessier

 

Le set se termina sur la reprise "Wine Headed Woman" de Phil Guy avant un rappel mérité reprenant "Easy Baby" de Magic Sam.

C'est avec impatience qu'est attendu le 1er album de ce groupe fort méritant.

 

 

 

TOMCAT BLAKE

 

Big Jack Goure et Tomcat Blak Big Jack Goure

 

La seconde partie de soirée accueillait Tomcat Blake et son band dans un style plus souple, voire plus jazzy. Tomcat Blake, de nationalité américaine, vit désormais en France, écumant clubs et festivals avec sa formation au sein de laquelle officiait ce soir l'excellent Michel Carras aux claviers.

 

Tomcat Blake Michel Carras

 

Malgré un dernier CD très réussi ("Strange Blues In A Strange Land"), le répertoire laissait la part belle aux reprises (Chuck Berry, Henry Townsend, ...). Le groupe distille un blues alerte sous l'impulsion de Big Jack Goure à la basse, s'accordant quelques écarts plus rock'n roll (meddley "Peggy Sue" / "Blue Suede Shoes" /...). Des titres comme "In The Evening", "Blues With A Feeling" ou "Lonesome Train" (en rappel) se savourent avec bonheur.

 

 

LE "BOEUF" 

 

Sophie Malbec Pascal Rosiak

 

La soirée se terminait par un "boeuf" avec quelques invités dont l'accordéon chromatique de Pascal Rosiak transpirant le blues en parfait contre-point aux guitares de Tomcat Blake et de Sophie Malbec (ex-Blues Tempo). La voix de cette dernière fut malheureusement desservie par des problèmes de sonorisation.

 

 

Didier Santos 
Marlène Dentressangle

 

Didier Santos à l'harmo, Jérôme André à la basse, Stéphane "Mr Space" Mignot (du Tomcat Blake band) à la batterie, Marlène Dentressangle au chant et Mathieu Tessier à la guitare complétaient cette formation originale qui ravit les spectateurs jusqu'à tard dans la nuit.

 

Mathieu Tessier et Sophie Malbec
Tomcat Blake

 

 

 


La nouvelle saison Au "Mi" Lieu du Blues débutait donc sur de bonnes bases avec la réussite de ce premier festival blues d'Ampuis.


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JERZEY JULIE BLUES BAND : LE TRIO INFERNAL

28 septembre 2010 -  dans le carnet de Black Jack
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Ce concert d’ouverture de la saison d’ Au’’Mi’’ lieu du Blues, un peu décevant par le manque de public, fut une réussite musicale. Les aficionados du Club ont pu découvrir un trio qui respire le Blues, très bien emmené par une Jerzey Julie habitée, alternant la voix et le saxophone, tout en martelant une planche posée au sol pour la rythmique. Olivier Mas assure, sur sa vielle Gibson, d’excellentes parties de guitare et excelle sur son Dobro au bottleneck, tout en assurant de bonnes interprétations avec sa voix crasseuse. Christian Benard n’est pas en reste au piano et apporte un plus lorsqu’il prend le chant et les chœurs. Un vrai trio qui apporte pas ses individualités des ambiances différentes et tient en haleine un public très vite conquit par leur présence.

 

 

L’ouverture du concert se fera avec un Boogie endiablé, ponctué par des participations vocales et instrumentales des trois musiciens, qui débouchera sur un « Don’t wory no more » de Bo Diddley bien lancé par le piano et la voix de Christian et sur le fameux « Kokomo Blues » de Fred McDowell. Excellent moment lorsque Julie lance « Kissing in the dark de Memphis Minnie, elle fera passer de l’émotion dans l’assistance. Julie nous emmènera ensuite dans les caves de Chicago avec un excellent « Sadie » d’Hound Dog Taylor bien soutenue par le piano et la guitare. Le premier set se terminera par un par un titre dans la mouvance des Blues Brothers et un final sur « Shame Shame Shame on you » ou le trio atteint les sommets de leur art dans la cohésion et l’énergie que chacun dispense.

 


Le second set ouvre sur « Mardi Gras » qui nous plonge direct à New-Oleans avec une ambiance très Professor Longhair, enchainé avec « I’know » un traditionnel très bien emmené par Julie au Chant et au saxophone. Julie nous offre un fabuleux « Grinnin’ in your face » de Son House, qui débouche sur un des meilleurs moments du concert par son intensité sur le « I wish you would » interprété dans l’esprit des Canned Heat ou des Creedence Clearwater Revival, le piano de Christian est fantastique et Olivier joue slide sur son dobro, alors que Julie va prendre contact avec le public armé de son tambourin. A peine le temps de se remettre, que Julie vient nous déposer un cadeau, le « Me and my chauffeur » de Memphis Minnie. Christian ouvre au chant et au piano le « Just want make love to you » dans une ambiance à la JJ Cale, Olivier distille un excellent solo sur sa Gibson et Julie met le feu aux poudres, le public est debout, tout le monde danse…

 

 

Pour reprendre nos esprits, Julie rend hommage à la Fondation Music Maker avec qui elle a travaillé de 2001 à 2006, en interprétant un très « gospelisant » Jigaroo de Cottie Stark, et poursuit en nous offrant une nouvelle composition réalisée en Allemagne au cours de la tournée, une réussite, voix endiablé de Julie très bien soutenue par les chœurs de Christian et Olivier. Le concert se terminera avec en rappel, un « Mojo Boogie » qui met en valeur à tour de rôle les qualités de chacun des musiciens. Le Jerzey Julie Band nous aura fait passer une belle soirée et un des meilleurs moments depuis l’ouverture du Club, et en plus ce sont des personnes adorables à accueillir. Nous nous reverrons très certainement la saison prochaine !!!

Black Jack


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Lancement d’une grande tombola

10 août 2010 -  dans le carnet de Black Jack
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Lors du concert de soutien du 11 septembre 2010 à la salle des Fêtes d’Ampuis (69), la Black Jack Blues Association lancera une grande tombola qui vous permettra de gagner une belle guitare Fender Squier dédicacée par Joe Louis Walker.

 

 

Ami de longue date, nous avions monté une tournée en Europe en 1991, Joe Louis était venu nous rendre visite en juillet 2009 et découvrir ce qu’allait être le nouveau Club. Nous nous sommes revus au Cognac Blues Passions et il a accepté très gentiment de dédicacer cette guitare et soutenir notre démarche.
Joe Louis Walker vit actuellement à New-York, dans le même quartier que Johnny Winter dont il vient de produire le dernier CD, qui devrait sortir en octobre. Il est un des Bluesmen les plus en vue, demandé sur les plus grandes scènes du monde. Il a obtenu très vite le soutien de BB King en personne, le présentant il y a plus de 20 ans comme une des valeurs sures du Blues contemporain. Les deux prestations qu’il a donné à Cognac, dans deux registres différents (en duo et avec son band), ont permis de juger l’étendue de son talent et elles font parties des temps forts du Festival.

 

 

Pour revenir à la tombola, elle se déroulera du 11 septembre au 11 décembre 2010. Les tickets seront vendus à 2€. Vous pouvez commander des tickets à l’unité ou par carnets de 20 tickets si vous voulez en faire profiter vos proches. Toutes les souches devront être rendues avant le 08 décembre.
Merci d’avance pour votre soutien et votre implication.

 

Black Jack


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Vos lectures pour l’été

15 juillet 2010 -  dans le carnet de Blues 42
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Un article sur votre juke-joint préféré Au "Mi" Lieu du Blues (Ampuis - 69) avec interview de notre ami Black Jack et compte-rendu de la programmation Mars 2010 figure dans le dernier numéro de Blues Magazine (N°57 disponible en kiosque depuis le 1er juillet).

 

        

Le N°199 de Soul Bag (également disponible en kiosque) propose un excellent dossier sur Johnny Winter et de nombreux articles de qualité.

 

En complément de ces lectures, n'oubliez pas de consulter les sites internet respectifs de ces publications trimestrielles consacrées au Blues.

http://www.bluesmagazine.net/

http://www.soulbag.presse.fr/


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Lenny LAFARGUE en concert les 19 et 20 Juin 2010

15 juillet 2010 -  dans le carnet de Blues 42
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Personnalité attachante et l'un des pionniers du blues "made in France", Lenny Lafargue clôturait avec brio cette première saison blues de notre juke-joint préféré.

Un final sous forme d'apothéose puisque, outre les deux concerts officiels de la programmation Au "Mi" Lieu du Blues, Lenny Lafargue se voyait confier la direction du "boeuf" de clôture prévu après la "chicken-party" - barbecue proposé par l'équipe de la Black Jack Blues Association aux adhérents présents.

 

 

Que faut-il retenir de la partie concert ? Outre le fait que Lenny Lafargue soit un excellent guitariste, il semble que le public ait plus particulièrement été séduit par la qualité des textes chantés en français et écrits de toute évidence dans l'esprit du blues. En effet, le respect de l'essence même du blues et de sa caractéristique du double langage (le fameux "double-entendre") est un exercice de style extrêmement délicat que Lenny Lafargue maîtrise à la perfection - son CD "Intemporel" (2007) en est d'ailleurs un témoignage des plus convaincant.

 

 

Secondé par une section rythmique efficace composée du placide Jules Rousseau à la basse et de l'exubérant Julien Bigey à la batterie, Lenny Lafargue nous offrit un set époustouflant où se mêlèrent blues traditionnel, jump blues et rock'n roll, servi par des arrangements et des compositions de qualité.

 

 

Le rappel fut l'occasion d'entendre en avant-première "Le Boogaloo", titre devant figurer sur le prochain album de Lenny (enregistrement prévu cet été), avant de terminer magistralement par un "C'est pas la peine d'brailler" dans la plus pure tradition louisianaise.

 

 

 


 

 

 

Le "boeuf" de clôture fut quant à lui l'occasion pour quelques talents locaux de jammer avec le trio bordelais. Une rencontre détonante qui permit à Didier Santos (harmonica), Pascal Rosiak (accordéon chromatique), etc ... d'échanger musicalement avec Lenny et les Moustiques, dans la bonne humeur et avec beaucoup de professionnalisme.

 

 

Très appréciés, les boogies et zydecos de Lenny, énergiquement soutenus par l'accordéon de Pascal, firent danser jusque tard dans la soirée. Lenny Lafargue et ses musiciens prirent un évident plaisir à jouer dans cette chaleureuse ambiance des titres teintés cajun comme "Les flammes de l'enfer" ou " La porte de derrière" - cette prestation se terminant sur une reprise en choeur par l'assistance du titre "Le Blues frappe à ma porte".

 

 

Soirée mémorable qui voyait s'achever en beauté une saison 2009-2010 d'un haut niveau musical.

 

 


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Maurice John VAUGHN en concert le 8 Juin 2010

15 juillet 2010 -  dans le carnet de Blues 42
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L'évènement du mois au "Mi" Lieu du Blues avec cette formule duo inédite permettant d'apprécier les multiples facettes du talentueux Maurice John Vaughn.

L'évènement de ce mois de juin 2010 au "Mi" Lieu du Blues fut incontestablement la venue de l'américain Maurice John Vaughn, natif de Chicago (Illinois), accompagné de son fidèle harmoniciste français Fred Brousse. Cette version duo inédite, ayant pour objectif le public des petits clubs, semble correspondre à la formule idéale pour nos deux compères invités à se produire au juke-joint de notre ami Black Jack.

 

 

Entame de set façon "classique" avec un Chicago blues pur jus sur des reprises de Howlin' Wolf ou d'Elmore James - les interventions précises de l'harmo de Fred Brousse donnant parfaitement la réplique à la Gibson Les Paul de Maurice John Vaughn. Le toucher de guitare de ce dernier se révèle toujours aussi efficace et son jeu, d'une grande clairvoyance, respire un blues profond. Qu'il soit leader ou invité en qualité d'accompagnateur de luxe (dernièrement lors d'un concert de Donald Ray Johnson), Maurice John Vaughn joue un blues sincère, pur, sans artifice et néanmoins brillant.

 

  

C'est avec un plaisir non dissimulé que l'artiste passe de la guitare aux claviers notamment sur "Dock of the Bay" en première partie de soirée. Si le répertoire en lui-même n'apparait pas d'une grande originalité avec des reprises de "Thrill Is Gone" de B.B.King, "Help Me" de Sonny Boy Williamson ou "Got My Mojo Workin' " de Muddy Waters, il se révèle cependant adapté à la voix de Maurice John Vaughn. Le chant semble être le seul point faible de son acolyte Fred Brousse qui nous régale par ailleurs avec son jeu d'harmonica fortement coloré.

 

 

Aucune concurrence entre les deux musiciens mais une saine émulation au service d'un blues jubilatoire n'ayant pour objectif que de combler un public sous le charme de la prestation. Que ce soit sur un titre de Jimmy Reed en début de seconde partie ou sur le standard "When A Man Loves A Woman", Fred Brousse prouve, si besoin était, son talent de guitariste, en totale complémentarité avec le piano de Maurice John Vaughn.

 

 

Un swingant "Kansas City Blues" nous offre le plaisir de chaudes interventions au saxophone de Maurice John Vaughn parallèlement à son jeu de claviers idéalement soutenu par la guitare alerte de Fred Brousse. Un régal ... pour une soirée comme on les aime.

 


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Jeff ZIMA en concert le 5 JUIN 2010

15 juillet 2010 - Dernier ajout 11 août 2010  -  dans le carnet de Blues 42
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Duo de choc pour cette prestation haute en couleur menée "tambour battant" par un truculent Jeff Zima au meilleur de sa forme.

De son apprentissage dans les rues de La Nouvelle Orléans, Jeff Zima a conservé cette façon peu commune et diablement efficace de jouer tout en puissance, de façon "slidée", martelant sa guitare sur un tempo le plus souvent élevé. Il fallait se faire entendre pour espérer récolter quelques dollars et cette école musicale de la rue a laissé des traces indélébiles dans la façon qu'a Jeff Zima de s'approprier tel ou tel standard. Ses compositions personnelles sont écrites dans la même veine et l'ensemble donne du volume à sa musique, d'autant que la rythmique impeccable assurée par Fred Jouglas à la contrebasse rehausse parfaitement ce style de jeu.

 

 

Ca groove un max sous les doigts de Fred qui imprime une cadence infernale. Shuffle, rag, boogie,... le public en redemande et le set n'est entrecoupé que de rares morceaux plus lents, à consonance jazzy (toujours cette influence néo-orléanaise) permettant d'apprécier la dextérité de l'artiste, tout en évitant l'effet de monotonie et de lassitude.

 

  

La voix se révèle honnête et il n'est pas banal d'entendre une ou deux compositions rédigées dans la langue de Molière et déclamées par se bluesman d'origine américaine avec un fort accent du sud-ouest, sa région d'adoption depuis une vingtaine d'années. Son tempérament gouailleur et son humour caustique complètent le personnage devant lequel on ne peut rester indifférent. On adhère ou on rejette.

 

 

Et pour se faire une idée plus précise de sa musique, l'écoute de ses différents enregistrements en formule trio ou quartet s'avère un plus indéniable - "Live in Gaillac", "What a Life !" et "Kidney Stew".

 


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Exposition Jorge Ramirez

11 juin 2010 - Dernier ajout 25 octobre 2010  -  dans le carnet de Weirdo
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C’est avec plaisir que nous retrouvons le peintre Jorge Ramirez, qui nous accueille déjà par sa fresque à l’entrée du club. Il nous propose dans son exposition une série de "gueules" bien connues des amateurs et quelques scénes de genre dont certaines évoquant La Nouvelle-Orléans. Aprés la découverte de ses oeuvres, n’oubliez pas d’aller "farfouiller"dans son carton de posters...

 


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Tomek DZIANO en concert le 22 Mai 2010

1er juin 2010 -  dans le carnet de Blues 42
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Guitariste-chanteur d'origine polonaise, installé à Lyon (69), Tomek Dziano distille un blues élégant, tout en finesse, aux accents "jazzy", parfaitement soutenu par la batterie de Stéphane Rinaldi.

Tomek Dziano propose une palette musicale très originale et colorée dans un répertoire où se mêlent compositions personnelles et reprises dont les adaptations ne manquent pas d'intérêt.

 

Tomek Dziano

 

Hommage à J.B.Lenoir pour débuter ce set, suivi de "Beale Street Blues" de Lil Son Thomas ... nous sommes d'emblée dans le vif du sujet.

"Rollin' & Tumblin" est l'occasion pour Stéphane Rinaldi de montrer tout son talent avec en particulier un solo de batterie avec les mains ... l'univers du jazz n'est pas loin sur cet arragement très original qui provoque un regain d'intérêt pour ce morceau archi connu.

 

Stéphane Rinaldi

 

Si son influence majeure semble être John Lee Hooker ("Hobo Blues", "Boogie Chillum",...), Tomek Dziano ne dédaigne cependant pas reprendre ici un blues de Muddy Waters, là une ballade de Tony Joe White ... et c'est d'ailleurs dans ce registre "ballade" qu'il excelle avec son jeu de guitare finement ciselé. Honnête chanteur et compositeur, il nous le démontre entre autres sur ses créations ("Flight",...).

 

Un titre de Jimmy Reed et c'est l'occasion d'inviter le peintre-harmoniciste Jorge Ramirez à le rejoindre sur scène. La complicité s'installe rapidement et les trois musiciens semblent se régaler.

 

Jorge Ramirez (devant l'une de ses toiles)

 
Le rappel, sous les applaudissements nourris d'un public conquis, sera l'occasion d'offrir, version solo, un dernier titre de John Lee Hooker, à savoir une très belle version de "Crawlin' King Snake".

 


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BOOGIE MUSIC GANG en concert les 7 & 8 Mai 2010

1er juin 2010 -  dans le carnet de Blues 42
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Version blues le 7 mai, ambiance louisianaise le 8 mai, Boogie Music Gang assurait la reprise des concerts au "Mi" Lieu du Blues après un petit mois d'interruption.

Un groupe de copains avant tout pour un répertoire composé pratiquement exclusivement de reprises et dont les influences (des plus variées) naviguent entre Big Bill Broonzy et John Lee Hooker d'une part, entre ZZ Top et Lynyrd Skynyrd d'autre part, sans oublier certains titres incontournables de Creedence Clearwater Revival.

L'ambiance est bon enfant et on se laisse prendre facilement par une certaine nostalgie des années 60-70.

"Before You Accuse Me", "Proud Mary", "Honky Tonk Woman", "Stray Cat Blues", la liste serait longue à énumérer ... Le blues était bien présent avec "Statesboro Blues" pour entamer ce set, puis nous retiendrons une bonne version de "Dust My Broom" et un "Baby Please Don't Go" survitaminé. "That's Allright Mama" apportait un accent rock'n roll fort apprécié du public

 

Les uns et les autres s'essayent au chant, on échange guitare contre harmonica, l'ensemble est bien huilé et ça fonctionne parfaitement.

 

 

Changement de style le lendemain avec un répertoire plus "louisianais", mais peu de morceaux traditionnels cajun ("Travailler c'est trop dur", "Jambalaya",...).

Outre des reprises de Zachary Richards, de Johnny Cash, de Creedence Clearwater Revival ("Born In The Bayou", "Green River",...), on note une bonne version de "Call Me The Breeze" de J.J. Cale et une version musclée de "Born To Be Wild".

 

 

Le final avec "Sweet Home Alabama" nous éloignait dèjà du bayou ... mais conservait cette note sudiste chère à Boogie Music Gang.

 


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Apéro-concert avec Jean CHARTRON le 7 Avril 2010

5 mai 2010 -  dans le carnet de Blues 42
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Découverte d'un blues très personnel et intimiste avec Jean Chartron au "Mi" Lieu du Blues à l'occasion d'un apéritif-concert dans le cadre du 23ème Salaise Blues Festival.

Au cours de la 23ème édition du Salaise Blues Festival, Jean Charton, programmé sur la scène principale de Salaise-sur-Sanne (38) le 10 avril, anima auparavant divers apéros-concerts dont celui proposé par notre ami Jacques "Black Jack" Garcia au "Mi" Lieu du Blues à Ampuis (69).

 

Jean Chartron

 

Cette courte prestation du bluesman français Jean Chartron permit d'apprécier un blues intimiste déclâmé de façon relativement nonchalante d'une voix grave associée à un jeu de guitare inventif. Jean Chartron, par ses arrangements à nuls autres pareils, s'approprie les standards du blues, dont le célèbre "Baby, please don't go" (en ouverture), pour en délivrer des versions très personnelles comme savait si bien le faire Robert Pete Williams.

 

Ses compositions en français, comme "Appelle-moi", se fondent à merveille dans ce répertoire tant elles sont écrites dans l'esprit d'un blues profond riche en émotions.

 

 

D'un naturel plutôt réservé, voire timide, l'artiste dialogue peu avec son public mais sait néanmoins manier l'humour à bon escient et, avec un sens du partage qui l'honore, il n'hésita pas à inviter Jorge Ramirez pour un accompagnement d'harmonica sur quelques titres (dont "Key to the Highway").

 

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Cisco HERZHAFT en concert le 27 Mars 2010

8 avril 2010 -  dans le carnet de Blues 42
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Cisco Herzhaft...

 

"Handworkingblues" annonce d'emblée la couleur ... "... my name is Cisco ...". Cisco Herzaft - élevé à l'école du fingerpicking dans les années 60 et dont il devint l'un des plus illustres représentants avant d'être initier à la technique slide par Mississippi Fred McDowell lui-même, excusez du peu.

Avec un répertoire original, l'artiste, qui a bourlingué aux quatre coins de la planète bleue, nous délivre une musique teintée de diverses influences. Sa voix, puissante mais très nuancée, est au service d'un jeu de guitare très technique mais non dépourvu de feeling et d'une rythmique minimaliste qui se traduit par le martèlement amplifié de son pieds gauche sur une planche de bois.

 

... en slide avec le bottleneck ...

 

Des ragtimes très personnels comme "Fontainebleau rag" ou "Marseille's rag" alternent avec des reprises de Leadbelly ou de Fred McDowell qu'apprécie un public participatif, ici sur une version de "Baby, please don't go", là sur "Canned heat memories". Un "Black Jack Boogie" de circonstance, dans la plus pure tradition hookerienne, nous rappelle que notre homme fut le seul guitariste français à avoir accompagné John Lee Hooker lors d'une tournée française à la fin des sixties.

 

... boogie hookerien ... ... Black Jack apprécie !

 

Ce cocktail à base de blues, de ragtime, de bluegrass enchante le public qui peut apprécier toute la virtuosité de Cisco Herzhaft sur un arrangement de "Dueling banjo" et comprendre, grâce à bon nombre d'anecdotes délivrées par l'artiste quelles sont les différentes composantes du blues et ses influences majeures. Le tout exprimé en toute simplicité avec ce sens inné de la pédagogie qu'affectionne tant son frère Gérard.
Jouer un vieil air traditionnel irlandais vantant les vertues du whisky et enchaîner sur "Indian whisky blues" d'influence cherokee pour montrer la similitude qui existe entre ces deux morceaux, voilà qui n'est pas banal et permet de mieux appréhender la complexité du répertoire blues.

 

Cisco jouant slide ... avec son verre

 

La soirée ne se termina pas sans que Cisco Herzhaft nous fasse la démonstration que tout musicien de blues pouvait boire son whisky en jouant de sa guitare ... façon slide ... avec son verre, bien entendu.

 

 

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BOURBON STREET en concert le 13 Mars 2010

26 mars 2010 -  dans le carnet de Blues 42
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L'excellent jeu de guitare souvent "slidé" de Cyril Menet associé à la voix fortement bluesy d'Eric Vacherat, le tout au service d'un blues profond, coloreront cette soirée sur la route du blues entre Chicago et l'état du Mississippi - carnet de voyage proposé par les deux musiciens de Bourbon Street présentés par Jacques "Black Jack" Garcia au "Mi" Lieu du Blues.

 

Black Jack présentant le duo Bourbon Street

  

Et c'est tout naturellement par un hommage à Elmore James que débute ce set au cours duquel les titres se succéderont sur un rythme soutenu entrecoupé de brèves anecdotes replaçant tel morceau ou tel musicien dans son contexte historique.

Le répertoire, essentiellement constitué de reprises, ne laisse que peu de place aux rares compositions personnelles de ce duo français basé en région limousine. L'étiquette "folk blues" ou "country blues" semble cependant trop réductrice pour qualifier la musique de Bourbon Street dont l'originalité de la démarche trouve son intérêt, en grande partie, dans la qualité des arrangements proposés sur certains titres.

 

Bourbon Street

 

Eric Vacherat et Cyril Menet maîtrisent parfaitement leur sujet et rendent un hommage appuyé à leurs influences majeures que sont Robert Johnson, Blind Willie Johnson, Big Bil Broonzy ou Charley Patton. Le blues contemporain n'est cependant pas absent avec, entre autre, une bonne reprise de John Primer.

 

Cyril Menet 
Eric Vacherat 

 

Si vous n'avez pas eu la chance d'entendre Bourbon Street en concert, je ne saurais trop vous recommander leur CD "Kind of Blues" qui vous offrira un aperçu fidèle du talent de nos deux compères.

 


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Petit tour d’horizon des artistes exposés

24 mars 2010 -  dans le carnet de Weirdo
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Jorge RAMIREZ

la fresque d'Au "Mi"Lieu du Blues réalisée par Jorge Ramirez


Proche d'un certain réalisme social (Mexique, Russie, Chine), Jorge RAMIREZ donne par sa technique une œuvre expressionniste traduisant au mieux les éléments et l'ambiance d'où est issu le blues.

 

PATXECO

 

 

 

 

Patxeco, lors de son exposition au magasin de Corinne Mazet "Besoin d'envies" à Vayrac

PATXECO propose dans son exposition deux visions du blues : d'une part des dessins en noir et blanc représentant des portraits et des compositions de personnages très réalistes, d'autre part des peintures colorées. L'ensemble est très dynamique et dégage une qualité émotionnelle incontestable.

N'hésitez pas à découvrir ou revoir ses œuvres sur le net : http://patxeco.c.la/



Jean-Philippe PORCHEROT

 

 

 

 

 

 

 

Jean Philippe PORCHEROT en 2007, lors du Festival "A TOUR DE RÔLE" à DOIZIEUX


Les dessins de Jean-Philippe PORCHEROT, en noir et blanc, certains rehaussés d'aquarelle, servis par un pointillisme minutieux, redonnent à voir les principales figures du blues et du jazz.
Ils sont encadrés et soutenus par des peintures à l'acrylique, très colorées, constituées d'aplats lumineux.
Ces œuvres ne sont pas à vendre, mais on peut en retrouver la plupart en cartes postales.


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A. PROJECT en concert le 19 mars 2010

24 mars 2010 -  dans le carnet de Black Jack
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Un vrai plaisir de revoir Thierry Anquetil et de découvrir A. Project en concert. Une date qui s’annule dans la région et une possibilité de faire cette date à Ampuis, connaissant et appréciant Thierry, je n’ai pas hésité longtemps. Nos premières rencontres remontent au début des années 90, il remplacera au pied levé Otis GRAND sur une date à Cognac et nous nous croiserons sur quelques concerts. Je pense qu’il est un des meilleurs Bluesmen de l’hexagone et de plus humainement c’est un grand monsieur. Malgré les années passées, je l’ai retrouvé dans le même état d’esprit, un pur, un homme qui aime viscéralement le Blues et qui le défend, donc un bonheur de se retrouver et m’apercevoir qu’il s’était bien entouré en la personne d’Eric THIEVON (batterie) et de Jean Philippe ROUX (basse), une rythmique que l’on retrouve derrière de nombreux artistes. A. Project qui lors de cette tournée, présente son dernier album « Blues on the run », n’est pas qu’un simple groupe de Blues, les membres du trio sont des pédagogues avertis qui animent de nombreux stages, ateliers et masters classes, notamment auprès d’un jeune public.

 

 

Le concert débutera par une bonne version de « Everyday I have the Blues » de Memphis Slim, le trio s’adapte au lieu en jouant cool, batterie légère mais soutenue, basse présente sur le tempo, jeu de guitare finement délié, laissant la voix chaude et très bluesy se posée de la meilleur façon. Le « I’m tore down » de Freddy King donnera le ton de la soirée, avec un répertoire très ancré vers le Texas Blues. Une première excellente composition « Sweet Babe » suivi d’une seconde « Show respect for life » que je trouve très influencée par John Lee Hooker. Une reprise de Robben Ford « Start it up » suivi de deux compositions « Love bottle » et « Hands in your pockets » viendront mettre un point final au premier set. On sent les musiciens décontractés, Thierry communique avec l’auditoire entre chaque morceau, d’une manière souvent humoristique, ce qui amène plus de complicité entre eux.

 

 

Ouverture du second set avec un suave « Drifting Blues » de Charles Brown, que John Lee Hooker reprendra dans une version des plus dramatiques. Un gospel de Keb Mo « Hand it over » sera repris par le trio créant une ambiance feutrée avant de passer à plus musclé avec le « I want to be loved » de Muddy Waters et « Sweet Babe » une excellente composition fortement teintée par le Texas Blues, tout comme « Shadows in the rain ». Le concert décolle avec l’interprétation de « Honey Hush » d’Albert Collins le maitre de la Télécaster. Didier ``Harp’’ apportera sa contribution à l’harmonica sur « Rock me baby », titre emblématique du Chicago Blues, et poursuivra avec le « I would’nt let my guitar down » d’Eddy Clearwater, sur lequel Thierry jouera en aveugle guitare derrière la tête. Pas le temps de respirer avec le « Crosscut saw » d’Albert King, suivi par le « Bayou dance » sur lequel Thierry esquissera quelques déhanchements Louisianais, un artiste vraiment complet !!! Rappel avec le magnifique « Pride & joy » de Stevie Ray Vaughan, le seul titre ou Thierry délaissera la Telecaster pour la Stratocaster. A. Project nous aura fait partager un moment de plaisir avec beaucoup de modestie et d’humour, devant un public conquit.


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Hommage à WILLIE KING 1943 – 2009

6 mars 2010 -  dans le carnet de Black Jack
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Voilà un an que mon ami Willie King nous a quitté, terrassé par une crise cardiaque le jour de son 66ème anniversaire, le 08 mars 2009 à Old Memphis en Alabama, à la frontière avec le Mississippi. Je ne pouvais pas passer sous silence ce triste anniversaire sans lui rendre un petit hommage.


Tout a commencé quand j’ai lu un excellent article de Soulbag (N°161) en 2001, titré « Le Blues libérateur », présentant Willie King et ses différentes implications dans le Blues et la solidarité. Il définissait sa vie en disant : « Chaque jour je vis la vie du Blues, je suis vraiment moi-même et je n’ai pas d’autre prétention ».

à Cognac en 2005


Et quelle vie ! né à Prairie Point dans le Mississippi en 1943, il fut élevé par sa mère et ses grands-parents, métayers sur une plantation ; la vie était dure et sa famille si pauvre qu’à 7 ans, il devait aller ramasser le coton et du coup ne pas trop aller à l’école. La grand-mère convertissait la maison en Juke Joint les week-ends, sandwichs, boissons et du Blues, c’est avec ça qu’elle faisait bouillir la marmite. Willie attrapa le virus de la musique au contact des musiciens évoluant dans le Juke Joint et débuta la guitare à 8 ans et c’est le propriétaire de la plantation qui lui acheta sa première guitare, une Gibson acoustique, que Willie lui remboursa semaine après semaine. Il débuta à 16 ans la scène en passant dans les Juke Joints environnant. A 25 ans, il migre à Chicago, ce qui contribua à élargir son éducation musicale et ce fut là qu’il assista à de nombreux concerts de Howlin Wolf, ce qui le marquera à vie. Il retournera en Alabama au bout d’un an. A partir de 1968, il formera plusieurs groupes et deviendra musicien à temps plein. Il rejoint le mouvement des droits civiques en 70, suite à l’assassinat de Martin Luther King, ce qui n’arrangera pas ses affaires, mais c’est ce qui lui semblait juste, témoignant de noirs brulés vifs dans leur voiture sans que jamais personne n’en ai entendu parler, dans le secteur où il habitait.

Il s’oriente vers un Blues social et responsable et crée en 1983, la Rural Members Association à Old Memphis (Alabama), une association ayant pour vocation de transmettre les traditions de la culture afro-américaine aux jeunes générations, mais aussi de venir en aide aux membres de la communauté victimes de difficultés, plus spécialement aux mères seules sans assistance. Ce sera pour collecter des fonds vers l’association qu’il crée le Freedom Creek Blues Festival en 1997, se tenant tous les ans en mai sur un lopin de terre à côté de son mobil home. Remarqué par Jim O’Neal de Rooster Records en 1987, alors qu’il joue depuis 25 ans, son premier album « Walking the walk talkin’ the talk » sortira en 1999. L’année suivante il sortira « I’m the Blues » et en 2000 Rooster sortira « Freedom Creek » et « Living New World » qui lui fit obtenir la reconnaissance mondiale de son talent. Il se produira dans de nombreux festivals Européens (dont Cognac en 2005 et 2008) et Américains, tout en restant attaché à jouer dans les Juke Joints du Mississippi, notamment au Bettie’s Juke Joint un club près de chez lui.


En 2003, Willie KING apparaît dans le documentaire de Martin Scorcese « Du Mali au Mississippi », avant de sortir un nouvel album en 2005, "Jukin’ at Bettie’s". En 2007, son dernier album "One Love" fait référence à son séjour à Cognac en 2005 qu’il avait beaucoup apprécié. Il sera nominé au Blues Music Awards en 2008. Véritable ambassadeur de la musique des juke-joints, Willie King nous a laissé un Blues authentique et sincère, porté par son âme généreuse et ses talents vocaux et guitaristiques. Des interprétations chargées de ferveur et de conviction, qui font le Blues*.

 

à Cognac en 2005


Comme promis, avec Anne Marie, nous rendrons visite à Willie King en avril 2005. Pas facile de trouver Old Memphis, un petit bled situé au milieu de rien, à une dizaine de miles d’Aliceville (Alabama) à la frontière du Mississippi et de l’Alabama. Alors que nous avions déjà fait deux tentatives d’aller jusqu’à la terre promise, nous nous résignerons à demander aux bureaux d’une entreprise (la seule 20 miles à la ronde). Les secrétaires déjà étonnées que nous venions de France pour rencontrer Willie King, utiliseront cette belle métaphore pour nous indiquer la route : « vous allez prendre cette route sur quelques miles et quand vous arrivez au bout du monde et bien il faut encore aller plus loin ».

 

 la Old Menphis  Road
"Rural Members Association", avril 2005


Les indications furent efficaces et nous nous retrouvons dans un petit hameau de quelques maisons et mobil homes. A l’entrée du lopin de terre où est posé le mobil home de Willie King, nous repérons le panneau « Rural Members Association » qui s’est décroché du pilonne le supportant. Nous sommes accueillit par deux femmes qui nous indiquent que Willie est allé faire des courses et qu’il ne sera là que dans l’après-midi, rendez-vous est pris.

 

Willie King nous accueille à Old Memphis, avril 2005


Ce sera vers 15 heures que nous serons de retour, dès que nous descendons de la voiture nous entendons Willie King qui vient à notre rencontre très heureux que nous soyons revenu et de nous rencontrer. Nous échangerons une heure, installés dans le salon, il nous fera écouter ses dernières compositions sur un banal poste de radio qui faisait lecteur CD. Il était vraiment fasciné par Howlin’Wolf et il est vrai qu’il s’en inspire beaucoup. Il évoquera sa passion pour le Blues et son implication dans son association pour les plus déshérités, il conclura en disant : « Je suis pauvre, mais il y en a qui sont encore plus pauvre que moi ». Avant de se quitter et de se donner rendez-vous à Cognac en juillet de cette année, il nous fera voir les deux mobil-homes qu’ils sont en train de retaper pour accueillir des familles.




Les mobil-homes en cours de rénovation le mobil-home de Willie King, Old Memphis 2005


Nous nous retrouverons à Cognac en juillet 2005, très heureux de se rencontrer à nouveau et il disait à tous ceux qu’ils rencontraient : « ce sont mes amis, ils sont venus chez moi me voir en Alabama », encore étonné de cette rencontre. Willie King donnera plusieurs concerts dans le cadre du Festival et nous n’en raterons aucun. Sa prestation au camping fut certainement la plus aboutie en communion avec le public.

 

au contact du public à Cognac en 2005


En voyage dans le Mississippi en 2007, nous participerons au Juke Joint Festival de Clarksdale en avril, auquel Willie King participait. Première retrouvaille devant Cat Head, la boutique de Roger Stolle, organisateur du Festival et artisan du Blues de cette région. En deux jours que dure ce Festival, nous avons pu voir tous les grands Bluesmen du Mississippi se succéder sur cette scène ouverte dans la rue. Accompagné par son band, Willie King nous offrira un concert émouvant et ancré dans ces racines. Le soir, il sera en vedette de l’affiche du célèbre Ground Zero Blues Club de Clarksdale, établissement soutenu par Morgan Freeman. Devant un public venu nombreux (4 à 500 personnes), Willie King & the Liberators donneront un concert de grande qualité, dans une ambiance surchauffée. Nous lui remettrons à cette occasion, après le concert, des photos que nous avions prise à Cognac et notamment un agrandissement d’un portrait de lui.

 

Willie King devant Cat Head Willie King au Ground Zero Blues Club, Clarksdale 2007


Ce sera à Cognac en 2008, que nous retrouverons Willie King et son Band. Je parle de son band car, tous soutiennent la démarche de Willie King, notamment Debbie Bond sa guitariste, très impliquée dans l’association Alabama Blues Project qui intervient en milieu scolaire, quelques fois en compagnie de l’épouse de Johnny Shines, ainsi que dans plein d’initiatives pour faire vivre le Blues et sensibiliser les plus jeunes à la culture afro-américaine. Willie King présidera le festival de Cognac et donnera un concert sur la grande scène.

 

Willie King sur la grande scène, Cognac 2008
en compagnie de son ami Bobby Rush


Nous l’avions trouvé un peu plus fatigué que lors de nos dernières rencontres. Nous nous reverrons plusieurs fois pendant la durée du Festival et lors d’un rendez-vous à son hôtel, il me dédicacera ma guitare : « Here is life, peace Willie King » et Debbie Bond nous offrira un tee-shirt d’Alabama Blues Project. Ce sera notre dernière rencontre.

 

Willie King et Debbie Bond Willie King dédicace sa guitare, Cognac 2008


Quand par hasard sur internet, j’apprends le décès de Willie King, j’ai beaucoup de mal a y croire et je ne me suis toujours pas fait à l’idée que je ne le reverrais plus. Nous échangerons téléphoniquement avec Debbie qui est effondrée par cette soudaine disparition. Willie King fait partie des quelques personnes qui comptent dans une vie, nos différents contacts d’amitié resteront des moments forts et gravés à jamais dans ma mémoire, un modèle de dignité et de disponibilité pour les autres. Willie influence beaucoup le projet que je mène avec la Black Jack Blues Association et c’est certainement grâce à lui que ce projet s’est réalisé, il m’en a donné la force.

 

Dernière rencontre avec Willie King, Cognac 2008


Lors de notre voyage en avril 2010, j’espère avoir la possibilité de revoir Debbie Bond et de lui remettre des fonds de soutien à l’Alabama Blues Project et d’aller sur la tombe de Willie King.



En compagnie de Willie King, Clarksdale 2007


Black Jack

(Biographie établie avec les supports de Soulbag et ABC Blues & Soul
)
 


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HARPSLIDERS : Culture du Blues et générosité

6 mars 2010 -  dans le carnet de Black Jack
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Intervention dans un Centre Social

Après s’être fait apprécié par un public venu très nombreux et enthousiaste lors de leurs deux concerts des 13 et 14 février 2010 Au ``Mi`` lieu du Blues, les Harpsliders sont intervenus dans le Centre Social d’Estressin à Vienne, le lundi 15. Ils ont organisé l’après-midi un atelier musical auprès d’une vingtaine d’enfants de 6 à 12 ans, avec composition d’un petit Blues, utilisation du Kazoo et apprentissage du tempo. Enfants et musiciens ont présenté aux parents la restitution de leur première approche du Blues, sous forme d’un mini concert. Chaque participant repartira avec un Kazoo offert par les Harpsliders, certainement pour la plus grande joie des parents, la première soirée en famille fut certainement bruyante !!!

 

l'atelier musical au Centre Social d'Estressin


En soirée, les Harpsliders ont proposé un concert ouvert aux habitants du quartier qui rassemblera une trentaine de personnes, dont quelques parents qui les avaient découverts l’après midi. Très appréciés par les enfants, les parents et le public, les Harpsliders sont repartis satisfait de l’accueil qu’ils ont reçu dans notre région.
Il faut saluer l’équipe d’animation du Centre Social, d’avoir intégré ce projet d’animation dans leur programme des vacances scolaires et surtout de se placer dans une position de faire découvrir la diversité musicale aux plus jeunes, ce qui leur échappe le plus souvent en regardant les programmes musicaux des différents médias.

 

le concert

 

 

Contributions au Musée du Blues.


Collectionneurs et bricoleurs d’instruments, Albert et Manu (Harpsliders) ont généreusement fait don de quelques instruments et œuvres d’art.

 

 

Manu Slide nous a légué un kazoo et un véritable bottleneck (goulot de bouteille) pour jouer slide.
Albert « Papy Washboard », qui venait de finir la fabrication d’une guitare basse à deux cordes, qu’il a utilisée lors des concerts, me l’a offerte.
Papy Washboard n’est pas seulement un génial bricoleur, c’est aussi un peintre remarquable, il offrira une peinture de Memphis Minnie à Anne Marie (Madame Black Jack) et nous échangerons une œuvre d’un peintre Louisianais, Alvin Batiste, avec un portrait de Little Walter.
Un grand merci pour ces 3 jours de Blues passés avec les Harpsliders, avec un objectif commun, défendre et faire vivre cette musique.


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Marc-André LEGER en concert le 27 Février 2010

1er mars 2010 -  dans le carnet de Blues 42
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Le public avait de nouveau répondu présent pour la venue de Marc-André Léger dans le cadre de la programmation régulière proposée par notre ami Black Jack dans son antre Au "Mi" Lieu du Blues.

 

 Jacques "Black Jack" Garcia présentant Marc-André Léger

 

Après les présentations d'usage, Jacques Garcia laissa rapidement la place à ce jeune canadien, natif du New-Brunswick. Rares étaient ceux qui avaient déjà entendu cet artiste en solo, ils ne furent pas déçus tant l'énergie et la virtuosité de Marc-André Léger fit l'unanimité dans l'assistance.

Certes les compositions de l'artiste, dans le plus pur style de ses maîtres à jouer, offrent un intérêt indéniable, mais c'est avant tout dans les arrangements que Marc-André Léger excelle. L'empreinte de Robert Johnson sera omniprésente tout au long de ce set, mais on n'en appréciera pas moins des adaptations originales de morceaux de Mississippi Fred Mc Dowell ou de Johnny Winter. Des titres aussi connus que "Trouble In Mind" ou "Good Morning Little Schoolgirl" retrouvent ainsi une nouvelle jeunesse après un dépoussiérage des plus convaincant.

 

 

Une voix expressive et un jeu de guitare puissant et alerte mettent parfaitement en valeur le travail de l'artiste, enchantant les amateurs du genre après l'entracte sur une superbe version de "Love In Vain" ou un jubilatoire "My Babe".Une prestation menée sur un rythme soutenu, entrecoupée de courts échanges avec le public à qui l'occasion fut donnée de participer sur "Spoonfull", tâche dont il s'acquitta de fort belle manière.

 

 

Un instrumental aux influences hispaniques et on approchait déjà de la fin de ce concert qui se termina par deux titres, en rappel, dont une dévastatrice partie de slide.

 

 

Merci à l'artiste pour cette générosité et ce bonheur partagé...et, juste pour le plaisir de se replonger dans l'ambiance, voici un extrait du concert :

 


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HARPSLIDERS en concert le 13 février 2010

16 février 2010 -  dans le carnet de Blues 42
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Les adhérents de la Black Jack Blues Association étaient nombreux à avoir répondu présent à l'appel lancé par leur président Jacques Garcia. Vite balayées les inquiétudes liées à la météo enneigée, plus de 70 personnes se pressaient à l'intérieur du Juke Joint de Black Jack pour applaudir le sympathique et talentueux duo Harpsliders en provenance du Nord-Pas de Calais.

 

Harpsliders

 

Albert "Pappy Washboard" et Manu Slide jouent un blues qu'ils qualifient eux-mêmes de "primitif" en raison d'une part de l'utilisation de certains instruments bricolés (basse, diddley bow, ...) et d'autre part pour la recherche des sonorités que pouvaient diffuser les premiers orchestres de blues (homme-orchestre ou jug band).

Harmonica et kazoo sur rack, guitare électro-acoustique en bandoulière, Manu Slide nous délivre un blues dépouillé, proche des racines de cette musique afro-américaine que nous apprécions tant. Pappy Washboard insuffle la pulsation nécessaire à la bonne carburation de l'ensemble, que ce soit derrière sa batterie ou bien au frottoir.

 

Pappy Washboard
Manu Slide

 

 

Quelques bonnes parties de slide pour agrémenter le tout et accompagner la voix de Manu dans un set qui emprunte à Memphis Minnie, Lightnin' Hopkins, Jimmy Reed, mais aussi à Rory Gallagher ou Calvin Russell. Quelques compositions personnelles ("Tell Me Baby", "Cassel City Blues", ...) tirées de leur CD "Don't Buy Brand New Guitars" (2008) complètent avec justesse ce répertoire. Leur modèle ? ... le blues de ce bon Docteur Ross, homme-orchestre, joué en toute simplicité ... pour leur plaisir, mais aussi pour le notre, ... sans oublier cette petite note humoristique qui crée la complicité avec le public.

 

 

Bukka White Sonny Boy Williamson


Pappy Washboard profita de son passage Au "Mi" Lieu du Blues pour exposer quelques unes de ses toiles et montrer ainsi qu'il avait plus d'une corde à son ... diddley bow. Talentueux duo ! ... je vous l'avais bien dit.

 

Petit extrait vidéo en souvenir ...

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MOUNTAIN MEN en concert le 30 Janvier 2010

2 février 2010 -  dans le carnet de Blues 42
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Au "Mi" Lieu du Blues affichait complet pour la venue du duo Mountain Men, très attendu depuis le succès de son récent CD "Spring Time Coming".

 

Mountain Men

 

Nos deux compères, de retour de Memphis, semblaient plus en forme que jamais et attaquèrent tambour battant la 1ère partie de ce set. Chez Mountain Men, il y a bien sûr la musique, un blues épais, venu des tripes et hurlé par un Mr Mat (Mathieu Guillou) dont la voix puissante et sourde est l'atout majeur. Tantôt violente, tantôt si tendre, comment ne pas succomber à son charme lorsqu'elle prend cet accent gospel qui l'habille si bien.

 

Mr Mat

 

Pour sa part, le jeu de guitare percussif de Mr Mat sait néanmoins se faire plus aérien sur certains titres en parfait accord avec l'harmonica inventif de son compère australien Barefoot Iano (Ian Giddey). Mais chez Mountain Men, il y a aussi l'aspect visuel, une présence scènique indéniable qui monopolise l'attention du public sans lui laisser un instant de répit. Cette débauche d'énergie se traduit par des grimaces, des contorsions, des transes et des regards révulsés qui démontrent bien que ces deux lascars, quelque peu allumés, vivent profondément et sincèrement leur blues. L'humour n'est pas absent de cette prestation et permet d'équilibrer l'ensemble de la performance car c'est bien d'une performance dont il s'agit.

 

Barefoot Iano

 

Alternant reprises bien choisies ("Rock Me Baby", "We Shall Overcome", ...) et compos persos essentiellement tirées de leur dernier CD que tout un chacun se doit de posséder ("She Shines", "Spring Time Coming", "My Anger",...), le duo enthousiasma un public très participatif. Heureux de jouer leur musique, communiant parfaitement l'un avec l'autre, ils rient et se congratulent. Que du bonheur !

 

Une grande complicité entre ces deux artistes talentueux

 

En fin de set, une composition personnelle ("Le Peintre de Nus") et la reprise d'un succès de Jacques Brel ("Ces Gens-là") furent leurs seules concessions autorisées à la langue de Molière. Mais interprétées avec quel talent !

 

Extrait du concert ...

 



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Concert de Neal BLACK Trio le 23 janvier 2010

28 janvier 2010 -  dans le carnet de Blues 42
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Au "Mi" Lieu du Blues affichait complet pour ce premier concert de l'année 2010 programmé par notre ami Black Jack. 

 

Neal BLACK Trio

 

Au menu, Neal Black Trio qui avait investi la scène exigüe du juke joint d'Ampuis pour un set varié d'excellente qualité. Pour ceux qui avaient découvert Neal Black aux côtés de Fred Chapellier dans un formidable "tribute to Roy Buchanan" plus qu'électrique ces derniers mois, ce fut l'occasion d'apprécier tout le talent de cet artiste en version électro-acoustique.

 

 Neal BLACK (guitare, chant)

 

Son jeu de guitare précis et incisif (un seul morceau en slide) entraîna un public ravi dès les premières mesures d'un surprenant ragtime enlevé, parfaitement épaulé par le jeu pétillant de Magalie aux claviers. Un répertoire peu convenu offrit une touche d'originalité à ce concert. On entendit entre autre, une très jolie version de "Fly Away" sur laquelle la voix rocailleuse du bluesman sut se faire plus douce. Les titres s'enchaînèrent sur un rythme relativement soutenu, interrompu uniquement par une courte pause en milieu de set.

 

Magalie (claviers)
Kim YARBROUGH (basse)

 

Kim Yarbrough (originaire de Brooklyn, New-York) et son dynamique jeu de basse ne fut pas en reste, offrant à lui seul une prestation de haute volée malgré la difficulté rencontrée pour se mouvoir dans cet espace scènique des plus réduit, coincé qu'il était entre son boss et le matériel de sonorisation. Belle performance de l'ex-compagnon de route de Screamin' Jay Hawkins, de Bernard Allison et de bien d'autres, qui nous gratifia d'un super solo funky à souhait dont le public devrait longtemps se souvenir.

 

 

Fred BROUSSE (harmonica, chant)

 

En fin de soirée, le trio se transforma en quartet après que Neal Black eut invité l'harmoniciste Fred Brousse pour quelques derniers blues dont un super boogie hookerien qui enflamma l'assistance. Ovation méritée !

 

Extrait du concert ...

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Soirée des Rois... du blues (15 janvier 2010)

20 janvier 2010 -  dans le carnet de Blues 42
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Pascal et Sylvie ... roi et reine de cette soirée blues

Sylvie et Pascal furent désignés par le sort pour porter la couronne suite à la dégustation de galettes proposées par Anne-Marie et Black Jack à l'occasion de cette 1ère soirée Au "Mi" Lieu du Blues 2010. Un CD de Lenny Lafargue fut offert en cadeau à nos deux lauréats par le maître des lieux.

 

Fabien Bouron, Pascal Rosiak et Christophe Bourrin
Fabien Bouron

Le "boeuf", lancé par Pascal Rosiak à l'accordéon chromatique, regroupa rapidement les guitaristes Fabien Bouron et Christophe Bourrin.

A noter la participation du public avec diverses percussions (frottoir, cuillères,...) et une intervention chantée très appréciée sur "Hey Joe".

 

"Hey Joe" ... version chantée 
Fabien Bouron et Pascal Rosiak ... ambiance zydeco

  

 

 

 


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Revue de presse (janvier 2010)

18 janvier 2010 -  dans le carnet de Blues 42
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Le n° 197 de Soul Bag vient de paraître en kiosque et annonce la naissance de notre "juke joint" préféré par un court article illustré (fresque de Jorge Ramirez) en page 6. Pour un article plus complet sur l'inauguration d'Au "Mi" Lieu du Blues, se reporter au site de la revue du blues et de la soul (http ://www.soulbag.presse.fr) (rubrique Live Reports).

Dans cette même rubrique, figure un article sur l'excellent concert qu'Adolphus Bell nous offrit le 25 octobre 2009.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le "juke joint" Au "Mi" Lieu du Blues figure désormais sur le site de Blues Magazine (http ://www.bluesmagazine.net) à la rubrique "Divers / Bars, Clubs et Salles". A noter la sortie en kiosque du n°55 de cette revue.


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Diaporama DELTA BLUES et "boeufs" (11-12 décembre 2009)

18 janvier 2010 -  dans le carnet de Blues 42
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Pascal et Jacques 
 Pascal et Christophe

 

Vendredi 11 décembre, ce sont les guitaristes Jacques Fleury et Christophe Bourrin qui s'y collent pour animer le dernier "boeuf" de l'année Au "Mi" Lieu du Blues, en compagnie de l'accordéoniste Pascal Rosiak qui interpréta également quelques titres en solo. Ambiance détendue se terminant par "Hey Joe" ... avec Christophe à la guitare et au chant soutenu par quelques impros de Pascal.

 

Pascal Rosiak ... en solo
Black Jack ... présentant le diaporama

 

  Le lendemain, samedi 12 décembre, Jacques "Black Jack" Garcia présentait un diaporama captivant, sur les traces du Delta Blues, nous entraînant dans une visite guidée de Clarksdale (Mississippi) - berceau du blues et nous présentant quelques figures de la scène locale. Un hommage à Sam Carr et à Willie King complétait cette projection de clichés glanés au fil des voyages d'Anne-Marie et Jacques dans le sud des Etats-Unis.

 

Christelle Berthon 
Jam sur "My Babe"

 
 La soirée se termina, comme il se doit, en musique puisque Christelle Berthon nous gratifia de quelques morceaux à l'harmonica ("Summertime", ...) avant que ses amis, parmi lesquels Marc Sarkissian à la guitare, ne l'accompagnent. Le final avec "My Babe"fut un régal.


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Hommage à SAM CARR 1926-2009

4 janvier 2010 - Dernier ajout 5 janvier 2010  -  dans le carnet de Black Jack
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SAM CARR (17 avril 1926 - 21 septembre 2009)

 

Un des plus grand batteur du Mississippi vient de s'éteindre le 21 septembre 2009 dans une maison de retraite près de Clarksdale. Ce fils du guitariste Robert Nighthawk (1909-1967) qui influença le Chicago Blues, vivait jusqu'au décès de son épouse Doris Carr née Godfrey, en 2008, à Lula (MS). Nous leur avions rendu visite en avril 2008.


C'est Bubba Sulivan qui tient sa boutique "Blues's Corner" à Helena en Arkansas, qui nous indiquera comment se rendre chez Sam Carr. A la sortie d'Helena, vous franchissez le pont qui enjambe le fleuve et vous êtes dans le Mississippi. A quelques miles, sur la localité de Lula où l'on peut voir dans la laverie une peinture représentant les figures locales du Blues, dont Sam Carr, (au centre). Au beau milieu des champs de coton à perte de vue, une petite maison verte attire l'oeil. De la grande route, un chemin de terre mène à la maison, vous ne pouvez pas vous tromper, la boîte à lettres noire porte le nom de Sam Carr en toutes lettres.

 

The Washbucket à Lula
Peinture murale à l''intérieur de la Washbucket

 

Le Van est garé devant un appenti à gauche de la maison, il semble pourtant n'y avoir personne. Nous nous avancerons tout de même jusque derrière le Van, pour découvrir Sam et Doris Carr assis sous l' appenti. Doris est en fauteuil depuis sa dernière crise cardiaque, mais elle a gardé toute sa tête, quand à Sam il montre quelques signes de faiblesse. Unis depuis 1946, on sent très vite que ce couple ne peut pas vivre l'un sans l'autre. Ils profitent de notre arrivée pour que nous les aidions à se déplacer vers leur habitation. Nous engagerons le fauteuil roulant sur deux planches pour rattrapper le dénivelé et s'installer dans leur salon.

Nous évoqueront ensemble quelques moments de sa carrière, notamment lorsqu'il faisait équipe avec l'harmonisiste Frank Frost et le guitariste Big Jack Johnson, sous le nom des Jelly Roll Kings, je les avait vu en concert en Suisse en 1990 et j'avais été ébloui par la présence de Frank Frost. Sa seule présence sur scène et son premier accord d' harmonica, déchaînaient la foule.

Doris avec nostalgie, nous expliquera que lorsqu'il jouait, ils voyaient beaucoup de monde à la maison, mais que maintenant qu'il joue pratiquement plus, les visites sont rares. Je tenais à témoigner de cette rencontre car, elle illustre les conditions de vie des Bluesmen dans le Mississippi, même s'ils ont écrit les meilleurs épisodes de l' histoire du Blues, ils finissent souvent dans des conditions précaires.

 

La boite à lettres
La maison de Sam et Doris Carr
En compagnie de Sam Carr


Nous les quitterons en se promettant de se revoir dès que nous reviendrons sur les terres du Blues, en se disant aussi que les chances de se revoir paraissaient éphémères, compte tenu de leur état de santé. En reprenant la route, très émus par cette rencontre, nous nous disions aussi que si Doris venait à partir, Sam ne pourrait plus vivre seul dans sa maison et pas très longtemps sans elle. L'histoire malheureusement nous donnera raison.
Black Jack

Vous pouvez découvrir le détail de la vie de Sam Carr dans un excellent article "Battre le Blues" signé Gérard Herzhaft dans le dernier Soul Bag (n°197), magazine en vente en kiosque.


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Concert de Jack Bon le 28 novembre 2009

10 décembre 2009 -  dans le carnet de Black Jack
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Du Blues dans un coeur de Rocker....

Ce fut l’affluence des grands jours « Au Mi lieu du Blues », qui affichait complet pour la venue du vieux routier Jack Bon. Plus de 30 années ont passé depuis le succès de Ganafoul, mais je peux vous garantir qu’il a gardé la foi et qu’il est toujours Rock’n’roll dans son attitude et ses interprétations, même dans un répertoire Blues. Toujours très bon le Jack, il nous a gratifié d’une excellente prestation en deux actes et plusieurs rappels, alternant ballades (Dylan), Country Blues (Robert Johnson, Charley Patton, Leadbelly, Mississippi John Hurt, Blind Blake ou Rév. Gary Davis), Boogie (John Lee Hooker, Lightning Hopkins), Soul (Sam Cooke), Rock (Chuck Berry, Eric Burdon, Iggy Pop), ainsi que quelques compositions de très bonnes factures, faisant le meilleur choix sur chaque titre entre ses trois guitares (acoustique, électrique et Dobro). Ce que l’on reçoit de cet artiste, c’est vraiment l’envie de communiquer et de donner du plaisir à son public, sans jamais s’économiser.


Tomek Dziano, venu découvrir le lieu en compagnie de son batteur Stéphane Ranaldi, viendra interpréter en compagnie de Jack, quelques titres, dont le ``have you ever loved a woman’’ de Freddy King.

avec Tomek
Dziano

Public ravit, organisateurs satisfaits, musiciens en verve, tous les ingrédients pour passer une bonne soirée et permettre à Jack Bon de revenir faire un tour au pied des Côtes Rôties courant 2010, car comme nos vignes Ampuisaites, avec l’âge il se bonifie.

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Concert de Mike GREENE le 14 novembre 2009

17 novembre 2009 - Dernier ajout 10 décembre 2009  -  dans le carnet de Blues 42
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Ambiance folk-blues pour cette prestation solo du guitariste de Bulldog Gravy ...

Mike Greene

Voix profonde et puissante au service d’arrangements folk-blues, Mike Greene et sa guitare électro-acoutique nous offrirent dans une ambiance des plus cool deux sets de qualité, reprenant des standards du genre, de « Nobody Knows You … » à « Six Days On The Road » en passant par un surprenant « On The Road Again ». Le chanteur de Bulldog Gravy n’oublia pas d’inclure un titre en hommage à l’un de ses compositeurs préférés, à savoir Bob Dylan, au sein de ce répertoire sans surprise, assurant l’adhésion pleine et entière du public, qu’il soit composé de néophytes ou de connaisseurs.

Le changement de guitare régulier pour du blues plus électrique, dont une très agréable version de « I Heard It Through The Grapevine », permit d’éviter une certaine monotonie dans le déroulement de chacun des sets. Une dose de slide avec « Love In Vain », l’enchaînement de titres sur un rythme soutenu et la soirée tirait à sa fin sans que l’ennui ne se soit installé un seul instant.

Seul regret, la quasi-absence de dialogue entre chaque morceau qui aurait permis d’instaurer plus de complicité entre l’artiste et son public.



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"Boeuf" blues avec ... accordéon !

17 novembre 2009 -  dans le carnet de Blues 42
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Les personnes qui eurent la chance d'assister à ce "boeuf" du vendredi 13 retiendront ce parfum louisianais dégagé par l'accordéon chromatique de Pascal Rosiak venu rejoindre les guitaristes Djemaï Khaldi et Jérôme Tellier pour le premier set de la soirée.

Rapide retour en images sur cette soirée ...

Djemaï Khaldi
 
Pascal Rosiak
 
Jérôme Tellier

 

Pascal et Djemaï
Pascal, Djemaï et Jérôme

Romain Fréchin (batterie) rejoignit les 3 compères pour le second set avant que Djemaï Khaldi ne laisse sa place à Christophe Bourrin (guitare).

 Romain Fréchin
 
 
Christophe Bourrin
 

 

Pascal, Jérôme, Romain avec Djemaï...
...puis avec Christophe

 



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Concert de MAGIC BUCK le 6 novembre 2009

9 novembre 2009 -  dans le carnet de Blues 42
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Démarche artistique sincère pour un blues d'une grande sensibilité ... dès les premières notes égrenées, Magic Buck nous plonge dans l’ambiance de son blues intimiste, un blues à la démarche sincère, fortement inspiré de son vécu. Les premiers titres interprétés sont pour la plupart des compositions personnelles tirées de son premier CD « Bootstompin’ The Blues » (1998) et s’enchaînent sur un rythme soutenu ne laissant place qu’à de rares reprises dont un très bon « Little Red Rooster » de Willie Dixon.


Jacques Garcia présentant Magic Buck


Que ce soit avec sa National Duolian de 1931 (excellent sur « Pretty Poppy »), avec sa Gibson Kalamazoo ou avec la 12 cordes Ibanez, Magick Buck se révèle un guitariste talentueux jouant certes avec dextérité, mais aussi avec une grande sensibilité. Frappant une planche de bois avec le talon de sa botte droite et un tambourin (fixé à son tabouret) avec sa botte gauche, il assure une rythmique efficace et, en parfait homme-orchestre, l’harmonica (sur rack) accompagne quelques titres. Magic Buck, dans un répertoire varié, aborde différents thèmes intemporels comme le voyage dans son road-blues « My Blue Ford and Me » ou l’amour brisé dans « NGoma » - chanson écrite lors d’une tournée à Madagascar et figurant sur son second CD « Thankful » (2008) encensé à juste titre par la critique.



Magic Buck .... homme-orchestre !


Mais les thèmes d’actualité ne sont pas oubliés, en particulier dans « 507 », chanson évoquant les difficultés que rencontrent les musiciens intermittents du spectacle. Quelques reprises choisies avec justesse dont « Love In Vain » (Robert Johnson) ou un excellent « You Gotta Move », sans oublier « Bullfrog Blues » (W. Harris) qui figure sur la compil Toulon City Blues, complètent un riche répertoire de qualité. A voir et à écouter sans délai !



Pour plus d’infos sur le personnage et sa philosophie, n’hésitez pas à consulter son site perso à l’adresse www.magicbuck.com


  "My Blue Ford And Me" par Magic Buck


 


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Concert d’Adolphus BELL le 25 octobre 2009

6 novembre 2009 -  dans le carnet de Blues 42
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Ambiance détendue dans le club Au « Mi » Lieu du Blues pour cette prestation d’Adolphus Bell, autoproclamé Roi de sa spécialité : le One-Man Band.

Une toque de velours en forme de couronne royale ornée de verroteries posée sur la tête, l’artiste, après un court instrumental de mise en condition, avait décidé de jouer le grand jeu en interprétant d’emblée « Sweet Little Angel » de B.B.King suivi d’un « Stormy Monday » de bonne facture.

 

Adolphus Bell ... Roi !   "One Man Band" Adolphus Bell

 

Véritable homme-orchestre, martelant grosse caisse et charley le plus souvent sur un tempo médium tout en jouant de la guitare et soufflant parfois dans un harmonica (sur rack), Adolphus Bell nous démontre qu’il n’est nul besoin d’être virtuose de la six cordes et du ruine-babines pour distiller un blues authentique, riche d’émotion. Chanteur honnête, il interprète avec conviction essentiellement de reprises de Muddy Waters, BB King ou Sam Cooke, ainsi que de rares titres de son CD « One Man Band » dont l’excellent « Have You Ever Plowed A Mule ? ». Un meddley rock’n roll (“Heartbreak Hotel”, “Blue Suede Shoes”, “Shake Rattle’n Roll,…) enthousiasma le public avant une interprétation très roots de “The Thrill Is Gone”, ultime hommage à son idole.

 

L'homme-orchestre ...
 Adolphus Bell , en bonne compagnie !
 

 

Découvert en France en 2005 au festival Cognac Blues Passion, ce natif de la région de Birmingham, Alabama, âgé de 65 ans, ne cachait pas sa joie de revenir pour la 7ème fois chanter dans notre pays.  

 

 Petit extrait vidéo du concert

 

Lors du jeu des questions-réponses d’après concert, Adolphus Bell évoqua son enfance, la pénibilité du travail dans les champs de coton et rendit un hommage appuyé à Tim Duffy et à la fondation Musik Maker, pour l’aide qu’ils apportent au quotidien aux bluesmen souvent démunis.

 

 


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Soirée N.O. Ballade avec Marc Oriol

5 novembre 2009 -  dans le carnet de Black Jack
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M.A.O (Marc Oriol) a présenté, le 17 octobre, son film documentaire N.O. Ballade dans le « Au ``Mi’’ lieu du Blues » devant une quarantaine de personnes. Ce documentaire sort des sentiers battus et des séquences catastrophes que nous avons tous pu voir sur nos écrans lors du passage du cyclone Katrina en 2005 à la Nouvelle Orléans, entrainant la rupture des digues et les inondations qui engloutirent des quartiers entiers. Les quartiers noirs seront les plus touchés et Marc Oriol s’attachera aux conséquences de ce drame sur la vie musicale de la cité. De superbes témoignages de musiciens viennent apporter une vision et des perspectives contrastées sur l’avenir musical de New-Orleans. Les images sur le carnaval, un moment très important pour la population de la Nouvelle Orléans, ont été tournées dans les petits quartiers qui ont su garder la tradition, loin des défilés pour touristes. Au final, un beau documentaire qui nous sensibilise à la situation et l’avenir incertain des musiciens et des populations afro-américaines de ce temple de la musique.

    
MAO devant un public attentif et conquit
 
Pour nous transporter dans quelque chose de plus réjouissant, M.A.O, nous présentera en seconde partie, un spectacle musical, tout en finesse, alliant textes travaillés et découverte d’une multitude d’instruments fabriqués ou bricolés. Le tout agrémenté par des extraits vidéo nous plongeant dans le Mississippi profond, en contact avec David Evans, Jessie Mae Hemphill et Big Lucky Carter.
 
Rencontre avec Jessie Mae Hemphill chez elle à Senatobia (MS) le 07/05/2005
 
 
 
 
 
 
 
Tombe de Jessie Mae Hemphill au cimetière de Senatobia 24/04/2008
 
Je ne peux que vous conseiller de visionner les films documentaires qu’il a réalisés, l’un sur Jessie Mae Hemphill et le second sur Big Lucky Carter, qui vous feront entrouvrir une porte sur la difficile vie de ces légendes du Blues dans le Mississippi. 
 
Ce fut aussi l’occasion d’une rencontre avec Marc, avec qui nous avions collaboré dans le début des années 90, lorsque nous avions crée Rhésus Blues Productions. Depuis, les rencontres avaient été épisodiques, au gré de certains festivals, et ce fut une joie de passer quelques jours en sa compagnie.
 
MAO & Yannick (le petit Blackjacket)

Actuellement, il développe un concept qui lui convient bien, d’être un troubadour qui va présenter chez des particuliers, qui regroupent leurs familles et amis, un spectacle mixant musique, poésie, vidéo… 
Bonne route à toi, mon ami
 
Black Jack

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Soirée "N.O. Ballade"
avec Marc Oriol

5 novembre 2009 - Dernier ajout 10 novembre 2012  -  dans le carnet de Blues 42
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Au « Mi » Lieu du Blues accueillait Marc Oriol, samedi 17 octobre, pour une présentation de son film-documentaire sur La Nouvelle Orleans après le passage du cyclone Katrina.


En préambule, Marc Oriol interpréta « a capella » sa chanson « N.O. Ballade » simplement accompagnée rythmiquement par un battement de mains. Ce titre figure par ailleurs sur le CD promotionnel CD SB 003 de la revue Soul Bag n°184 (septembre 2006).

Après la projection de sa vidéo montrant les conditions de vie à La Nouvelle Orléans entre 2006 et 2008 et la situation précaire dans laquelle vivent nombre de musiciens, Marc Oriol nous présenta son spectacle chanté, émaillé de traits d’humour. De sa voix plaintive, le toulousain qui se définit lui-même comme un authentique olibrius chante son « simili » blues dans la langue de Molière et s’accompagne d’instruments assez hétéroclites bricolés par ses soins.


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L’article de Soul Bag en avant-première...

15 octobre 2009 - Dernier ajout 16 octobre 2009  -  dans le carnet de Blues 42
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Article à paraître prochainement dans la revue Soul Bag...

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AU « MI » LIEU DU BLUES – AMPUIS (69)

 Samedi 19 Septembre 2009 à 11h00 – Inauguration Au « Mi » lieu du Blues

C’est avec un large sourire que Jacques Garcia et son épouse accueillirent à Ampuis, petite commune du Rhône, amis, voisins et visiteurs pour l’inauguration de leur « juke joint », aboutissement d’un projet personnel qui leur tenait particulièrement à cœur.

Né de la volonté et de la détermination farouche de Jacques, passionné de blues (Salaise Blues Festival, Rhésus Blues Production,…), cet établissement repose sur une structure associative « Black Jack Blues Association » ayant pour but de promouvoir le blues par des concerts, des conférences, des expositions,… et d’apporter une aide matérielle aux bluesmen américains dans le besoin, en particulier en raison d’une couverture sociale pratiquement inexistante dans ce pays. Tel fut en résumé le contenu du discours inaugural délivré par le maître des lieux devant une cinquantaine de convives venus trinquer à la réussite de l’entreprise.


 
Jacques Garcia et son épouse
  pendant le discours

 Lieu d’échange par excellence, ce nouvel antre du blues en région Rhône-Alpes se veut le point de rencontre des amateurs de musique bleue dans une ambiance conviviale, voire familiale. On y accède par une allée bordée sur la gauche par une fresque du peintre Jorge Ramirez représentant Bobby Rush et R.L. Burnside devant un juke joint.

Une enseigne surplombe la porte coulissante de la baie vitrée, confirmant la présence presque irréelle et atypique de ce lieu dédié au blues dans un environnement urbain d’apparence  paisible. La porte franchie, vous pénétrez dans une vaste pièce décorée avec goût affichant d’emblée son caractère multifonctionnel avec le bar à gauche, un espace documentation au fond, un espace scène quelque peu exigüe à droite jouxtant le bureau servant d’accueil et de poste de sonorisation. Au mur, se côtoient sur fond blanc affiches de concerts et de festivals, photos encadrées de musiciens, instruments dédicacés, tableaux d’artistes et vitrine contenant divers objets en rapport avec cette musique qui nous est si chère – un embryon de musée du blues appelé tout naturellement à se développer. Quelques tables bistrot accompagnées de leurs chaises complètent le mobilier, ainsi que deux écrans permettant la diffusion de diaporamas ou de vidéos.

Les prémices d'un musée du blues
L'espace documentation
Jacques et ses invités

 

Samedi 19 Septembre 2009 à 21h00 – Concert inaugural Au « Mi » lieu du Blues

 Quelque peu désappointé, Jacques Garcia nous apprend que Lenny Lafargue (dont il avait produit le 1er CD) ne pourra être présent en raison de problèmes de santé. Il faut donc improviser et la magie du lieu opère d’emblée puisqu’en moins d’une heure se forme un quartet parmi les personnes présentes. Quatre musiciens qui n’avaient jamais joué ensemble et qui nous offrirent un « bœuf » de qualité dans un style Chicago blues bien balancé. Originaire de Chalon-sur-Saône (71), Mathieu Tessier, excellent guitariste du Matt Buddy Blues Band, sut parfaitement entraîner ses camarades d’un soir dans un répertoire, certes sans grande originalité en raison des circonstances, mais par l’intermédiaire duquel chacun put démontrer son talent. Que ce soit Djomaï, guitariste venu en voisin d’Estressin (38) ou  Jorge Ramirez, artiste peintre mais aussi harmoniciste. Du talent, elle en a à revendre Marlène Dentresangle, chanteuse de cette formation improvisée, dont la voix chaude, profonde et puissante captiva un auditoire enchanté par ce premier concert Au « Mi » lieu du Blues. L’ambiance amicale et détendue contribua pleinement à la réussite de cette soirée dont la qualité musicale fut à la hauteur des attentes du public.



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L’inauguration de "Au "Mi" lieu du Blues"

21 septembre 2009 -  dans le carnet de Black Jack
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Samedi 19 septembre 2009, à partir de 11 heures, les invités ont commencé à converger pour l’inauguration officielle de ce nouveau lieu et entrepris la visite, tout cela avec le soleil de la partie. Vers 11h30, j’ai fait une petite intervention afin de présenter les lieux et les objectifs de l’association, devant une cinquantaine de participants. La petite cérémonie se terminera autour du verre de l’amitié et au son du Blues.


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Les soirées d’ouvertures

21 septembre 2009 - Dernier ajout 24 septembre 2009  -  dans le carnet de Black Jack
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Vendredi 18 septembre 2009 à 20 heures, ce fut la grande première, avec l’ouverture de "Au "Mi" lieu du Blues". Une quarantaine de personnes viendront découvrir le lieu et les premiers contacts seront très favorables. Ce soir là, le lieu fonctionnait en Bar en Blues, mais quelques musiciens de passage viendront improviser un petit "boeuf " très sympa, ce qui fera la joie de l’auditoire. Une première encourageante qui se passera dans la convivialité et la bonne humeur.

Samedi 19 septembre 2009 à 20 heures, débutera la seconde soirée d’ouverture, avec une excellente participation d’une soixantaine de personnes. Lenny Lafargue qui devait venir nous offrir un concert au nom de l’amitié et de notre passion commune pour le Blues, sera empêché, victime d’un malaise la veille, au terme d’un concert parisien. Transporté à l’hôpital, il restera en observation une journée, mais il semble que ce ne soit que de la fatigue cumulée. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement et nous sommes dans l’attente d’une nouvelle date de programmation. Prévenu en début d’après midi, il était difficile d’assurer un remplacement au pied levé, mais la solidarité de quelques musiciens agira, pour nous présenter deux sets "live" d’excellentes qualités. Un grand merci à Jorge Ramirez (Harmonica), Djemaï Khaldi (guitare), Mathieu Tessier (guitare) du groupe Matt Buddy Blues Band et Marlène Dantresangle (chant).

Un "Boeuf" dans la bonne humeur

L’ensemble des participants à ces deux soirées à unanimement salué l’initiative et beaucoup y ont trouvé de bonnes vibrations, dans un décor très apprécié. Prés de 90 adhésions sur deux jours, un bon début pour le Blues...


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